Une fois de plus la Coordination Rurale, et d'autres agriculteurs, dont Sébastien Béraud, ont fait mouvement vers Paris. Stoppé dans l'Essonne un groupe d'agriculteurs de la Coordination s'est heurté à un service d'ordre intransigeant lui interdisant le passage. Mais les manifestants équipés de tracteurs contournaient par champs les camions de la gendarmerie. Un ou deux agriculteurs semblent avoir été capturés sans ménagement par les policiers qui avaient pour mission d'empêcher l'arrivée des tracteurs dans Paris.
Par ailleurs le secrétaire général de la Coordination Rurale, Christian Convers, a été "cueilli" à sa descente de voiture et gardé à vue pendant une heure, ce qu'il n'a pas du tout aimé (voir et écouter notre vidéo-son).
A la veille du renouvellement des chambres d'agriculture, la Coordination, du moins une partie de ses éléments, affichent leur détermination dans la défense d'une profession menacée par le libre-échange et le peu de soutien du monde politique. Le syndicat au bonnet jaune réclame la simplification des règles et leur harmonisation au plan européen.
Les syndicats agricoles doivent être reçus le 13 janvier à Matignon, mais côté Coordination, on clame l'urgence.
Les frictions survenues ce jour, et la décision du pouvoir d'armer "discrètement" les policiers de l'environnement ne semblent pas devoir faire retomber la colère paysanne.
G.G.
Par ailleurs le secrétaire général de la Coordination Rurale, Christian Convers, a été "cueilli" à sa descente de voiture et gardé à vue pendant une heure, ce qu'il n'a pas du tout aimé (voir et écouter notre vidéo-son).
A la veille du renouvellement des chambres d'agriculture, la Coordination, du moins une partie de ses éléments, affichent leur détermination dans la défense d'une profession menacée par le libre-échange et le peu de soutien du monde politique. Le syndicat au bonnet jaune réclame la simplification des règles et leur harmonisation au plan européen.
Les syndicats agricoles doivent être reçus le 13 janvier à Matignon, mais côté Coordination, on clame l'urgence.
Les frictions survenues ce jour, et la décision du pouvoir d'armer "discrètement" les policiers de l'environnement ne semblent pas devoir faire retomber la colère paysanne.
G.G.