Bruno Le Maire
B. LE MAIRE, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, a annoncé un plan de prévention du suicide dans le monde agricole, à Rennes, lors de son intervention en conclusion des débats sur la solitude dans le monde rural et agricole, organisés par la Société de Saint-Vincent-de-Paul, à l’occasion de la 3e rencontre nationale de la Grande cause nationale 2011. Il a confié à la MSA (Mutualité sociale agricole) le soin de mettre en œuvre ce plan qui s’intégrera dans le Programme national d’actions contre le suicide que présentera Nora BERRA, Secrétaire d’État chargée de la Santé, prochainement. Il comporte trois orientations :
Mieux connaître la réalité du suicide dans le monde agricole
Pour ce faire, Bruno LE MAIRE a demandé à la MSA et à l’InVS (Institut de veille sanitaire) de constituer un groupe de professionnels qui sera chargé d’établir des données fiables sur le suicide des agriculteurs. Ce groupe remettra sa première étude à la fin de l’année 2011. Elle permettra d’adapter les actions de prévention aux besoins d’une région ou d’un secteur professionnel, et de développer un plan global de prévention des risques psycho-sociaux et de prise en charge des agriculteurs en difficulté.
Mettre en place des dispositifs d’écoute pour les agriculteurs en situation de détresse
Pour cela, les personnels des plateformes téléphoniques des réseaux d’aides à distance spécialisés recevront dès le mois de septembre prochain des guides échanges (des scripts) adaptés aux spécificités des agriculteurs, rédigés par les équipes médico-sociales de la MSA. Les agriculteurs en détresse pourront être orientés vers la MSA qui prendra le relais pour apporter une réponse sur mesure à leurs problèmes.
Créer des cellules de prévention dans chaque caisse de la MSA pour repérer les agriculteurs en difficulté
Ces cellules regrouperont plusieurs compétences : des médecins du travail, des assistantes sociales, des conseillers en prévention des risques professionnels, des psychologues et des élus de la MSA. Elles seront chargées de repérer les agriculteurs fragiles et de prendre contact avec eux pour prévenir toute tentative de suicide. Elles suivront également les agriculteurs ayant déjà commis des tentatives de suicide par le passé afin de prévenir les récidives.
Il y aurait 400 suicides par an chez les agriculteurs, soit un par jour. Les questions de revenu pourraient elles-aussi être une des causes de désespérance. Bruno Le Maire ne l'ignore pas. Il se dit prêt à se battre en faveur de l'amélioration des conditions économiques dans le domaine agricole. La volonté c'est bien, mais les actes c'est mieux...
Mieux connaître la réalité du suicide dans le monde agricole
Pour ce faire, Bruno LE MAIRE a demandé à la MSA et à l’InVS (Institut de veille sanitaire) de constituer un groupe de professionnels qui sera chargé d’établir des données fiables sur le suicide des agriculteurs. Ce groupe remettra sa première étude à la fin de l’année 2011. Elle permettra d’adapter les actions de prévention aux besoins d’une région ou d’un secteur professionnel, et de développer un plan global de prévention des risques psycho-sociaux et de prise en charge des agriculteurs en difficulté.
Mettre en place des dispositifs d’écoute pour les agriculteurs en situation de détresse
Pour cela, les personnels des plateformes téléphoniques des réseaux d’aides à distance spécialisés recevront dès le mois de septembre prochain des guides échanges (des scripts) adaptés aux spécificités des agriculteurs, rédigés par les équipes médico-sociales de la MSA. Les agriculteurs en détresse pourront être orientés vers la MSA qui prendra le relais pour apporter une réponse sur mesure à leurs problèmes.
Créer des cellules de prévention dans chaque caisse de la MSA pour repérer les agriculteurs en difficulté
Ces cellules regrouperont plusieurs compétences : des médecins du travail, des assistantes sociales, des conseillers en prévention des risques professionnels, des psychologues et des élus de la MSA. Elles seront chargées de repérer les agriculteurs fragiles et de prendre contact avec eux pour prévenir toute tentative de suicide. Elles suivront également les agriculteurs ayant déjà commis des tentatives de suicide par le passé afin de prévenir les récidives.
Il y aurait 400 suicides par an chez les agriculteurs, soit un par jour. Les questions de revenu pourraient elles-aussi être une des causes de désespérance. Bruno Le Maire ne l'ignore pas. Il se dit prêt à se battre en faveur de l'amélioration des conditions économiques dans le domaine agricole. La volonté c'est bien, mais les actes c'est mieux...