Le Premier ministre Edouard Philippe avait adressé une lettre -dans laquelle il développe les principaux arguments en faveur du 80km/h- à la FFMC (Fédération Française des Motards en colère). Mais celle-ci, vraiment en colère, persiste et signe dans sa réponse. En voici deux extraits:
"Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons l'honneur de ne pas vous demander audience.
A quoi bon ? Dès avant le 9 janvier, votre décision était prise. Sans tenir compte ni même seulement entendre en séance plénière du Conseil national de sécurité routière (CNSR) les associations qui comme la nôtre travaillent d'arrache-pied, au prix de grands sacrifices de leurs bénévoles, pour faire en sorte que les usagers comprennent et s'approprient les enjeux de sécurité routière. Non, vous, vous avez décidé, avant des échanges qui pourtant auraient pu éclairer votre démarche : nous avons fait des recherches : avant votre nomination, la sécurité routière au niveau où nous la pratiquons vous était étrangère. Par ailleurs, elle était totalement absente du programme du Président Macron, à part pour en dire qu'il était opposé à la mise en oeuvre généralisée des 80 km/h…"
"IL RESTE LA RUE"
Bien qu'elle estime nécessaire "d'échanger" la FFMC conclut ainsi sa lettre: "La balle est dans votre camp : dans l’attente de l’écoute que vous, Monsieur le 1er Ministre, nous refusez comme vous refusez d’écouter les élus de la République, députés, sénateurs, présidents de conseils départementaux, maires et surtout, la grande majorité des citoyens de notre pays, dans l’attente de cette concertation qui n’existe que dans les éléments de langage de votre gouvernement, nous nous ferons entendre par les derniers moyens d’expression que vous nous laissez : la rue."
On peut trouver l'intégralité des courriers échangés sur le site de la FFMC
"Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons l'honneur de ne pas vous demander audience.
A quoi bon ? Dès avant le 9 janvier, votre décision était prise. Sans tenir compte ni même seulement entendre en séance plénière du Conseil national de sécurité routière (CNSR) les associations qui comme la nôtre travaillent d'arrache-pied, au prix de grands sacrifices de leurs bénévoles, pour faire en sorte que les usagers comprennent et s'approprient les enjeux de sécurité routière. Non, vous, vous avez décidé, avant des échanges qui pourtant auraient pu éclairer votre démarche : nous avons fait des recherches : avant votre nomination, la sécurité routière au niveau où nous la pratiquons vous était étrangère. Par ailleurs, elle était totalement absente du programme du Président Macron, à part pour en dire qu'il était opposé à la mise en oeuvre généralisée des 80 km/h…"
"IL RESTE LA RUE"
Bien qu'elle estime nécessaire "d'échanger" la FFMC conclut ainsi sa lettre: "La balle est dans votre camp : dans l’attente de l’écoute que vous, Monsieur le 1er Ministre, nous refusez comme vous refusez d’écouter les élus de la République, députés, sénateurs, présidents de conseils départementaux, maires et surtout, la grande majorité des citoyens de notre pays, dans l’attente de cette concertation qui n’existe que dans les éléments de langage de votre gouvernement, nous nous ferons entendre par les derniers moyens d’expression que vous nous laissez : la rue."
On peut trouver l'intégralité des courriers échangés sur le site de la FFMC