Ce n'est un secret pour personne, l'hôpital va mal, et le monde des soignants vit un profond malaise. C'est bien sûr l'actuelle crise sanitaire qui fait déborder le vase en s'ajoutant de façon imprévue aux problèmes de fond existants. Le gouvernement actuel a bien tenté d'y répondre à travers son "Ségur de la santé", mais l'opération n' a pas répondu aux attentes. C'est pourquoi un collectif vient de lancer "le vrai Ségur de la Santé". Ce sera 40 jours d'échanges en live sur Internet entre des professionnels de la santé et des observateurs avant un congrès national, les 27 et 28 mars à Paris, au cours duquel une charte d'engagement sera proposée aux candidats de la présidentielle.
Au titre de ce Ségur de la santé, nombre de soignants et professions ont été déçus et l'ont même jugé insuffisant puisqu'à ce jour:
- Il n'empêche pas la fermeture des urgences
- Il n'empêche pas les déprogrammations chirurgicales
- Il n'empêche pas la fuite des professionnels des établissements de santé
- Il n'empêche pas la fermeture des lits
- Le manque de paramédicaux dans tous les établissements de santé est innombrable
- Les études de santé sont encore à revoir et la réforme faite l'année dernière est injuste et insuffisante
- Les revalorisations salariales annoncées n'ont pas été respectées
- La gouvernance est à revoir
- La permanence de soins nocturnes est tout juste abordée
- Le Ségur a oublié toutes les professions de santé en ville, dans le privé et territorial.
A travers le vrai Ségur nous devons restaurer le bouclier sanitaire des Français
Nous devons supprimer la vision d'économie marchande appliquée à la santé
Nous devons articuler la santé avec la prévention, l'éducation, l'environnement..."
- Les organisaeurs expliquent:
Au titre de ce Ségur de la santé, nombre de soignants et professions ont été déçus et l'ont même jugé insuffisant puisqu'à ce jour:
- Il n'empêche pas la fermeture des urgences
- Il n'empêche pas les déprogrammations chirurgicales
- Il n'empêche pas la fuite des professionnels des établissements de santé
- Il n'empêche pas la fermeture des lits
- Le manque de paramédicaux dans tous les établissements de santé est innombrable
- Les études de santé sont encore à revoir et la réforme faite l'année dernière est injuste et insuffisante
- Les revalorisations salariales annoncées n'ont pas été respectées
- La gouvernance est à revoir
- La permanence de soins nocturnes est tout juste abordée
- Le Ségur a oublié toutes les professions de santé en ville, dans le privé et territorial.
A travers le vrai Ségur nous devons restaurer le bouclier sanitaire des Français
Nous devons supprimer la vision d'économie marchande appliquée à la santé
Nous devons articuler la santé avec la prévention, l'éducation, l'environnement..."
"Tout est à reprendre"
Les principaux intervenants:
-Dr Olivier Joannes-Boyau chef du service réanimation CHU Bordeaux
- Pr Jean-Louis Teboul chef du service réanimation Hôpital Bicêtre
- Aurélie Gros fondatrice du mouvement "La France Vraiment"
- Dr Ludovic Toro médecin généraliste et maire de Coubron
- Dr Arnaud Chiche anesthésiste-réanimateur fondateur du "Collectif Santé en Danger"
- Audrey Baskovec infirmière
- Myriam André infirmière de bloc opératoire
- Dr Thomas Brosset chirurgien orthopédique
- Emmanuel d'Astorg Collectif national Pass Las défense des droits des étudiants 1ère année
- Nicolas Imbert directeur exécutif Green Cross France
- Pr Bruno Mégarbane chef du service réanimation hôpital Lariboisière
-Dr Frédéric Paing médecin généraliste
- Dr Jean-François Cibien médecin urgentiste
- Alexandra Veynet infirmière libérale
La première session s'est déroulée dans la soirée de lundi, et le mouvement a reçu en tant que marraine l'appui d'Anne Charlotte Valandrey. De ces premiers échanges on peut retenir les confirmations exprimées par les soignants aux prises avec les réalités. Comme (JL Teboul) le fait que des lits de réanimation soient fermés pour cause de manque de personnel, ou que l'attractivité des métiers soit en chute libre. La "marchandisation" est également déplorée, comme la pléthore administrative. Pour Oliver Joannes-Boyau l'hôpital ne peut pas être une entreprise. A ses yeux tout est à reprendre...
G.G.
-Dr Olivier Joannes-Boyau chef du service réanimation CHU Bordeaux
- Pr Jean-Louis Teboul chef du service réanimation Hôpital Bicêtre
- Aurélie Gros fondatrice du mouvement "La France Vraiment"
- Dr Ludovic Toro médecin généraliste et maire de Coubron
- Dr Arnaud Chiche anesthésiste-réanimateur fondateur du "Collectif Santé en Danger"
- Audrey Baskovec infirmière
- Myriam André infirmière de bloc opératoire
- Dr Thomas Brosset chirurgien orthopédique
- Emmanuel d'Astorg Collectif national Pass Las défense des droits des étudiants 1ère année
- Nicolas Imbert directeur exécutif Green Cross France
- Pr Bruno Mégarbane chef du service réanimation hôpital Lariboisière
-Dr Frédéric Paing médecin généraliste
- Dr Jean-François Cibien médecin urgentiste
- Alexandra Veynet infirmière libérale
La première session s'est déroulée dans la soirée de lundi, et le mouvement a reçu en tant que marraine l'appui d'Anne Charlotte Valandrey. De ces premiers échanges on peut retenir les confirmations exprimées par les soignants aux prises avec les réalités. Comme (JL Teboul) le fait que des lits de réanimation soient fermés pour cause de manque de personnel, ou que l'attractivité des métiers soit en chute libre. La "marchandisation" est également déplorée, comme la pléthore administrative. Pour Oliver Joannes-Boyau l'hôpital ne peut pas être une entreprise. A ses yeux tout est à reprendre...
G.G.