Le monde agricole a jusqu'au vendredi 31 janvier pour désigner ses représentants aux chambres d'agriculture. Ce scrutin s'entoure d'un certain suspense aussi bien quant à la participation des électeurs qu'en ce qui concerne les résultats.
Sur le premier point, on note que la participation a été très faible aux dernières élections (46%) et la question est de savoir ce que seront les conséquences du contexte actuel marqué par la chute du revenu, les incertitudes politiques, et les récentes manifestations. De fortes critiques se sont également exprimées contre la stratégie co-gestionnaire de la FNSEA, ainsi qu'à l'encontre de son président. Les positions des syndicats minoritaires ne se sont pas pour autant montrées des plus convaincantes. En dépit de la facilité qu'apporte le vote par internet, l'électeur peut hésiter entre l'indifférence et le vote. D'autant que les chambres d'agriculture sont plus axées sur la technique et les fameuses normes, que sur la défense professionnelle, ce rôle étant réservé aux syndicats. De plus, la difficulté de se faire entendre à Bruxelles renforce le découragement, comme le peu d'engagement du monde politique.
Quoi qu'il en soit, pour ce qui est des exploitants actifs, ou retraités, des listes FNSEA-JA, Coordination Rurale, Confédération Paysanne, MODEF, sont en compétition. Des évolutions notables ne sont pas impossibles. On suivra avec attention les résultats en Lot-et-Garonne, berceau de la Coordination Rurale.
G.G.
Sur le premier point, on note que la participation a été très faible aux dernières élections (46%) et la question est de savoir ce que seront les conséquences du contexte actuel marqué par la chute du revenu, les incertitudes politiques, et les récentes manifestations. De fortes critiques se sont également exprimées contre la stratégie co-gestionnaire de la FNSEA, ainsi qu'à l'encontre de son président. Les positions des syndicats minoritaires ne se sont pas pour autant montrées des plus convaincantes. En dépit de la facilité qu'apporte le vote par internet, l'électeur peut hésiter entre l'indifférence et le vote. D'autant que les chambres d'agriculture sont plus axées sur la technique et les fameuses normes, que sur la défense professionnelle, ce rôle étant réservé aux syndicats. De plus, la difficulté de se faire entendre à Bruxelles renforce le découragement, comme le peu d'engagement du monde politique.
Quoi qu'il en soit, pour ce qui est des exploitants actifs, ou retraités, des listes FNSEA-JA, Coordination Rurale, Confédération Paysanne, MODEF, sont en compétition. Des évolutions notables ne sont pas impossibles. On suivra avec attention les résultats en Lot-et-Garonne, berceau de la Coordination Rurale.
G.G.