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Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, vient de présenter son plan de renforcement de la police municipale dont la grande nouveauté est la création d'une brigade spécialisée qui sera dotée"d'armes de poing". L'actuelle situation d'insécurité conduit ainsi une municipalité à majorité écologiste à renier quelques principes, et à céder à un impératif. Le pas significatif accompli à Bordeaux l'est toutefois avec prudence. Pierre Hurmic explique en effet:
"la définition de la sécurité que je défends est globale. Réduire la question de la sécurité au seul débat sur le type d’armement de la Police municipale est un artifice électoraliste, c’est un leurre pour détourner le regard de l’essentiel, c’est une réponse politique qui seule serait d’une grande pauvreté. Le plan que nous portons est tout le contraire de cela. Il actionne tous les leviers qui sont accessibles à la collectivité locale."
Et d'ajouter:" nous créons ainsi une Brigade d’appui et de sécurisation, dont les agents, et eux seuls, seront équipés d’une arme de poing. Elle sera utilisée en dernier recours pour assurer la protection des habitants et celle des agents".
Cette brigade interviendra en appui des autres brigades la journée et sur l’ensemble de la ville en soirée. Elle s’inspire du modèle des "bobbies" anglais, dont une partie seulement est autorisée à disposer d’une arme létale.
Le plan est complété par une école de formation est par "une doctrine d'emploi précise, détaillée et rendue publique."
La poursuite du renforcement des effectifs est au programme avec la création de 10 postes par an et le lancement d’un plan de recrutement de 50 agents de Police municipale sur 18 mois. Il s’agit d’atteindre l’objectif de 210 agents de Police municipale le plus rapidement possible afin de permettre la pleine effectivité de cette nouvelle organisation.
Annoncée également l’adéquation de l’équipement des agents en fonction des missions exercées avec l’intégration de l’armement létal (pistolets semi-automatiques) pour la Brigade d’appui et de sécurisation et pour les agents les plus confrontés aux situations à risques. Des dispositions sont prises par ailleurs pour renforcer une police de proximité.
"la définition de la sécurité que je défends est globale. Réduire la question de la sécurité au seul débat sur le type d’armement de la Police municipale est un artifice électoraliste, c’est un leurre pour détourner le regard de l’essentiel, c’est une réponse politique qui seule serait d’une grande pauvreté. Le plan que nous portons est tout le contraire de cela. Il actionne tous les leviers qui sont accessibles à la collectivité locale."
Et d'ajouter:" nous créons ainsi une Brigade d’appui et de sécurisation, dont les agents, et eux seuls, seront équipés d’une arme de poing. Elle sera utilisée en dernier recours pour assurer la protection des habitants et celle des agents".
Cette brigade interviendra en appui des autres brigades la journée et sur l’ensemble de la ville en soirée. Elle s’inspire du modèle des "bobbies" anglais, dont une partie seulement est autorisée à disposer d’une arme létale.
Le plan est complété par une école de formation est par "une doctrine d'emploi précise, détaillée et rendue publique."
La poursuite du renforcement des effectifs est au programme avec la création de 10 postes par an et le lancement d’un plan de recrutement de 50 agents de Police municipale sur 18 mois. Il s’agit d’atteindre l’objectif de 210 agents de Police municipale le plus rapidement possible afin de permettre la pleine effectivité de cette nouvelle organisation.
Annoncée également l’adéquation de l’équipement des agents en fonction des missions exercées avec l’intégration de l’armement létal (pistolets semi-automatiques) pour la Brigade d’appui et de sécurisation et pour les agents les plus confrontés aux situations à risques. Des dispositions sont prises par ailleurs pour renforcer une police de proximité.