Après Minh Tran Huy en 2010 pour La double vie d'Anna Song (Actes Sud), c'est Francesco Rapazzini, journaliste et écrivain, qui s'est vu remettre au Café Les Deux Magots, à Paris, voici quelques jours, le Prix Pelléas pour sa biographie parue aux Editions Perrin Damia une Diva française. Le Prix Pelléas qui a été créé en 1997 récompense un ouvrage aux qualités littéraires appliquées à la musique. Son jury est composé de musicologues et d'écrivains. Le jury actuel est formé de Alain Duault, Ivan A. Alexandre, Bertrand Dermoncourt, Benoït Duteurtre, Georges Liebert, Philippe Meyer, Marie-Aude Roux, Jean Roy, Michel Schneider. Le prix Pelléas qui est doté par le Café Les Deux Magots est remis chaque année en cet endroit à l'occasion du cocktail de lancement des Fêtes romantiques de Nohant, devenues aujourd'hui, le Festival de Nohant que nous évoquons par ailleurs. Ce festival bénéfice de la contribution d'Yves Henry, pianiste et président de Musique au Pays de George Sand et de Jean-Yves Clément, conseiller artistique du Festival et commissaire général de l'année Liszt en France. La bergerie de la demeure de George Sand, à Nohant, au coeur du Berry, transformée en un intime auditorium, accorde d'ailleurs une large place à ce dernier, comme elle l'avait fait l'an passé pour Chopin. Nohant est devenu le lieu de pélerinage des adeptes du romantisme, une sensibilité attachée à l'art musical, à la littérature, à la vie champêtre, et à la vie tout court.
Le regard sur Damia- " La vie de Marise Damien, dite Damia (1889-1978), écrit l'éditeur Perrin, fut romanesque et sulfureuse. Née à Paris dans un milieu populaire, Damia affirme très tôt son goût de l'indépendance ; adolescente rebelle, elle fréquente les milieux interlopes qui se mêlent à Paris, joyeuse capitale de la fête et du plaisir à la veille de la Grande Guerre.Elle danse, chante. On la remarque, et cette beauté intemporelle devient au temps des Années folles une véritable idole dont la célébrité dépasse les frontières de l'hexagone. Sur scène, son jeu envoûte. Damia a inventé sa propre dramaturgie, marquée par l'expressionnisme allemand : elle a le geste épuré, son corps drapé de noir mis en lumière, le regard magnétique saisissant l'auditoire subjugué par sa voix grave et mélancolique qui fait merveille dans La Veuve ou Les Goélands. Juliette Gréco et Barbara lui doivent beaucoup, moins cependant qu'Edith Piaf qui a tout pris d'elle, surtout à ses débuts...."
Le regard sur Damia- " La vie de Marise Damien, dite Damia (1889-1978), écrit l'éditeur Perrin, fut romanesque et sulfureuse. Née à Paris dans un milieu populaire, Damia affirme très tôt son goût de l'indépendance ; adolescente rebelle, elle fréquente les milieux interlopes qui se mêlent à Paris, joyeuse capitale de la fête et du plaisir à la veille de la Grande Guerre.Elle danse, chante. On la remarque, et cette beauté intemporelle devient au temps des Années folles une véritable idole dont la célébrité dépasse les frontières de l'hexagone. Sur scène, son jeu envoûte. Damia a inventé sa propre dramaturgie, marquée par l'expressionnisme allemand : elle a le geste épuré, son corps drapé de noir mis en lumière, le regard magnétique saisissant l'auditoire subjugué par sa voix grave et mélancolique qui fait merveille dans La Veuve ou Les Goélands. Juliette Gréco et Barbara lui doivent beaucoup, moins cependant qu'Edith Piaf qui a tout pris d'elle, surtout à ses débuts...."