C'est une photographie de l'agriculture et de l'utilisation du territoire qui a lieu tous 10 ans: les résultats du dernier RGA (recensement général de l'agriculture )viennent d'être communiqués et mis en valeur par Bruno Le Maire à l'occasion de l'inauguration du grand salon de l'Ouest, le SPACE à Rennes. Il s'agit de premières indications qui seront précisées par la suite, et complétées par les résultats régionaux (certains sont déjà disponibles et accessibles sur Agreste). Ce recensement de la France verte qui a fait appel aux nouvelles technologies de l'informatique, ne brille pas, du moins dans sa première mouture, par un comparatif synthétique simple entre les chiffres de 2000 et ceux de 2010. En particulier en ce qui concerne les éléments clés que sont le nombre d'exploitations et la population active agricole. L'observateur doit donc aller à la pêche des résultats de 2000 et tenter de détecter les statistiques comparables dans la nouvelle livraison. Pourquoi faire simple....!
Un peu moins d’un million de femmes et d’hommes participent aujourd’hui régulièrement à l’activité agricole en France. Mais en 1999 ils étaient plus de 3 500 000 . "Depuis 2000, commente le ministère de l'agriculture, ces professionnels ont vu leur statut s’améliorer et leur protection renforcée, quelque soit leur âge ou leur sexe. Le poids du salariat s’est ainsi accru : le nombre de coexploitants déclarés est passé de 26 800 à 37 500 personnes. Cette évolution a permis notamment d’améliorer les protections juridiques et sociales des agricultrices qui représentent aujourd’hui 27% de ces professionnels. Les agriculteurs sont par ailleurs mieux formés. Au niveau baccalauréat, ils sont même plus formés que la moyenne de la population française. De même, 34% des moins de 40 ans sont issus de l’enseignement supérieur (BTS en majorité), contre 18% en 2000".
Un peu moins d’un million de femmes et d’hommes participent aujourd’hui régulièrement à l’activité agricole en France. Mais en 1999 ils étaient plus de 3 500 000 . "Depuis 2000, commente le ministère de l'agriculture, ces professionnels ont vu leur statut s’améliorer et leur protection renforcée, quelque soit leur âge ou leur sexe. Le poids du salariat s’est ainsi accru : le nombre de coexploitants déclarés est passé de 26 800 à 37 500 personnes. Cette évolution a permis notamment d’améliorer les protections juridiques et sociales des agricultrices qui représentent aujourd’hui 27% de ces professionnels. Les agriculteurs sont par ailleurs mieux formés. Au niveau baccalauréat, ils sont même plus formés que la moyenne de la population française. De même, 34% des moins de 40 ans sont issus de l’enseignement supérieur (BTS en majorité), contre 18% en 2000".
Un quart des exploitations ont disparu
"Depuis 2000, les exploitations se sont agrandies, poursuit la rue de Varenne sans citer leur nombre. La taille moyenne desexploitations est passée de 42 ha en moyenne à 55 ha en moyenne. En parallèle, le mouvement de baisse du nombre d'exploitations s’est ralenti : les exploitations agricoles ont diminué de 26 % entre 2000 et 2010, alors que leur nombre avait diminué de35 % entre 1988 et 2000. En 2010 en France, on produit de tout : céréales, fruits, maraichages, vins, élevages… 30 % des moyennes et grandes exploitations sont spécialisées en bovins, 23 % en grandes cultures et 15 % en viticulture".
Il faut donc aller chez les statisticiens agricoles (Agreste) pour trouver le nombre de ces exploitations: moins de 500 000. Elles étaient 663 000 en 2000, et plus d'un million en 1988. Un quart d'exploitations en moins en 10 ans. On se console en indiquant que les chiffres sont plus importants dans d'autres pays de l'UE. Mouvement général certes, mais en Suisse la régression n'est que de 15% sur la même période...
Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation ne souligne pas moins le rôle primordial qu'est appelé à jouer le secteur: "L’agriculture française occupe plus de la moitié du territoire national. Avec une production de 66 milliards d’euros en 20102, elle est la première de l’Union européenne. Elle constitue aussi le socle d’une des premières industries nationales, l’agro-alimentaire, et de nouvelles industries alternatives à la pétrochimie. Avec la raréfaction des énergies fossiles, l’augmentation des aléas climatiques, l’agriculture sera au coeur des enjeux économiques et environnementaux mondiaux dans les années à venir. L’agriculture doit ainsi répondre à sa vocation première qui est de nourrir la population, plus de 9 milliards d’habitants en 2050, maiségalement à ces nouveaux enjeux, au-delà de nos frontières nationales et européennes"
Mais l'agriculture française ne va-t-elle pas manquer de bras?
GG
Il faut donc aller chez les statisticiens agricoles (Agreste) pour trouver le nombre de ces exploitations: moins de 500 000. Elles étaient 663 000 en 2000, et plus d'un million en 1988. Un quart d'exploitations en moins en 10 ans. On se console en indiquant que les chiffres sont plus importants dans d'autres pays de l'UE. Mouvement général certes, mais en Suisse la régression n'est que de 15% sur la même période...
Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation ne souligne pas moins le rôle primordial qu'est appelé à jouer le secteur: "L’agriculture française occupe plus de la moitié du territoire national. Avec une production de 66 milliards d’euros en 20102, elle est la première de l’Union européenne. Elle constitue aussi le socle d’une des premières industries nationales, l’agro-alimentaire, et de nouvelles industries alternatives à la pétrochimie. Avec la raréfaction des énergies fossiles, l’augmentation des aléas climatiques, l’agriculture sera au coeur des enjeux économiques et environnementaux mondiaux dans les années à venir. L’agriculture doit ainsi répondre à sa vocation première qui est de nourrir la population, plus de 9 milliards d’habitants en 2050, maiségalement à ces nouveaux enjeux, au-delà de nos frontières nationales et européennes"
Mais l'agriculture française ne va-t-elle pas manquer de bras?
GG