La carte des hôpitaux dans le SO (doc ARS)-Cliquer
Si on en croit les statistiques, tout va bien ou presque pour ce qui est de la couverture du territoire en maternités:en moyenne une future mère ne met pas plus de 17 minutes pour la rejoindre. Mais cette pauvre femme qui tentait de gagner un établissement à Brive a perdu son enfant sur le bord de l'A20 avant d'avoir pu l'atteindre. Domiciliée dans un endroit reculé du Lot, les établissements adaptés étaient tous situés à plus d'une heure de route. Le département a la malchance de figurer parmi les huit dont le temps d’accès aux maternités est supérieur à 30 minutes avec les Alpes-de-Haute-Provence, l'Ariège, la Creuse, le Gers, la Haute-Corse, la Haute-Saône, la Lozère.
Les statistiques en la matière sont trompeuses: il y a beaucoup plus de femmes enceintes dans les villes qu'en milieu rural, et les chiffres rassurent faussement. Si on les regarde de près, on constate toutefois des zones d''ombre. Une récente étude du ministère de la Santé indique un fort mouvement de concentration des établissements:on en dénombre 554 en 2009 contre 645 en 2003. L'étude constate: " Selon les dernières estimations de la Drees, la moitié des accouchements par voie basse sont réalisés à moins de 17 minutes du domicile de la patiente, et un quart à plus de 29 minutes. L’enquête permet de confirmer ce point avec la moitié des femmes de l’enquête estimant à moins de 15 minutes leur temps de transport pour aller accoucher. Par contre 10 % seulement des femmes indiquent un temps d’accès supérieur à 30 minutes, sans changement depuis 2003".
Il demeure tout de même ce 10% d'éloignées, même si on se fie à ce constat optimiste. Optimiste, certainement, puisque l'on ne voit pas comment avec moins de maternités sur le territoire, certaines femmes ne mettraient pas plus de temps pour s'y rendre. Sauf à rouler beaucoup plus vite, ou... à prendre l'hélicoptère. Précisément, comme il est impensable d'intensifier la couverture du territoire en établissements voués au déficit chronique, peut-être serait-il astucieux et utile d'organiser, voire de systématiser, le transport aérien d'urgence. Ce qui vaudrait également pour la maladie et la chirurgie. Des hôpitaux, comme celui de Sarlat, situé en zone critique, sont en grande difficultés, et ne peuvent plus assumer la totalité des soins.
Les statistiques en la matière sont trompeuses: il y a beaucoup plus de femmes enceintes dans les villes qu'en milieu rural, et les chiffres rassurent faussement. Si on les regarde de près, on constate toutefois des zones d''ombre. Une récente étude du ministère de la Santé indique un fort mouvement de concentration des établissements:on en dénombre 554 en 2009 contre 645 en 2003. L'étude constate: " Selon les dernières estimations de la Drees, la moitié des accouchements par voie basse sont réalisés à moins de 17 minutes du domicile de la patiente, et un quart à plus de 29 minutes. L’enquête permet de confirmer ce point avec la moitié des femmes de l’enquête estimant à moins de 15 minutes leur temps de transport pour aller accoucher. Par contre 10 % seulement des femmes indiquent un temps d’accès supérieur à 30 minutes, sans changement depuis 2003".
Il demeure tout de même ce 10% d'éloignées, même si on se fie à ce constat optimiste. Optimiste, certainement, puisque l'on ne voit pas comment avec moins de maternités sur le territoire, certaines femmes ne mettraient pas plus de temps pour s'y rendre. Sauf à rouler beaucoup plus vite, ou... à prendre l'hélicoptère. Précisément, comme il est impensable d'intensifier la couverture du territoire en établissements voués au déficit chronique, peut-être serait-il astucieux et utile d'organiser, voire de systématiser, le transport aérien d'urgence. Ce qui vaudrait également pour la maladie et la chirurgie. Des hôpitaux, comme celui de Sarlat, situé en zone critique, sont en grande difficultés, et ne peuvent plus assumer la totalité des soins.
Mon Village Demain:pour une enquête et un ministre
Les problèmes de la ruralité qui ne passionnaient guère le pouvoir politique précédent, ne semblent pas intéresser davantage l'actuel. Tout le monde oublie que le rural n'accueille plus seulement des agriculteurs, mais une population diversifiée et en progression. L'exode rural fait partie de l'histoire ancienne.. La Fédération Mon Village Demain engagée depuis de longues années dans une action qui vise à réhabiliter le rural, saisit l'occasion de procéder à un utile rappel. Elle déclare dans un communiqué:
"Fédération d'associations régionales et locales, vouées au développement et à l'animation socio culturelle des territoires ruraux, la Fédération nationale "MON VILLAGE, DEMAIN..." a fait, lors de sa création en novembre 2006, le choix délibéré et symbolique d'établir son siège social national dans un chef-lieu de canton rural du Tarn-et-Garonne, Caylus, aux confins du Rouergue et du Quercy.
" Dès lors, ses responsables ont-ils reçu avec une particulière émotion l'annonce du tragique événement que constitue la mort d'un nouveau-né, décédé à bord du véhicule, qui, suite à la suppression de la maternité de Figeac, en Quercy lotois, devait conduire sa mère à la maternité de Brive, en Corrèze.
" S'associant pleinement à la démarche du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, élu figeacois et président national des élus de petites villes de France, réclamant l'ouverture d'une enquête sur les origines de ce tragique fait divers, la Fédération nationale "MON VILLAGE, DEMAIN..." souhaite également qu'une telle enquête soit rapidement conduite à cet égard.
" "MON VILLAGE, DEMAIN..." rappelle, en outre, que, rendant compte en mars dernier des résultats d'une enquête diligentée par ses soins sur les priorités à retenir par les candidats aux élections présidentielles, concernant les territoires ruraux, figurait au premier chef le problème de la Santé et de la présence médicale dans ces territoires.
" La Fédération souligne, enfin, que, co-signataire en juin, avec une quinzaine d'autres structures nationales, d'un appel à la désignation, au sein du gouvernement, d'un ministre chargé de la Ruralité, au même titre que ce qui a été concrétisé pour la Ville, elle n'a, à ce jour, enregistré aucune réponse de nature à lui donner satisfaction. "
G.G.
"Fédération d'associations régionales et locales, vouées au développement et à l'animation socio culturelle des territoires ruraux, la Fédération nationale "MON VILLAGE, DEMAIN..." a fait, lors de sa création en novembre 2006, le choix délibéré et symbolique d'établir son siège social national dans un chef-lieu de canton rural du Tarn-et-Garonne, Caylus, aux confins du Rouergue et du Quercy.
" Dès lors, ses responsables ont-ils reçu avec une particulière émotion l'annonce du tragique événement que constitue la mort d'un nouveau-né, décédé à bord du véhicule, qui, suite à la suppression de la maternité de Figeac, en Quercy lotois, devait conduire sa mère à la maternité de Brive, en Corrèze.
" S'associant pleinement à la démarche du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, élu figeacois et président national des élus de petites villes de France, réclamant l'ouverture d'une enquête sur les origines de ce tragique fait divers, la Fédération nationale "MON VILLAGE, DEMAIN..." souhaite également qu'une telle enquête soit rapidement conduite à cet égard.
" "MON VILLAGE, DEMAIN..." rappelle, en outre, que, rendant compte en mars dernier des résultats d'une enquête diligentée par ses soins sur les priorités à retenir par les candidats aux élections présidentielles, concernant les territoires ruraux, figurait au premier chef le problème de la Santé et de la présence médicale dans ces territoires.
" La Fédération souligne, enfin, que, co-signataire en juin, avec une quinzaine d'autres structures nationales, d'un appel à la désignation, au sein du gouvernement, d'un ministre chargé de la Ruralité, au même titre que ce qui a été concrétisé pour la Ville, elle n'a, à ce jour, enregistré aucune réponse de nature à lui donner satisfaction. "
G.G.