On sera quelque peu resté sur sa faim en face de l'intervention du président du Comité Scientifique COVID-19 Jean-François Delfraissy qui répondait à Arnaud Benedetti, devant les étudiants de l'HEIP (Hautes Etudes Internationales et Politiques) et du CEDS ( Etudes Diplomatiques et Stratégiques) (INSEEC U). Comme dans la communication gouvernementale on n'aborde ni les moyens de prévention, ni le traitement du virus. La question est vite expédiée "il n'existe pas d'antivirus spécifique" déclare le président du Comité scientifique.
On apprendra comment le comité est né et constitué, et ce qu'est son rôle parallèlement au pouvoir politique, un rôle qui se veut "indépendant". Arnaud Benedetti évite de toute évidence les questions qui fâchent. J-F Delfraissy ne cache pas qu'il y a des tensions dans le monde scientifique. Mais il reproche aux médias de trop les mettre en évidence alors que le monde scientifique "a besoin de sérénité." Et il révèle qu'il a demandé au CSA d'obtenir une "régulation" des médias afin qu'ils se contentent d'informer en exploitant un peu moins la contestation.
On apprendra que Noël n' a pas eu en France de conséquences importantes sur le plan de la contagion. Pour la saint-sylvestre on ne sait pas encore. Mais pour J-F Delfraissy ça va plutôt mieux en France que dans les autres pays européens, et il convient de prendre des mesures rapidement pour conserver cet avantage. Mais il n'en prévoit pas moins une remontée de la pandémie.
L'intervenant reconnaît que l'organisation de la santé publique en France doit être repensée et il suggère la création s'un secrétariat d'Etat à la Santé publique. A ses yeux le thème de la santé pourrait être un des enjeux de la prochaine élection présidentielle.
On fera le tour des variants du COVID: l'anglais, le brésilien, le sud-africain. J-F Delfraissy estime qu'il n'est pas certain que le vaccin soit efficace contre ce dernier.
Le président du Comité scientifique ne veut pas toutefois fermer les écoles en France. Et il espère que les universités pourront rouvrir au 2e semestre de cette année. Côté protection il pense que 10 à 12 millions de personnes auront été vaccinées en avril. Selon lui, compte tenu du fait que 20 millions de Français auront été atteints par la maladie, on atteindrait les 60% de la population indispensables à l' immunité collective en septembre . Ainsi, à ce moment-là, on retrouverait une vie quasi-normale, mais qui ne dispenserait pas du port du masque.
G.G.
On apprendra comment le comité est né et constitué, et ce qu'est son rôle parallèlement au pouvoir politique, un rôle qui se veut "indépendant". Arnaud Benedetti évite de toute évidence les questions qui fâchent. J-F Delfraissy ne cache pas qu'il y a des tensions dans le monde scientifique. Mais il reproche aux médias de trop les mettre en évidence alors que le monde scientifique "a besoin de sérénité." Et il révèle qu'il a demandé au CSA d'obtenir une "régulation" des médias afin qu'ils se contentent d'informer en exploitant un peu moins la contestation.
On apprendra que Noël n' a pas eu en France de conséquences importantes sur le plan de la contagion. Pour la saint-sylvestre on ne sait pas encore. Mais pour J-F Delfraissy ça va plutôt mieux en France que dans les autres pays européens, et il convient de prendre des mesures rapidement pour conserver cet avantage. Mais il n'en prévoit pas moins une remontée de la pandémie.
L'intervenant reconnaît que l'organisation de la santé publique en France doit être repensée et il suggère la création s'un secrétariat d'Etat à la Santé publique. A ses yeux le thème de la santé pourrait être un des enjeux de la prochaine élection présidentielle.
On fera le tour des variants du COVID: l'anglais, le brésilien, le sud-africain. J-F Delfraissy estime qu'il n'est pas certain que le vaccin soit efficace contre ce dernier.
Le président du Comité scientifique ne veut pas toutefois fermer les écoles en France. Et il espère que les universités pourront rouvrir au 2e semestre de cette année. Côté protection il pense que 10 à 12 millions de personnes auront été vaccinées en avril. Selon lui, compte tenu du fait que 20 millions de Français auront été atteints par la maladie, on atteindrait les 60% de la population indispensables à l' immunité collective en septembre . Ainsi, à ce moment-là, on retrouverait une vie quasi-normale, mais qui ne dispenserait pas du port du masque.
G.G.