Henri Emmanuelli (DR)
Henri Emmanuelli est décédé à l'âge de 71 ans des suites d'une longue maladie. Cet homme politique très volontaire, régulièrement réélu dans les Landes, laisse un grand vide dans ce département dans lequel il a réussi à concilier son engagement socialiste et les impératifs économiques, en particulier dans le domaine agricole et agroalimentaire. Des personnalités de tous horizons lui rendent hommage au lendemain de sa disparition.
Henri Emmanuelli était aussi un homme politique qui savait assumer ses responsabilités jusqu’au bout. Il était chef de parti, 1er secrétaire du parti socialiste et il en a subi les conséquences. Cela avait créé entre nous une forme de compréhension mutuelle. Dans les moments difficiles, nous nous étions échangés des mots plutôt sympathiques."
Nous perdons l’une des figures de la politique française, l’un de ses piliers, l’un des pères du socialisme moderne en France. Un élu local d’abord, amoureux des Landes, un fier ambassadeur à la tête du Département pendant plus de dix-sept ans. Un élu de la Nation aussi qu’il a servie comme député, un défenseur infatigable de la démocratie, remarqué au perchoir de 1992 à 1993, comme ministre fidèle au Président Mitterrand de 1981 à 1986.
Henri nous gratifiait régulièrement de ses saillies engagées, celles qui traduisaient ce qu’il était vraiment : un homme de combat, juste et sincère. Un homme généreux, à l’écoute, fin et lucide dans l’analyse, au propos franc et sans langue de bois.
Je garde de lui le souvenir de rencontres puissantes : celle de cette année 2006 où invité par lui au département des Landes, il m’a laissé exprimer, au moment de l’Armagnac, mon opposition à la LGV qu’il a écoutée avec respect, considération et compréhension, alors qu’il n’était pas d’accord avec moi ; celle plus récente de la campagne des Régionales en 2015 où, à Mugron, déjà fatigué par la maladie, il a soutenu Alain Rousset dans un propos avec du fond, mais dont la forme mêlait élégance, zestes d’humour et finesse du trait...."
Alain Juppé salue la mémoire de cet « adversaire redoutable »« J’ai appris sa disparition avec tristesse. C’était un adversaire politique, dur et parfois même un peu sectaire. Il tenait son département des Landes, comme vous le savez cher à mon cœur, d’une main de fer. Un département qui s’est bien développé au cours des dernières décennies. Il laissera une marque forte sur la région Aquitaine et sur les Landes où il avait commencé sa vie politique presque en même temps que moi dans les années 70.
Henri Emmanuelli était aussi un homme politique qui savait assumer ses responsabilités jusqu’au bout. Il était chef de parti, 1er secrétaire du parti socialiste et il en a subi les conséquences. Cela avait créé entre nous une forme de compréhension mutuelle. Dans les moments difficiles, nous nous étions échangés des mots plutôt sympathiques."
Jean-Luc Gleyze :"il nous a quittés au lendemain de l’arrivée du printemps""Henri était l’un de ceux qui dans la politique ont été des êtres exceptionnels, nourris par la passion authentique de la terre et la passion profonde des Hommes.
Nous perdons l’une des figures de la politique française, l’un de ses piliers, l’un des pères du socialisme moderne en France. Un élu local d’abord, amoureux des Landes, un fier ambassadeur à la tête du Département pendant plus de dix-sept ans. Un élu de la Nation aussi qu’il a servie comme député, un défenseur infatigable de la démocratie, remarqué au perchoir de 1992 à 1993, comme ministre fidèle au Président Mitterrand de 1981 à 1986.
Henri nous gratifiait régulièrement de ses saillies engagées, celles qui traduisaient ce qu’il était vraiment : un homme de combat, juste et sincère. Un homme généreux, à l’écoute, fin et lucide dans l’analyse, au propos franc et sans langue de bois.
Je garde de lui le souvenir de rencontres puissantes : celle de cette année 2006 où invité par lui au département des Landes, il m’a laissé exprimer, au moment de l’Armagnac, mon opposition à la LGV qu’il a écoutée avec respect, considération et compréhension, alors qu’il n’était pas d’accord avec moi ; celle plus récente de la campagne des Régionales en 2015 où, à Mugron, déjà fatigué par la maladie, il a soutenu Alain Rousset dans un propos avec du fond, mais dont la forme mêlait élégance, zestes d’humour et finesse du trait...."
Le département des Landes en deuil. Conférence de presse à Mont-de-Marsan