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Conférence à Mongenan: ces sociétés disparues
Franc-Maçonnerie au Siècle des Lumières » consacré aux disciples du philosophe Helvétius, Florence Mothe continue à s’interroger sur « Le Charme exquis de la Décadence » qui passionne ses auditeurs chaque dimanche à 17 h , jusqu’au 6 avril, au château de Mongenan.
Le dimanche 9 février, c’est aux civilisations perdues qu’elle se consacrera, ce qui la rapprochera du thème de son prochain livre.
Avec le désastre de Lisbonne et la découverte de Pompéi, le milieu du XVIII° siècle s’est brusquement avisé que les civilisations étaient mortelles. Mais nul n’imaginait à l’époque l’éloignement temporel qui nous séparait de ces lointains ancêtres. On pensait que l’homme était apparu sur terre quatre mille ans avant Jésus-Christ. Nul ne pouvait imaginer les millions d’années qui nous séparent de la préhistoire à laquelle Secondat, le fils de Montesquieu, fut un des premiers à s’intéresser.
Si nous sourions aujourd’hui de l’ ingénuité de ces penseurs, nous ferions mieux de balayer devant notre porte car nous continuons à méconnaître quantité de sociétés disparues, très improprement qualifiées de sauvages, car nous estimons qu’une société n’est digne de porter ce nom qu’à partir du moment où elle s’exprime par écrit. Or, force est de constater que des sociétés innombrables ont été formées très tôt, ne sont plus aujourd’hui représentées que par des lieux de fouille récemment découverts, et dont les modes de pensée sont encore totalement ignorés de nous. Quelles étaient-elles ? Où s’exprimèrent-elles ? Pourquoi ont-elles disparu ? Dans sa conférence du 9 février, Florence Mothe donnera quelques pistes, sans s’illusionner sur le fait qu’il est probable que les sociétés naissent, prospèrent et meurent et qu’il en sera de même pour la notre comme pour celles qui l’ont précédée.
Renseignements : Château de Mongenan, 33640 Portets, 05 56 67 18 11 ; chateau.mongenan@orange.fr; Visite tous les jours de 14 h à 18 h. Entrée 10 €, gratuite jusqu’à 12 ans, conférence suivie de la dégustation gourmande des vins de Graves de la propriété
Le dimanche 9 février, c’est aux civilisations perdues qu’elle se consacrera, ce qui la rapprochera du thème de son prochain livre.
Avec le désastre de Lisbonne et la découverte de Pompéi, le milieu du XVIII° siècle s’est brusquement avisé que les civilisations étaient mortelles. Mais nul n’imaginait à l’époque l’éloignement temporel qui nous séparait de ces lointains ancêtres. On pensait que l’homme était apparu sur terre quatre mille ans avant Jésus-Christ. Nul ne pouvait imaginer les millions d’années qui nous séparent de la préhistoire à laquelle Secondat, le fils de Montesquieu, fut un des premiers à s’intéresser.
Si nous sourions aujourd’hui de l’ ingénuité de ces penseurs, nous ferions mieux de balayer devant notre porte car nous continuons à méconnaître quantité de sociétés disparues, très improprement qualifiées de sauvages, car nous estimons qu’une société n’est digne de porter ce nom qu’à partir du moment où elle s’exprime par écrit. Or, force est de constater que des sociétés innombrables ont été formées très tôt, ne sont plus aujourd’hui représentées que par des lieux de fouille récemment découverts, et dont les modes de pensée sont encore totalement ignorés de nous. Quelles étaient-elles ? Où s’exprimèrent-elles ? Pourquoi ont-elles disparu ? Dans sa conférence du 9 février, Florence Mothe donnera quelques pistes, sans s’illusionner sur le fait qu’il est probable que les sociétés naissent, prospèrent et meurent et qu’il en sera de même pour la notre comme pour celles qui l’ont précédée.
Renseignements : Château de Mongenan, 33640 Portets, 05 56 67 18 11 ; chateau.mongenan@orange.fr; Visite tous les jours de 14 h à 18 h. Entrée 10 €, gratuite jusqu’à 12 ans, conférence suivie de la dégustation gourmande des vins de Graves de la propriété
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