Ph N-A
Sophie Pétronin, femme engagée pour la santé des enfants, a été enlevée dans le nord du Mali le 24 décembre 2016. Une bâche de soutien a été posée sur la façade de l'Hôtel de Région à Bordeaux, ville dont elle est originaire, cet été.
Ce mercredi 29 août 2018, à 12h, à Bordeaux, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, rencontrera ses proches, Sébastien Chadaud-Petronin, son fils, et ses deux neveux Arnaud et Lionel Granouillac, pour continuer de raviver la mobilisation et les aider dans leurs actions pour sa libération.
Laborantine de formation et spécialisée dans les questions de malnutrition et en médecine tropicale, Sophie Pétronin a découvert Gao en 1996 avant de s'y installer définitivement en 2001. Elle y dirigeait depuis 2004 une ONG venant en aide aux enfants orphelins souffrant de malnutrition.
Cette femme de 73 ans a été enlevée par le groupe djihadiste Jamaat Nosrat al¬Islam wal-Mouslimin (JNIM), relié à Al-Qaïda, le 24 décembre 2016 à Gao. Une enquête est ouverte par le parquet de Paris et confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Ce n'est qu'en juillet 2017 que les premières nouvelles apparaissent lorsqu'une association djihadiste du Sahel diffuse une vidéo où elle apparaît avec cinq autres personnes enlevées au Mali et au Burkina Fasso. Après la diffusion d'une seconde vidéo en mars 2018, dans laquelle elle ne s'exprime pas, Sophie Pétronin apparaît dans un nouvel enregistrement diffusé début juin 2018 où elle s'adresse directement à son fils, mais également au gouvernement et au président français. L'humanitaire, qui a consacré sa vie à la lutte contre la malnutrition des plus jeunes, est apparue alitée et très affaiblie.
Le comité de soutien
(D' après le communiqué de la région Nouvelle-Aquitaine)
Ce mercredi 29 août 2018, à 12h, à Bordeaux, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, rencontrera ses proches, Sébastien Chadaud-Petronin, son fils, et ses deux neveux Arnaud et Lionel Granouillac, pour continuer de raviver la mobilisation et les aider dans leurs actions pour sa libération.
Laborantine de formation et spécialisée dans les questions de malnutrition et en médecine tropicale, Sophie Pétronin a découvert Gao en 1996 avant de s'y installer définitivement en 2001. Elle y dirigeait depuis 2004 une ONG venant en aide aux enfants orphelins souffrant de malnutrition.
Cette femme de 73 ans a été enlevée par le groupe djihadiste Jamaat Nosrat al¬Islam wal-Mouslimin (JNIM), relié à Al-Qaïda, le 24 décembre 2016 à Gao. Une enquête est ouverte par le parquet de Paris et confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Ce n'est qu'en juillet 2017 que les premières nouvelles apparaissent lorsqu'une association djihadiste du Sahel diffuse une vidéo où elle apparaît avec cinq autres personnes enlevées au Mali et au Burkina Fasso. Après la diffusion d'une seconde vidéo en mars 2018, dans laquelle elle ne s'exprime pas, Sophie Pétronin apparaît dans un nouvel enregistrement diffusé début juin 2018 où elle s'adresse directement à son fils, mais également au gouvernement et au président français. L'humanitaire, qui a consacré sa vie à la lutte contre la malnutrition des plus jeunes, est apparue alitée et très affaiblie.
Le comité de soutien
(D' après le communiqué de la région Nouvelle-Aquitaine)