Le professeur Henri Joyeux, célèbre cancérologue (Université de Montpellier) spécialiste de nutrition, professeur de médecine, et chirurgien des hôpitaux, par le canal d'une fort intéressante lettre diffuse nombre d'informations et de conseils. Sa dernière livraison est axée sur un thème assez inattendu qui montre que, dans le corps humain, la santé ne dépend pas seulement de la "mécanique " de celui-ci. Henri Joyeux évoque en effet le rôle que peuvent jouer "l'art et la spiritualité", dont la musique. C'est le Festival International de Musiques Sacrées de Fès (Maroc) auquel il se rend régulièrement en tant que conférencier qui lui a inspiré ces réflexions.
Il écrit notamment: "L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte.
Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles."
"Nous ne sommes pas qu'un amas de cellules"
Et d'ajouter: "Pour apaiser, réduire les tensions si puissantes de ce monde, point besoin d’aller très loin, à une heure et demie de Montpellier, en avion direct, low cost, vous voilà dans la ville jumelle, Fès, héritière de l’Andalousie médiévale où juifs, chrétiens et musulmans s’enrichissaient de leurs expériences et de leurs différences..."
Il poursuit ": Au festival des musiques sacrées du monde, à Fès, vous êtes emportés dans un autre monde, où vous sont offertes la paix et la santé de tout l’être. Celles dont tous les peuples rêvent.
Les musiques peuvent abattre les murs les plus tenaces de la peur, de la haine et de l’angoisse. Musiques du monde, hébraïque et chrétienne, arabo-andalouse, indienne, arabe du Maghreb et d’Iran, d’Afghanistan et du Kazakhstan, du Pakistan mais aussi de Chine, musique grégorienne et latino, euro-méditerranéenne, euro-sud-africaine et Sénégalaise sont le plus court chemin pour relier les cœurs. Un enchantement. La musique révèle le monde. De par sa dimension spirituelle et universelle, elle est un appel à la transcendance, mémoire et aspirations communes au bien-être auquel chacun aspire;(...)
Notre corps psychosomatique est plus sensible qu’il n’y paraît à tant de nourritures spirituelles.
La santé de tout notre être ne peut se limiter à quelque organe ou cellules en trop…
N’oublions pas que nous ne sommes pas qu’un amas de cellules, mais des êtres uniques et de relation, destinés au bonheur".
Espérons que les dirigeants français, européens, ou autres, qui coupent les crédits à la culture -dont aux orchestres et associations musicales- tiendront compte des réflexions du professeur Joyeux. Cela peut aider à combler le trou de la Sécurité Sociale, à préserver les emplois, et à aider au bonheur de tous...
Il écrit notamment: "L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte.
Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles."
"Nous ne sommes pas qu'un amas de cellules"
Et d'ajouter: "Pour apaiser, réduire les tensions si puissantes de ce monde, point besoin d’aller très loin, à une heure et demie de Montpellier, en avion direct, low cost, vous voilà dans la ville jumelle, Fès, héritière de l’Andalousie médiévale où juifs, chrétiens et musulmans s’enrichissaient de leurs expériences et de leurs différences..."
Il poursuit ": Au festival des musiques sacrées du monde, à Fès, vous êtes emportés dans un autre monde, où vous sont offertes la paix et la santé de tout l’être. Celles dont tous les peuples rêvent.
Les musiques peuvent abattre les murs les plus tenaces de la peur, de la haine et de l’angoisse. Musiques du monde, hébraïque et chrétienne, arabo-andalouse, indienne, arabe du Maghreb et d’Iran, d’Afghanistan et du Kazakhstan, du Pakistan mais aussi de Chine, musique grégorienne et latino, euro-méditerranéenne, euro-sud-africaine et Sénégalaise sont le plus court chemin pour relier les cœurs. Un enchantement. La musique révèle le monde. De par sa dimension spirituelle et universelle, elle est un appel à la transcendance, mémoire et aspirations communes au bien-être auquel chacun aspire;(...)
Notre corps psychosomatique est plus sensible qu’il n’y paraît à tant de nourritures spirituelles.
La santé de tout notre être ne peut se limiter à quelque organe ou cellules en trop…
N’oublions pas que nous ne sommes pas qu’un amas de cellules, mais des êtres uniques et de relation, destinés au bonheur".
Espérons que les dirigeants français, européens, ou autres, qui coupent les crédits à la culture -dont aux orchestres et associations musicales- tiendront compte des réflexions du professeur Joyeux. Cela peut aider à combler le trou de la Sécurité Sociale, à préserver les emplois, et à aider au bonheur de tous...
"L'Esprit de Fès"
La bande annonce de "l'Esprit de Fès", un beau livre écrit autour de ce Festival par son directeur artistique Faouzi Skali