Dominique Bussereau et Gilles Savary (ph vidéo LCP)
CGT cheminots et Sud-Rail persistent dans leur mouvement de grève qui fait perdre beaucoup d'argent à l'actuelle SNCF et handicape les déplacements du public. Mais le gouvernement n'en démord pas:il entend maintenir son projet de réforme, lequel était présenté ce jour à l'Assemblée Nationale par Frédéric Cuvillier, Secrétaire d'Etat chargé des Transports. Sur fond de durcissement de l'action syndicale.
Le public, lui, ne comprend pas plus les motivations des grévistes que celles du gouvernement. Les deux camps veulent réformer, réunifier un groupe qui est formé par SNCF et RFF, mais pas de la même façon. Le pouvoir se propose d'y arriver en créant trois entités: une holding SNCF, SNCF Réseaux, SNCF Mobilités, ce qui permet aux critiques d'ironiser sur un projet qui regroupe en multipliant pas trois les structures. Les deux syndicats engagés dans cette bataille du rail, dont les motivations vont peut-être au-delà, réclament une seule structure de caractère service public.
En dépit de cette crise lourde conséquences, ce n'était pas l'affluence des grands jours à l'Assemblée Nationale. On a toutefois vu deux hommes politiques du sud-ouest, spécialistes des transports, y exprimer des points de vue différents sur le sujet. D'un côté le Girondin Gilles Savary, au nom de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, et de l'autre Dominique Bussereau (Charente-Maritime) ancien secrétaire d'Etat aux Transports. Le premier a parlé "d'héritage empoisonné" à propos de la séparation SNCF/RFF, des conséquences du choix du "tout TGV", et approuvé le projet gouvernemental qu'il juge "eurocompatible". Selon Gilles Savary "toute grève est cependant un symptôme". Mais pour le rapporteur "tout renoncement reviendrait à laisser le bateau sans gouvernance".
De son côté Dominique Bussereau a critiqué avec modération le projet de réforme, bien que l'UMP ait déposé une motion de retrait préalable. Selon lui le texte du gouvernement est anti-européen et anti-concurrentiel. Il s'agit d'un projet "conservateur et passéiste", et on ne saurait "revenir à la SNCF de papa". Il indiquera toutefois qu'en cas d'alternance politique la nouvelle majorité pourrait maintenir SNCF Réseaux et SNCF Mobilités, mais pas l'EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) de tête.
Le public, lui, ne comprend pas plus les motivations des grévistes que celles du gouvernement. Les deux camps veulent réformer, réunifier un groupe qui est formé par SNCF et RFF, mais pas de la même façon. Le pouvoir se propose d'y arriver en créant trois entités: une holding SNCF, SNCF Réseaux, SNCF Mobilités, ce qui permet aux critiques d'ironiser sur un projet qui regroupe en multipliant pas trois les structures. Les deux syndicats engagés dans cette bataille du rail, dont les motivations vont peut-être au-delà, réclament une seule structure de caractère service public.
En dépit de cette crise lourde conséquences, ce n'était pas l'affluence des grands jours à l'Assemblée Nationale. On a toutefois vu deux hommes politiques du sud-ouest, spécialistes des transports, y exprimer des points de vue différents sur le sujet. D'un côté le Girondin Gilles Savary, au nom de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, et de l'autre Dominique Bussereau (Charente-Maritime) ancien secrétaire d'Etat aux Transports. Le premier a parlé "d'héritage empoisonné" à propos de la séparation SNCF/RFF, des conséquences du choix du "tout TGV", et approuvé le projet gouvernemental qu'il juge "eurocompatible". Selon Gilles Savary "toute grève est cependant un symptôme". Mais pour le rapporteur "tout renoncement reviendrait à laisser le bateau sans gouvernance".
De son côté Dominique Bussereau a critiqué avec modération le projet de réforme, bien que l'UMP ait déposé une motion de retrait préalable. Selon lui le texte du gouvernement est anti-européen et anti-concurrentiel. Il s'agit d'un projet "conservateur et passéiste", et on ne saurait "revenir à la SNCF de papa". Il indiquera toutefois qu'en cas d'alternance politique la nouvelle majorité pourrait maintenir SNCF Réseaux et SNCF Mobilités, mais pas l'EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) de tête.