Ce 24 juin a connu, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs, une mobilisation de la profession dans toutes les régions françaises contre l'empilement des contraintes qui viennent handicaper le production agricole nationale, aussi bien sur le plan technique qu'économique. Certaines actions ont connu une vive tension comme cela a été le cas à Paris, Place de la Concorde, où des feux de palettes ont été allumés, et les paroles ont été vives. En Gironde, département dans lequel l'application zélée de la loi sur l'eau est à l'origine de l'affaire Amblevert un groupe d'agriculteurs est également passé à l'action à Bègles, sur le parking d'un hyper-marché. Le projet gouvernemental d'interdire les emplois de produits phytosanitaires à moins de 200 mètres des habitations est dans le collimateur. Stéphane Le Foll a toutefois démenti l'existence d'une telle mesure, la limitation ne devant s'appliquer qu'autour d'établissements sensibles .
"Les contraintes administratives et règlementaires s'additionnent chaque jour, lit-on dans un tract diffusé en Gironde. Pas une semaine sans une "innovation" qui est un boulet de plus et un frein au "made in France; (...) Les contraintes en plus se traduisent par de la production en moins chez nous; par une baisse des installations; par des emplois et de la valeur ajoutée en moins; par le manger français qui disparaît".
"Les contraintes administratives et règlementaires s'additionnent chaque jour, lit-on dans un tract diffusé en Gironde. Pas une semaine sans une "innovation" qui est un boulet de plus et un frein au "made in France; (...) Les contraintes en plus se traduisent par de la production en moins chez nous; par une baisse des installations; par des emplois et de la valeur ajoutée en moins; par le manger français qui disparaît".