Champ fauché (ph site mdf)
Trop c'est trop. C'est ce que semble dire un groupe d'agriculteurs qui dénonce, dans une lettre ouverte, les méthodes des "faucheurs volontaires" (on sait que ces derniers s'en prennent aux champs de maïs ou de tournesol faits de variétés génétiquement modifiées). Cette lettre ouverte est signée de Michel BEAUCHESNE , Fabien LABRUNIE (Indre et Loire), Serge FILIPPI (Haute Garonne), Michel GASSON (Allier) "avec le soutien de Micael BORDAS- maire de la commune sans OGM de Saint Martin d'Août " dans la Drôme. Ces anti-faucheurs s'expriment aussi à travers un site internet (marre-des-faucheurs.fr). Dans leur manifeste ces agriculteurs affirment notamment: " Nous sommes d'abord des professionnels de l'agriculture et nous revendiquons notre responsabilité à utiliser de nouvelles techniques, lorsque celles-ci sont autorisées. Aussi, votre description des risques que nous ferions courir à la société, par notre méconnaissance (notre inconscience ?), est de la démagogie pure et simple."
Combat politique- Dans leur conclusion ils déclarent :" En réalité, le saccage de nos cultures n'est qu'un prétexte pour développer votre combat politique et idéologique contre la science. Oui, nous affirmons que l'accroissement des connaissances scientifiques est une bonne chose autant que les innovations technologiques. Nous estimons qu'un débat avec l'ensemble de nos concitoyens sur les technologies d'obtention végétale et leurs utilisations en agriculture est sain. Mais celui-ci ne doit pas se baser uniquement sur des arguments faussement juridiques, scientifiques et économiques que vous avancez. Au nom de vos méthodes (...) parfaitement résumées dans vos manuels, vous vous octroyez le droit de dire ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, de jeter l'opprobre sur des producteurs qui, pourtant, respectent à la lettre la réglementation. Saccages, destructions de champs, acte de vandalisme, vos actions sont violentes. N'en déplaise à vos appels au «débat», «dialogue» et votre esprit «non violent» (quelle blague !).(....)
"En prenant publiquement la parole nous prenons le risque de menaces sur nous-mêmes et nos familles comme cela a malheureusement pu arriver dans le passé. Nous n'avons jamais eu l'intention de répondre à la violence par la violence ce qui aurait correspondu à votre «plan média». Mais il est temps de faire la vérité et de distinguer ce qui relève d'un côté de votre projet politique, et de l'autre, de la réalité technique, agronomique et économique du monde agricole."
Combat politique- Dans leur conclusion ils déclarent :" En réalité, le saccage de nos cultures n'est qu'un prétexte pour développer votre combat politique et idéologique contre la science. Oui, nous affirmons que l'accroissement des connaissances scientifiques est une bonne chose autant que les innovations technologiques. Nous estimons qu'un débat avec l'ensemble de nos concitoyens sur les technologies d'obtention végétale et leurs utilisations en agriculture est sain. Mais celui-ci ne doit pas se baser uniquement sur des arguments faussement juridiques, scientifiques et économiques que vous avancez. Au nom de vos méthodes (...) parfaitement résumées dans vos manuels, vous vous octroyez le droit de dire ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, de jeter l'opprobre sur des producteurs qui, pourtant, respectent à la lettre la réglementation. Saccages, destructions de champs, acte de vandalisme, vos actions sont violentes. N'en déplaise à vos appels au «débat», «dialogue» et votre esprit «non violent» (quelle blague !).(....)
"En prenant publiquement la parole nous prenons le risque de menaces sur nous-mêmes et nos familles comme cela a malheureusement pu arriver dans le passé. Nous n'avons jamais eu l'intention de répondre à la violence par la violence ce qui aurait correspondu à votre «plan média». Mais il est temps de faire la vérité et de distinguer ce qui relève d'un côté de votre projet politique, et de l'autre, de la réalité technique, agronomique et économique du monde agricole."