Les mouvements des gilets jaunes, les manifestations de défense des retraites, et maintenant la crise due au coronavirus, ont fait ressortir le fossé qui s'est creusé entre un peuple qui aujourd'hui a sauvé les Français de la faim et souvent de la maladie, et le pouvoir en place. Des citoyens qui font "tourner" la France " tandis que se relativise l'importance du tertiaire. Mais on oublie pas le rôle des grands médias avec leurs présentations à charge, leurs interviews pleine d'arrogance, au cours desquelles le journaliste s'ingénie à étouffer les réponses, ou à ridiculiser l'invité. Quant aux débats et tables rondes, certains représentants politiques ou autres, porteurs d'arguments différents, en sont exclus.
Parallèlement on a assisté à des tentatives du gouvernement de contrôle l'information et d'accès aux sources des journalistes.
D'autre part la crise actuelle fait la démonstration que le réflexe naturel des citoyens, en cas de crise, est de faire appel aux moyens de la Nation. Or, ces derniers se sont évaporés ces dernières années.
Le philosophe Michel Onfray a maintes fois dénoncé cette situation pointant une sorte de connivence entre le pouvoir en place et des médias contrôlés par quelques personnalités et par des groupe financiers, et qui plus est "tous subventionnés par l'Etat".
Aujourd'hui Michel Onfray franchit le pas avec la création d'une revue trimestrielle- baptisée "Front Populaire" à travers laquelle il entend mettre en avant d'autres regards, et réunir le souverainisme de gauche comme de droite. Slogan de Front Populaire, une phrase de La Boëtie: " Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres!"
L'initiative démarre en beauté puisque parmi les auteurs partenaires on trouve, entre autres, l'avocat Régis de Castelnau, la lanceuse du mouvement des gilets jaunes Jacline Mouraud, le professeur de l'IHU de Marseille Didier Raoult, l'économiste Jacques Sapir.
Reporters sans Frontières, avec le dernier classement de la liberté de la presse, a apporté de l'eau au moulin du fondateur, et Michel Onfray n'a pas manqué de souligner dans une vidéo comment sur France info on a évoqué ce classement mondial par pays sans évoquer la rang de la France. Il est vrai qu'il n'est pas flatteur: 34e place, recul de deux places par rapport à 2019. Michel Onfray en déduit que "Macron fait reculer la liberté de la presse en France".
"L’indépendance éditoriale des médias (ndlr:en France) n’est pas assez assurée pour des raisons de détention capitalistique, de conflits d’intérêts qui sont plus grands qu’ailleurs, les groupes de médias étant de plus en plus détenus par des gens qui ont des intérêts extérieurs et peuvent, le cas échéant, utiliser ces médias dans une logique d'influence" écrit notamment RSF.
G.G.
En savoir plus sur le projet de Michel Onfray
Parallèlement on a assisté à des tentatives du gouvernement de contrôle l'information et d'accès aux sources des journalistes.
D'autre part la crise actuelle fait la démonstration que le réflexe naturel des citoyens, en cas de crise, est de faire appel aux moyens de la Nation. Or, ces derniers se sont évaporés ces dernières années.
Le philosophe Michel Onfray a maintes fois dénoncé cette situation pointant une sorte de connivence entre le pouvoir en place et des médias contrôlés par quelques personnalités et par des groupe financiers, et qui plus est "tous subventionnés par l'Etat".
Aujourd'hui Michel Onfray franchit le pas avec la création d'une revue trimestrielle- baptisée "Front Populaire" à travers laquelle il entend mettre en avant d'autres regards, et réunir le souverainisme de gauche comme de droite. Slogan de Front Populaire, une phrase de La Boëtie: " Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres!"
L'initiative démarre en beauté puisque parmi les auteurs partenaires on trouve, entre autres, l'avocat Régis de Castelnau, la lanceuse du mouvement des gilets jaunes Jacline Mouraud, le professeur de l'IHU de Marseille Didier Raoult, l'économiste Jacques Sapir.
Reporters sans Frontières, avec le dernier classement de la liberté de la presse, a apporté de l'eau au moulin du fondateur, et Michel Onfray n'a pas manqué de souligner dans une vidéo comment sur France info on a évoqué ce classement mondial par pays sans évoquer la rang de la France. Il est vrai qu'il n'est pas flatteur: 34e place, recul de deux places par rapport à 2019. Michel Onfray en déduit que "Macron fait reculer la liberté de la presse en France".
"L’indépendance éditoriale des médias (ndlr:en France) n’est pas assez assurée pour des raisons de détention capitalistique, de conflits d’intérêts qui sont plus grands qu’ailleurs, les groupes de médias étant de plus en plus détenus par des gens qui ont des intérêts extérieurs et peuvent, le cas échéant, utiliser ces médias dans une logique d'influence" écrit notamment RSF.
G.G.
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