Capture d'écran Cnews
Triste samedi cette semaine encore. Des manifestations, des heurts un peu partout, des blindés dans Paris. Un cauchemar. Paris brûle et sa belle avenue flambe pour cause de politiques en erreur. Dans des grandes villes des régions ce n'est guère mieux, y compris à Bordeaux.
En dépit des appels au calme, des manoeuvres gouvernementales de la veille visant à décourager les manifestants ceux-ci se sont à nouveau mobilisés. 125 000 en France officiellement. "Pourquoi êtes-vous aujourd'hui sur les Champs-Elysées?" demande une journaliste à un Gilet Jaune. "Parce que l'on m'a interdit de venir!"répond celui-ci. Il est probable que d'autres avaient préféré demeurer chez eux, ou s'exprimer dans les régions. Mais le mouvement -qui a dérapé au-delà des taxes des carburants- a, qu'on le veuille ou non, fait la démonstration de son ancrage.
Le dispositif d'acier des forces de l'ordre, doublé d'effectifs humains en nombre, a toutefois permis d'éviter le pire bien que le bilan fasse encore ressortir de la casse. L'image de la France dans le monde en prend un coup. Son économie également. Comme nous l'écrivions au début de la crise, les évènements, à travers les pertes de recettes de TVA, coûteront plus cher à l'Etat que les concessions demandées dans les premiers temps. Maintenant difficile d'éteindre un incendie qui, au fond, n'est pas une surprise. Devant la frénésie de réformes antisociales, les détricotages présents et à venir, le ras-le-bol devait bien finir par se manifester.
La question qui se pose maintenant est de trouver une issue à la crise alors que près de 80% des Français comprennent les Gilets Jaunes. Un espoir de réponse ne peut que se trouver du côté d'un "Big Bang" politique: le référendum (pas besoin d'une 6e République pour s'en servir), le changement de gouvernement, la dissolution de l'Assemblée, ou plus.... La prise de parole attendue de M. Macron suffira-t-elle?
G.G
En dépit des appels au calme, des manoeuvres gouvernementales de la veille visant à décourager les manifestants ceux-ci se sont à nouveau mobilisés. 125 000 en France officiellement. "Pourquoi êtes-vous aujourd'hui sur les Champs-Elysées?" demande une journaliste à un Gilet Jaune. "Parce que l'on m'a interdit de venir!"répond celui-ci. Il est probable que d'autres avaient préféré demeurer chez eux, ou s'exprimer dans les régions. Mais le mouvement -qui a dérapé au-delà des taxes des carburants- a, qu'on le veuille ou non, fait la démonstration de son ancrage.
Le dispositif d'acier des forces de l'ordre, doublé d'effectifs humains en nombre, a toutefois permis d'éviter le pire bien que le bilan fasse encore ressortir de la casse. L'image de la France dans le monde en prend un coup. Son économie également. Comme nous l'écrivions au début de la crise, les évènements, à travers les pertes de recettes de TVA, coûteront plus cher à l'Etat que les concessions demandées dans les premiers temps. Maintenant difficile d'éteindre un incendie qui, au fond, n'est pas une surprise. Devant la frénésie de réformes antisociales, les détricotages présents et à venir, le ras-le-bol devait bien finir par se manifester.
La question qui se pose maintenant est de trouver une issue à la crise alors que près de 80% des Français comprennent les Gilets Jaunes. Un espoir de réponse ne peut que se trouver du côté d'un "Big Bang" politique: le référendum (pas besoin d'une 6e République pour s'en servir), le changement de gouvernement, la dissolution de l'Assemblée, ou plus.... La prise de parole attendue de M. Macron suffira-t-elle?
G.G