Il était, certes, bon de se distraire, de penser à autre chose en ces temps où l'économie et même l'euro, chancellent, où la Chine domine la partie, et à un moment où le gouvernement entend nous administrer la pilule de la réforme des retraites. Les stratèges élyséens n'avaient-ils pas espéré que les performances de l'équipe de France apporteraient l'enveloppe qui la rendrait moins amère, les Français n'ayant d'yeux que pour le ballon rond? Sur ce plan il est fort à craindre que cela ne marche pas puisque il est peu probable que l'équipe de France se tire de la glaise dans laquelle elle est embourbée.
Si on en juge par les derniers évènements, il est même à craindre qu'elle s'y enfonce un peu plus. Tout cela est sans doute bien regrettable puisque la machine médiatique, suivie semble-t-il par la majorité de l'opinion , avait placé sur les épaules des bleus (ils semblent qu'ils le soient effectivement au regard du jeu d'autres équipes!) la défense de l'honneur national et la capacité de la France à marquer ces points qu'elle ne marque plus guère dans d'autres domaines. Ce report sur 11 personnes -12 avec l'entraîneur- des capacités et des forces tricolores révèle d'ailleurs la situation de manque des Français dans le domaine des satisfactions nationales, et il a de quoi alimenter une réflexion allant bien au-delà du sport. Mais avec cette coupe du monde il ne s'agit tout de même que de football, d'un ballon rond que l'on fait circuler sur le gazon et qui trompe parfois le joueur le plus averti. D'un jeu. De quelque chose qui comporte une grande part de chance et de hasard. Et il était fort imprudent d'espérer y trouver l'assurance de grands cocoricos!
Avec les "gentilles paroles" qui ont été échangées entre le sélectionneur et un certain joueur -et peut-être d'autres- la réalité du football français -mais est-ce bien mieux ailleurs? éclate au grand jour et du même coup nous montre tout le côté sur-dimensionné d'un évènement qui, du moins si on juge par les comportements de bas étage, ne secrète guère de valeurs d'exemple.
20 juin, 21H -Comme on pouvait le craindre, cette affaire prend une tournure scandaleuse. Ne pouvaient-ils pas attendre le retour à Paris pour laver le linge sale?
22 juin, 19H- C'est fait, ils ont perdu! Mais comment pouvaient-ils gagner dans ces conditions? Espérons que l'on saura tirer la leçon de tout cela...
Gilbert Garrouty
Si on en juge par les derniers évènements, il est même à craindre qu'elle s'y enfonce un peu plus. Tout cela est sans doute bien regrettable puisque la machine médiatique, suivie semble-t-il par la majorité de l'opinion , avait placé sur les épaules des bleus (ils semblent qu'ils le soient effectivement au regard du jeu d'autres équipes!) la défense de l'honneur national et la capacité de la France à marquer ces points qu'elle ne marque plus guère dans d'autres domaines. Ce report sur 11 personnes -12 avec l'entraîneur- des capacités et des forces tricolores révèle d'ailleurs la situation de manque des Français dans le domaine des satisfactions nationales, et il a de quoi alimenter une réflexion allant bien au-delà du sport. Mais avec cette coupe du monde il ne s'agit tout de même que de football, d'un ballon rond que l'on fait circuler sur le gazon et qui trompe parfois le joueur le plus averti. D'un jeu. De quelque chose qui comporte une grande part de chance et de hasard. Et il était fort imprudent d'espérer y trouver l'assurance de grands cocoricos!
Avec les "gentilles paroles" qui ont été échangées entre le sélectionneur et un certain joueur -et peut-être d'autres- la réalité du football français -mais est-ce bien mieux ailleurs? éclate au grand jour et du même coup nous montre tout le côté sur-dimensionné d'un évènement qui, du moins si on juge par les comportements de bas étage, ne secrète guère de valeurs d'exemple.
20 juin, 21H -Comme on pouvait le craindre, cette affaire prend une tournure scandaleuse. Ne pouvaient-ils pas attendre le retour à Paris pour laver le linge sale?
22 juin, 19H- C'est fait, ils ont perdu! Mais comment pouvaient-ils gagner dans ces conditions? Espérons que l'on saura tirer la leçon de tout cela...
Gilbert Garrouty