Bordeaux Mériadeck (Ph Wikipedia)
L'hiver promet d'être rude pour les plus démunis. D'un côté l'aide alimentaire pourrait s'amenuiser -en raison d'un brouet européen qui semble devoir remplacer le système précédent et qui risque de réduire les moyens des Banques alimentaires- et de l'autre l'accès au logement devient de plus en plus difficile alos que les besoins augmentent. La ministre Cécile Duflot envisage de réquisitionner des logements privés, et de faire inscrire le droit au logement dans la Constitution. Une mesure qui pourrait bien éveiller le mécontentement des investisseurs immobiliers et donc être contre-productive pour la mise en oeuvre du plan logement envisagé par la ministre. On aimerait d'ailleurs que ce plan s'affiche rapidement et avec des moyens. Le pouvoir précédent eut pu, lui-aussi, de son côté, mieux s'atteler à la tâche. Bref, les nuages s'accumulent en la matière d'autant plus que les mesures gouvernementales ne font pas baisser la courbe du chômage et ne relancent pas l'économie. Placer le budget de la France dans les clous communautaires ne donne pas un toit pour l'hiver....
G.G.
G.G.
En Gironde, plusieurs organisations, s'inquiètent de la situation en matière de logement. En février de cette année un Groupe de Liaison Départemental "Alerte Logement en Gironde "(CGT, Fondation Abbé Pierre, UDAF, CNL, LDH) se mettait en place. Il constatait une situation du logement en Gironde "très grave" avec notamment "des prix immobiliers qui ont atteint un tel niveau que beaucoup de familles, de salariés, d’habitants de ce département rencontrent de grandes difficultés pour se loger, sauf, quand ils en ont les moyens, à y consacrer une part beaucoup trop importante de leurs revenus, ce qui réduit d’autant leur pouvoir d’achat pour leurs autres dépenses". Selon cette coordination "les demandes non satisfaites de logement locatif social ne sont pas dénombrées de façon précise mais sont évaluées entre 75 000 et 100 000 soit de 10 à 20% des habitants du département directement concernés selon la taille des familles des demandeurs. Le nombre d’accédants sociaux à la propriété en grande difficulté, notamment en raison des difficultés de l’emploi, s’accroit et serait de 500 à 1000."
Aujourd'hui le groupe constate dans un communiqué "que la crise est bien là et qu'il faut agir". Alerte au logement indique qu'il a été reçu début juillet et début septembre par le Préfet, par la CUB, par des élus au nom du Conseil Général et au nom de la Région. "Nous avons constaté que le poids que nous pouvons avoir comme représentants des familles, des locataires, des demandeurs de logements, des salariés, le sérieux de nos objectifs lucides et réalisables, nos analyses étayées et documentées étaient appréciées par nos interlocuteurs.Aquitaine"
A l’issue de ces rencontres trois grands thèmes préoccupent le groupe:
- L’absence d’un outil efficace et cohérent permettant de mesurer la réalité et le nombre des demandes de logement HLM en attente doit être comblée.
-Le blocage institutionnel de la création d’un établissement foncier public départemental (outil indispensable d’une politique publique du logement) doit être levé
- La mortalité estivale des SDF, équivalente à celle de la période hivernale, impose une révision des périodes d’ouverture des centres d’accueil d'urgence.
Le collectif demande à être associé "aux réunions de travail concrètes" et à être consulté sur le volet logement social des projets de construction prévus sur tous les terrains de l’Etat dans le cadre de la loi « DUFLOT » en cours d’examen au Parlement.
Aujourd'hui le groupe constate dans un communiqué "que la crise est bien là et qu'il faut agir". Alerte au logement indique qu'il a été reçu début juillet et début septembre par le Préfet, par la CUB, par des élus au nom du Conseil Général et au nom de la Région. "Nous avons constaté que le poids que nous pouvons avoir comme représentants des familles, des locataires, des demandeurs de logements, des salariés, le sérieux de nos objectifs lucides et réalisables, nos analyses étayées et documentées étaient appréciées par nos interlocuteurs.Aquitaine"
A l’issue de ces rencontres trois grands thèmes préoccupent le groupe:
- L’absence d’un outil efficace et cohérent permettant de mesurer la réalité et le nombre des demandes de logement HLM en attente doit être comblée.
-Le blocage institutionnel de la création d’un établissement foncier public départemental (outil indispensable d’une politique publique du logement) doit être levé
- La mortalité estivale des SDF, équivalente à celle de la période hivernale, impose une révision des périodes d’ouverture des centres d’accueil d'urgence.
Le collectif demande à être associé "aux réunions de travail concrètes" et à être consulté sur le volet logement social des projets de construction prévus sur tous les terrains de l’Etat dans le cadre de la loi « DUFLOT » en cours d’examen au Parlement.