Une bonne partie des syndicats de salariés -CGT, FO, FSU, Solidaires- les autres, dont la CFDT, tablent sur la négociation- ont relativement réussi leur journée de mobilisation contre l'austérité. De nombreux point de rassemblements, comme ici à Bordeaux, ont permis de constater que l'amertume gagne du terrain. Difficile de chiffrer le nombre des manifestants, mais à Bordeaux ils étaient plusieurs milliers, particulièrement motivés, pour un rassemblement Allées de Tourny, avant une marche dans la ville et un meeting avec prise de parole des représentants des divers syndicats, sur le Parvis des Droits de l'Homme, près du Palais de Justice. L'occasion d'exprimer un profond mécontentement , et des craintes, à l'égard de l'incidence de la loi Macron-son retrait est demandé- et de la politique gouvernementale sur l'emploi, et la sécurité de ce dernier.
On a entendu une succession d'appels à une mobilisation plus générale. Cette journée du 9 avril aura-t-elle été une répétition, une mise en jambe pour une période d'action plus intense? Le 1er mai n'est pas si loin, ainsi que ce "joli mois" qui fut, il y a plus de 40 ans, l'occasion d'un blocage sans précédent. Mais l'histoire ne se répète pas nécessairement. En 1968 le "mieux" était à l'horizon. En 2015, les perspectives sont à l'alignement salarial par le bas, lequel est imposé par la mondialisation et l'Europe. Ce qui n'annonce pas de très beaux jours pour actifs et retraités. Il se peut, de plus, que l'on ne mesure pas encore ce que sera l'incidence des réformes territoriales décidées par le gouvernement sur l'emploi. Les grandes régions vont entrainer de grande concentrations, et il serait bien surprenant que des postes, ou des contrats, ne soient pas supprimés. Une machine à faire des milliers de nouveaux sans emplois? On ne nous dit pas tout s'exclame parfois une célèbre humoriste.
G.G.
On a entendu une succession d'appels à une mobilisation plus générale. Cette journée du 9 avril aura-t-elle été une répétition, une mise en jambe pour une période d'action plus intense? Le 1er mai n'est pas si loin, ainsi que ce "joli mois" qui fut, il y a plus de 40 ans, l'occasion d'un blocage sans précédent. Mais l'histoire ne se répète pas nécessairement. En 1968 le "mieux" était à l'horizon. En 2015, les perspectives sont à l'alignement salarial par le bas, lequel est imposé par la mondialisation et l'Europe. Ce qui n'annonce pas de très beaux jours pour actifs et retraités. Il se peut, de plus, que l'on ne mesure pas encore ce que sera l'incidence des réformes territoriales décidées par le gouvernement sur l'emploi. Les grandes régions vont entrainer de grande concentrations, et il serait bien surprenant que des postes, ou des contrats, ne soient pas supprimés. Une machine à faire des milliers de nouveaux sans emplois? On ne nous dit pas tout s'exclame parfois une célèbre humoriste.
G.G.