Rougié-Euralis: la région aidera à la reprise du site

C'est un nouveau coup dur pour Sarlat et le Périgord Noir: une entreprise de renom en matière de foie gras, Rougié, qui était devenue la propriété de la coopérative paloise Euralis a annoncé dernièrement sa fermeture, ce qui entraine la perte d'emploi pour 73 salariés. Cela fait suite à d'autres disparitions comme Périgord Tabac, ou il y a plus longtemps, Delpeyrat, autre grand du foie gras, qui a migré dans les Landes. Ainsi dans le domaine gastronomique, la réalité du terrain ne correspond pas à la légendaire réputation de ce pays. Peut-être devrait-on s'en inquiéter davantage....
En tout cas le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine qui avait été sollicité apporte une réponse aux salariés mobilisés.
À la suite de l’interpellation d’Alain Rousset par le Comité Social et Economique (CSE) de l’entreprise Rougié il y a quelques semaines, Jean-Pierre Raynaud, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’agriculture et de l’agroalimentaire, a pris contact avec les dirigeants de la coopérative Euralis.

Ils ont pu échanger sur les raisons qui motivaient la décision de fermeture du site, face aux difficultés de la filière palmipèdes à foie gras et sur les actions qui seront déployées par la coopérative en accompagnement.

Cette fermeture est en effet une décision majeure avec un impact négatif sur ce territoire déjà fragile industriellement. Elle a bien entendu des conséquences très importantes sur la vie des salariés et de l’écosystème autour de l’entreprise.

Mardi 10 décembre, Jean-Pierre Raynaud, accompagné de Benjamin Delrieux, conseiller régional et élu de territoire Périgord Noir, s’est rendu sur le site afin de rencontrer sur place les représentants du CSE de Rougié à Sarlat. Ils ont pu constater une situation tendue et un dialogue difficile entre les deux parties.

La Région, très attachée au dialogue social, demande aux dirigeants de la coopérative Euralis de mettre tous les moyens nécessaires à la hauteur des enjeux, afin que les négociations puissent aboutir rapidement et aussi sereinement que possible.

De son côté, la Région se rend disponible pour accompagner la reprise du site industriel, conformément à ses compétences économiques. Elle a pour cela demandé au service « Implantation d’entreprises » de l'agence de développement et d'innovation Nouvelle-Aquitaine de se mettre à disposition dans la recherche de repreneur.