Les Bretons auront fait reculer le gouvernement (ph copie d'écran vidéo Le Télégramme)
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, vient de prendre la disposition de sagesse qui s'imposait. Il a annoncé la suspension de la mise en place de l'écotaxe. Il s'agit, selon lui, de laisser la place au dialogue, mais pas de suppression.
"Le courage, ce n'est pas l'obstination, c'est d'écouter, de comprendre, de rechercher la solution", a-t-il affirmé au cours d'une déclaration à Matignon. J'ai décidé la suspension de la mise en oeuvre de l'écotaxe pour nous donner le temps nécessaire à un dialogue au niveau national et régional"."Suspension n'est pas suppression. Nous prendrons le temps nécessaire, elle doit être corrigée".
La révolte bretonne sur le sujet fait donc reculer le gouvernement à propos de cette mesure inadaptée, conçue, il faut le rappeler, au début de la présidence Sarkozy, (mais mise de côté) alors que l'on pouvait encore croire que la France pouvait s'offrir un tel "luxe" écologique. Comment supporter en effet , aujourd'hui, une taxation de 13 centimes au kilomètre appliquée par un système d'usine à gaz, conduisant, de plus, les poids lourds à emprunter les circuits sans portique. Il était temps que le gouvernement change son fusil d'épaule:la France profonde risquait de s'enflammer sur le sujet. Mais n'est-il pas trop tard? Le ras-le-bol fiscal et anti-taxes gagne du terrain.
A quand les encouragements, les réorientations, à coups de détaxations?
GG
"Le courage, ce n'est pas l'obstination, c'est d'écouter, de comprendre, de rechercher la solution", a-t-il affirmé au cours d'une déclaration à Matignon. J'ai décidé la suspension de la mise en oeuvre de l'écotaxe pour nous donner le temps nécessaire à un dialogue au niveau national et régional"."Suspension n'est pas suppression. Nous prendrons le temps nécessaire, elle doit être corrigée".
La révolte bretonne sur le sujet fait donc reculer le gouvernement à propos de cette mesure inadaptée, conçue, il faut le rappeler, au début de la présidence Sarkozy, (mais mise de côté) alors que l'on pouvait encore croire que la France pouvait s'offrir un tel "luxe" écologique. Comment supporter en effet , aujourd'hui, une taxation de 13 centimes au kilomètre appliquée par un système d'usine à gaz, conduisant, de plus, les poids lourds à emprunter les circuits sans portique. Il était temps que le gouvernement change son fusil d'épaule:la France profonde risquait de s'enflammer sur le sujet. Mais n'est-il pas trop tard? Le ras-le-bol fiscal et anti-taxes gagne du terrain.
A quand les encouragements, les réorientations, à coups de détaxations?
GG