La Cour d'appel administrative de Bordeaux vient de prononcer un arrêt qui suspend le projet de construction de quatre bassines (réserves d'eau), dont celle de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, laquelle a été la cible des mouvements écologistes. Ce ne sont pas cependant des considérations se rapportant à l'eau ou au réchauffement climatique qui motivent sa décision, mais les textes et conventions qui protègent rigoureusement un oiseau menacé de disparition, l'outarde canepetière. Les quatre projets en question ont été lancés sans qu'il y ait de dérogation à cette protection.
Le président des Irrigants de France, Eric Frétillère tire la leçon de ce coup d'arrêt:
« La cour administrative d’appel de Bordeaux vient de rendre sa décision sur la conformité des autorisations de construction de 16 projets de réserves sur le territoire des Deux-Sèvres. Si la conformité en matière de gestion durable et équilibrée de l’eau a été reconnue par la justice pour les 16 projets, 4 viennent d’être suspendus pour une raison administrative relative à l’absence d’une dérogation « espèces protégées » pour la protection de « l’outarde canepetière ». Irrigants de France ne conteste évidemment pas la décision de justice et tient avant tout à apporter son soutien plein et entier à l’ensemble des agriculteurs irrigants du territoire. Ils sont les premières victimes des difficultés et délais liés à cette décision administrative qui suspend la construction de projets essentiels à l’avenir de leur exploitation face aux impacts indéniables du changement climatique. Sans solution d’adaptation sur ce territoire pour assurer un accès à l’eau aux agriculteurs, c’est la mort annoncée d’un grand nombre d’exploitations, d’entreprises et de toute une économie. Si la préservation de la biodiversité et de l’environnement est une priorité pour les irrigants, produire une alimentation saine, sûre et responsable pour l’ensemble de nos concitoyens doit l’être tout autant. Aussi, Irrigants de France appelle solennellement le pouvoir politique à considérer l’agriculture comme d’intérêt général majeur au même titre que l’environnement afin de sortir d’une logique de décroissance productive irresponsable. »
Le président des Irrigants de France, Eric Frétillère tire la leçon de ce coup d'arrêt:
« La cour administrative d’appel de Bordeaux vient de rendre sa décision sur la conformité des autorisations de construction de 16 projets de réserves sur le territoire des Deux-Sèvres. Si la conformité en matière de gestion durable et équilibrée de l’eau a été reconnue par la justice pour les 16 projets, 4 viennent d’être suspendus pour une raison administrative relative à l’absence d’une dérogation « espèces protégées » pour la protection de « l’outarde canepetière ». Irrigants de France ne conteste évidemment pas la décision de justice et tient avant tout à apporter son soutien plein et entier à l’ensemble des agriculteurs irrigants du territoire. Ils sont les premières victimes des difficultés et délais liés à cette décision administrative qui suspend la construction de projets essentiels à l’avenir de leur exploitation face aux impacts indéniables du changement climatique. Sans solution d’adaptation sur ce territoire pour assurer un accès à l’eau aux agriculteurs, c’est la mort annoncée d’un grand nombre d’exploitations, d’entreprises et de toute une économie. Si la préservation de la biodiversité et de l’environnement est une priorité pour les irrigants, produire une alimentation saine, sûre et responsable pour l’ensemble de nos concitoyens doit l’être tout autant. Aussi, Irrigants de France appelle solennellement le pouvoir politique à considérer l’agriculture comme d’intérêt général majeur au même titre que l’environnement afin de sortir d’une logique de décroissance productive irresponsable. »