D. Garrigue et D.de Villepin
Rien de va plus entre le député de la circonscription de Bergerac, l'ex-UMP Daniel Garrigue et le président de République Solidaire qui présentait dernièrement son projet, Dominique de Villepin. Le député bergeracois -qui a rompu avec l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac- n'a pas apprécié les commentaires de Dominique de Villepin qui a déclaré sur une télévision: « On ne me quitte jamais pour rien et on est, en général, fortement récompensé ». Dans un communiqué Daniel Garrigue, qui a démissionné de sont rôle de porte-parole, affirme notamment:
"1- D'abord, c'est vrai, je ne suis pas parti pour rien.
Je suis parti en raison d'un désaccord de plus en plus profond portant à la fois sur le fond et sur la méthode.
Sur le fond, parce que je ne me reconnaissais pas dans différents aspects du « projet » de M. de Villepin – notamment, la mesure « phare », le revenu citoyen, qui me paraît incertaine dans son principe -l'assistance plutôt que l'insertion-, dans ses contreparties -le vote obligatoire, la mise en place d'un « service public » aux contours insaisissables, la condition de nationalité- et dans son financement -démesuré dans la situation de crise que nous connaissons.
"Sur la méthode, parce que le président de République Solidaire n'a accepté le débat ni avec ses proches, ni avec le mouvement qu'il a lui-même créé.
"2- Par contre, je n'agis pour le compte de personne et je n'attends rien de personne. Je n'ai pas d'autre ambition que celle de défendre une ligne politique qui est celle du gaullisme social -ligne que j'avais affirmée notamment en présentant la motion de République Solidaire lors du Conseil national du 4 décembre dernier.
Je continuerai à travailler et à m'exprimer de façon libre et indépendante, particulièrement sur les questions qui me paraissent essentielles :
-comment retrouver la croissance ?
-comment concilier l'effort et la solidarité ? -comment relancer la construction européenne ?
"J'ai quitté l'UMP en décembre 2008. Pour ce qui me concerne, je n'ai depuis lors jamais renouvelé ma carte, ni eu le moindre entretien avec M. Sarkozy.
"Je n'ai que faire des récompenses, pas plus de celles de M. de Villepin que de celles des autres."
Voila qui est clairement dit!...
"1- D'abord, c'est vrai, je ne suis pas parti pour rien.
Je suis parti en raison d'un désaccord de plus en plus profond portant à la fois sur le fond et sur la méthode.
Sur le fond, parce que je ne me reconnaissais pas dans différents aspects du « projet » de M. de Villepin – notamment, la mesure « phare », le revenu citoyen, qui me paraît incertaine dans son principe -l'assistance plutôt que l'insertion-, dans ses contreparties -le vote obligatoire, la mise en place d'un « service public » aux contours insaisissables, la condition de nationalité- et dans son financement -démesuré dans la situation de crise que nous connaissons.
"Sur la méthode, parce que le président de République Solidaire n'a accepté le débat ni avec ses proches, ni avec le mouvement qu'il a lui-même créé.
"2- Par contre, je n'agis pour le compte de personne et je n'attends rien de personne. Je n'ai pas d'autre ambition que celle de défendre une ligne politique qui est celle du gaullisme social -ligne que j'avais affirmée notamment en présentant la motion de République Solidaire lors du Conseil national du 4 décembre dernier.
Je continuerai à travailler et à m'exprimer de façon libre et indépendante, particulièrement sur les questions qui me paraissent essentielles :
-comment retrouver la croissance ?
-comment concilier l'effort et la solidarité ? -comment relancer la construction européenne ?
"J'ai quitté l'UMP en décembre 2008. Pour ce qui me concerne, je n'ai depuis lors jamais renouvelé ma carte, ni eu le moindre entretien avec M. Sarkozy.
"Je n'ai que faire des récompenses, pas plus de celles de M. de Villepin que de celles des autres."
Voila qui est clairement dit!...