Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, a adressé un courrier au Premier ministre pour attirer son attention sur la procédure engagée par la Commission européenne concernant la chasse à la palombe au filet, une tradition profondément ancrée dans la région. En effet, la France devra bientôt se justifier devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) suite à la saisine imminente de cette dernière par la Commission européenne.
Cette procédure fait suite à plusieurs démarches de la Commission, notamment une lettre de mise en demeure en 2019 et deux avis motivés en 2020 et 2023, auxquels l'État français n'a pas répondu de manière satisfaisante. Le cœur du problème réside dans l'interdiction générale du recours au filet dans la chasse, énoncée à l'article 8 de la Directive européenne sur les oiseaux n° 2009/147/CE du 30 novembre 2009. Cependant, l'article 9 prévoit la possibilité de dérogation à cette interdiction, à condition de prouver que la chasse est pratiquée de manière sélective et sous des conditions strictement contrôlées.
Dans son courrier, Alain Rousset souligne que la chasse à la palombe au filet est pratiquée en Nouvelle-Aquitaine de manière responsable : « Les filets, leur mode de fermeture par observation, et leur mode de relevage manuel, ne sont pas létaux et ils sont sélectifs vis-à-vis des espèces », détaille-t-il. Cette méthode de capture est respectueuse des espèces et préserve l'équilibre naturel. Le prélèvement est faible, ce qui rend cette pratique totalement compatible avec les exigences de durabilité de la directive européenne".
Les fédérations de chasse, qui ne comprennent pas que l'Etat ne mette pas les moyens au service de leur défense, se disent en colère, estimant que leur savoir-faire traditionnel est en danger. Cette procédure européenne menace non seulement une tradition de chasse respectueuse de l'environnement, mais aussi des savoir-faire et une culture régionale uniques.
Alain Rousset a donc pris l'initiative d'interpeller François Bayrou et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, e la Mer et de la Pêche, afin d'obtenir un soutien ferme de l’Etat pour préserver cette forme de chasse : « Ces chasses sont menacées et avec elles ce sont des savoir-faire et une culture locale qui disparaîtront », alerte-t-il. Une intervention rapide du Premier ministre est jugée essentielle pour éviter la disparition d'une pratique séculaire.
(D'après le communiqué)
Cette procédure fait suite à plusieurs démarches de la Commission, notamment une lettre de mise en demeure en 2019 et deux avis motivés en 2020 et 2023, auxquels l'État français n'a pas répondu de manière satisfaisante. Le cœur du problème réside dans l'interdiction générale du recours au filet dans la chasse, énoncée à l'article 8 de la Directive européenne sur les oiseaux n° 2009/147/CE du 30 novembre 2009. Cependant, l'article 9 prévoit la possibilité de dérogation à cette interdiction, à condition de prouver que la chasse est pratiquée de manière sélective et sous des conditions strictement contrôlées.
Dans son courrier, Alain Rousset souligne que la chasse à la palombe au filet est pratiquée en Nouvelle-Aquitaine de manière responsable : « Les filets, leur mode de fermeture par observation, et leur mode de relevage manuel, ne sont pas létaux et ils sont sélectifs vis-à-vis des espèces », détaille-t-il. Cette méthode de capture est respectueuse des espèces et préserve l'équilibre naturel. Le prélèvement est faible, ce qui rend cette pratique totalement compatible avec les exigences de durabilité de la directive européenne".
Les fédérations de chasse, qui ne comprennent pas que l'Etat ne mette pas les moyens au service de leur défense, se disent en colère, estimant que leur savoir-faire traditionnel est en danger. Cette procédure européenne menace non seulement une tradition de chasse respectueuse de l'environnement, mais aussi des savoir-faire et une culture régionale uniques.
Alain Rousset a donc pris l'initiative d'interpeller François Bayrou et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, e la Mer et de la Pêche, afin d'obtenir un soutien ferme de l’Etat pour préserver cette forme de chasse : « Ces chasses sont menacées et avec elles ce sont des savoir-faire et une culture locale qui disparaîtront », alerte-t-il. Une intervention rapide du Premier ministre est jugée essentielle pour éviter la disparition d'une pratique séculaire.
(D'après le communiqué)