Les heureux récipiendaires; A doite Philippe Pujol (Ph Paysud)
Les quartiers difficiles de Marseille et la non moins difficile situation d'obscurantisme à l'égard de la vaccination anti-polio créée par les talibans en Afghanistan et au Pakistan ont permis à un journaliste du quotidien de gauche La Marseillaise d'une part, et à trois journalistes travaillant pour France 2 d'autre part, de monter sur le podium du Prix Albert Londres qui tenait sa session 2014 à Bordeaux. La médaille pour la presse écrite est donc revenue à Philippe Pujol, en charge depuis 10 ans de la rubrique faits divers du journal marseillais, pour une enquête en 10 volets, intitulée "Quartiers Shit". Le journaliste qui a lu un extrait de sa série après l'annonce de la récompense, écrit, a-t-il affirmé, "comme cela lui vient". On a pu constater que cela lui vient bien: le style est alerte, les phrases courtes, et les mots choisis crépitent. Son enquête comme le veut la maxime du Prix ("porter la plume dans la plaie") pointe du doigt ce qui se passe dans ces quartiers, la façon dont on y vit, mais aussi la responsabilité de tous les politiques.
Côté audio-visuel les récipiendaires sont trois:les Français Julien Fouchet, Sylvain Lepetit et le journaliste pakistanais Taha Siddiqui pour leur reportage "la Guerre de la polio" (Babel Press) diffusé par France2. Il raconte comment les talibans tentent de saboter les campagnes de vaccination des ONG.
Alain Juppé et Alain Rousset qui ont assisté à la remise du Prix Albert Londres au Palais de la Bourse de Bordeaux, ont, chacun de leur côté, évoqué le rôle difficile,et nécessaire des journalistes pour le bon fonctionnement des démocraties, mais non sans faire allusion aux tensions latentes entre ceux-ci et le monde politique. D'ailleurs la cérémonie avait été précédée d'une série de conférences qui se déroulaient à l'IJBA (Institut du Journalisme Bordeaux-Aquitaine) au cours desquelles l'exercice du métier d'informer était abordé sous divers angles, y compris dans un pays comme la Chine. Nous y reviendrons.
Côté audio-visuel les récipiendaires sont trois:les Français Julien Fouchet, Sylvain Lepetit et le journaliste pakistanais Taha Siddiqui pour leur reportage "la Guerre de la polio" (Babel Press) diffusé par France2. Il raconte comment les talibans tentent de saboter les campagnes de vaccination des ONG.
Alain Juppé et Alain Rousset qui ont assisté à la remise du Prix Albert Londres au Palais de la Bourse de Bordeaux, ont, chacun de leur côté, évoqué le rôle difficile,et nécessaire des journalistes pour le bon fonctionnement des démocraties, mais non sans faire allusion aux tensions latentes entre ceux-ci et le monde politique. D'ailleurs la cérémonie avait été précédée d'une série de conférences qui se déroulaient à l'IJBA (Institut du Journalisme Bordeaux-Aquitaine) au cours desquelles l'exercice du métier d'informer était abordé sous divers angles, y compris dans un pays comme la Chine. Nous y reviendrons.