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Les maires ruraux à Eymet: "réveiller les endormis"
Ce sont eux qui représentent les territoires de la France profonde, mais ils n'en sont pas pour autant les mieux reconnus et les mieux récompensés. Bien souvent ils expriment leurs craintes pour l'avenir des communes prises entre les contraintes de l' Etat et des intercommunalités. Ils sont les porte-voix des citoyens ruraux aux prises avec les déserts médicaux, les problèmes de mobilité, de transports scolaires et bien d'autres. Les maires ruraux se réunissent dès vendredi en congrès national dans une de ces localités de campagne confrontée à ces réalités, Eymet, en Dordogne. Ils auront une belle occasion de faire entendre leur voix puisque la venue de quelque trois membres du gouvernement est annoncée.
C'est Dominique Faure, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ruralité, qui se rendra en Dordogne le 30 septembre et ouvrira le congrès. Elle a déclaré:
« Je suis très heureuse de me rendre en Dordogne à Eymet pour ouvrir le Congrès de l’Association des Maires Ruraux de France. Partenaire privilégié dans la co-construction de nos politiques publiques à destination des zones rurales, je travaille depuis ma nomination main dans la main avec l’association pour tenter de répondre au mieux aux enjeux qui se dressent face à nos territoires ruraux. »
D'autre part Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, se rendront dimanche 2 octobre à Eymet pour participer au grand débat. Explication:
"Au cours du Grand débat intitulé « Cinq années pour quoi faire pour les communes ? Cinq années pour faire quoi pour l’accès aux soins ? », les ministres, désireuses de travailler en étroite concertation avec l’ensemble des associations d’élus, rappelleront le souhait du Gouvernement de co-construire des politiques publiques en faveur de l’attractivité des territoires et de l’accès aux soins."
De son côté l'AMRF situe ainsi la thématique: "Un quinquennat pour quoi faire ?"
"Cinq ans passés et beaucoup de déceptions, d’absences de réponses à la hauteur des défis, de fragilisation du monde rural et de la commune, quelques satisfactions avec un Ministère, un service Ruralité à l’ANCT, des référents et un agenda rural à remplir et mettre en œuvre. Des cartes électorales de plus en plus préoccupantes, malgré les alertes adressées par l’AMRF à la presse, au champ politique, de l’Assemblée au Sénat en passant par les ministres, le Premier d’entre eux ou le Président, les messages ne passent pas ou mal et la vie de nos concitoyens ne s’améliorent pas forcément. Malgré la précision de nos propositions, l’enthousiasme des militants de la ruralité, les changements ne sont pas là quand par ailleurs on continue à affaiblir la commune et au passage désespérer ses élus qui ont la République et l’intérêt général dans la peau.
Que faire dès lors de ces 5 années pour changer la donne ? L’AMRF propose de dépoussiérer tout cela, de réveiller les endormis, de secouer la bouteille ! Il n’est plus temps d’attendre."
C'est Dominique Faure, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ruralité, qui se rendra en Dordogne le 30 septembre et ouvrira le congrès. Elle a déclaré:
« Je suis très heureuse de me rendre en Dordogne à Eymet pour ouvrir le Congrès de l’Association des Maires Ruraux de France. Partenaire privilégié dans la co-construction de nos politiques publiques à destination des zones rurales, je travaille depuis ma nomination main dans la main avec l’association pour tenter de répondre au mieux aux enjeux qui se dressent face à nos territoires ruraux. »
D'autre part Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, se rendront dimanche 2 octobre à Eymet pour participer au grand débat. Explication:
"Au cours du Grand débat intitulé « Cinq années pour quoi faire pour les communes ? Cinq années pour faire quoi pour l’accès aux soins ? », les ministres, désireuses de travailler en étroite concertation avec l’ensemble des associations d’élus, rappelleront le souhait du Gouvernement de co-construire des politiques publiques en faveur de l’attractivité des territoires et de l’accès aux soins."
De son côté l'AMRF situe ainsi la thématique: "Un quinquennat pour quoi faire ?"
"Cinq ans passés et beaucoup de déceptions, d’absences de réponses à la hauteur des défis, de fragilisation du monde rural et de la commune, quelques satisfactions avec un Ministère, un service Ruralité à l’ANCT, des référents et un agenda rural à remplir et mettre en œuvre. Des cartes électorales de plus en plus préoccupantes, malgré les alertes adressées par l’AMRF à la presse, au champ politique, de l’Assemblée au Sénat en passant par les ministres, le Premier d’entre eux ou le Président, les messages ne passent pas ou mal et la vie de nos concitoyens ne s’améliorent pas forcément. Malgré la précision de nos propositions, l’enthousiasme des militants de la ruralité, les changements ne sont pas là quand par ailleurs on continue à affaiblir la commune et au passage désespérer ses élus qui ont la République et l’intérêt général dans la peau.
Que faire dès lors de ces 5 années pour changer la donne ? L’AMRF propose de dépoussiérer tout cela, de réveiller les endormis, de secouer la bouteille ! Il n’est plus temps d’attendre."
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