G-E Séralini et Corinne Lepage (DR)
Le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a vient de rendre un avis qui sanctionne durement l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini publiée dans la revu américaine Food and Chemical Toxicology et qui fait ressortir les effets de la consommation de maïs génétiquement modifié pour résister à ce parasite du maïs qu'est la pyrale, ainsi qu'à une matière désherbante, le glyphosate. Cette instance a décortiqué l'ensemble des éléments de l'étude et souligné de nombreux points de la méthodologie de l 'équipe Séralini, selon elle non conformes, ou insuffisants. Pas assez de rats, des rats sujets naturellement aux tumeurs... Impossible de savoir bien sûr qui a tort et qui a raison, mais on est tout de même étonné d'un pareil réquisitoire qui réfute point par point. Séralini y est en quelque sorte considéré comme un apprenti chercheur.... Le Haut Conseil ne concède, à travers son comité d'éthique, que la nécessité de mener une étude indépendante afin de répondre aux craintes de la société. G-E Seralini commente que cela pendra au moins quatre ans, et que pendant ce temps, on continuera à consommer ces maïs. Une telle étude eut dû être faite depuis bien longtemps. Cette absence de référence officielle porte aussi à questionnement.
L'avis du HCB- "Le HCB entend les interrogations de nos concitoyens sur les conditions de réalisation des études de toxicologie aujourd’hui requises par l’évaluation réglementaire des Plantes Génétiquement Modifiées. Il s’interrogera au cours des prochains mois sur les modalités de ces évaluations. Dans l’avis rendu le 19 octobre 2012, faisant suite à une expertise pluridisciplinaire, le Comité scientifique (CS) du HCB note que le dispositif expérimental, les outils statistiques utilisés et les interprétations données par les auteurs de l’étude, souffrent de lacunes et faiblesses méthodologiques rédhibitoires, qui ne permettent pas de soutenir les conclusions avancées. Le CS en conclut que l’étude n’apporte aucune information scientifique étayée quant à l’identification d’un éventuel risque sanitaire lié à la consommation de maïs NK603, traité ou non traité avec du Roundup.
"De son coté, le Comité économique, éthique et social (CEES) du HCB observe que l’article n’est pas conclusif. Néanmoins, pour répondre aux interrogations de la société, le CEES recommande qu’une étude de long terme, indépendante, contradictoire et transparente, soit entreprise sous l’égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603."
La présidente du CRIIGEN, Corinne Lepage, continue, en revanche, à soutenir G-E Séralini. Selon elle, les critiques émises à l'encontre de l'étude devraient aussi être appliquées à celles qui ont permis la validation des OGM "et dont on constate l'extrême faiblesse". Gilles-Eric Séralini et la députée européenne Corinne Lepage répliquent en affirmant que l'insuffisance de ces études n'ont pas empêché les autorisations de mise sur le marché délivrées au niveau de l'UE....
"Que l'on décortique les études Monsanto comme les miennes" répète Gille-Eric Séralini.
L'avis du HCB- "Le HCB entend les interrogations de nos concitoyens sur les conditions de réalisation des études de toxicologie aujourd’hui requises par l’évaluation réglementaire des Plantes Génétiquement Modifiées. Il s’interrogera au cours des prochains mois sur les modalités de ces évaluations. Dans l’avis rendu le 19 octobre 2012, faisant suite à une expertise pluridisciplinaire, le Comité scientifique (CS) du HCB note que le dispositif expérimental, les outils statistiques utilisés et les interprétations données par les auteurs de l’étude, souffrent de lacunes et faiblesses méthodologiques rédhibitoires, qui ne permettent pas de soutenir les conclusions avancées. Le CS en conclut que l’étude n’apporte aucune information scientifique étayée quant à l’identification d’un éventuel risque sanitaire lié à la consommation de maïs NK603, traité ou non traité avec du Roundup.
"De son coté, le Comité économique, éthique et social (CEES) du HCB observe que l’article n’est pas conclusif. Néanmoins, pour répondre aux interrogations de la société, le CEES recommande qu’une étude de long terme, indépendante, contradictoire et transparente, soit entreprise sous l’égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603."
La présidente du CRIIGEN, Corinne Lepage, continue, en revanche, à soutenir G-E Séralini. Selon elle, les critiques émises à l'encontre de l'étude devraient aussi être appliquées à celles qui ont permis la validation des OGM "et dont on constate l'extrême faiblesse". Gilles-Eric Séralini et la députée européenne Corinne Lepage répliquent en affirmant que l'insuffisance de ces études n'ont pas empêché les autorisations de mise sur le marché délivrées au niveau de l'UE....
"Que l'on décortique les études Monsanto comme les miennes" répète Gille-Eric Séralini.