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C'était inévitable:l'ombre des attentats a plané sur l'ouverture de ce Forum d'Avignon décentralisé, à Bordeaux. Ceci d'autant plus que parmi les participants, on relevait la présence à la tribune, de la Tunisienne Ouided Bouchamaoui, présidente du patronat de ce pays, et dans l'assistance, du vice-Premier ministre belge, deux pays durement éprouvés. "La culture c'est la vie" soulignait en lever de rideau le président du Forum Hervé Digne, reprenant les paroles de Matteo Renzi selon lequel "la beauté est plus forte que la barbarie". Et d'estimer "que la culture n'est pas un privilège, et qu'elle doit être accessible à tous". Alain Juppé, second intervenant, notait lui-aussi, que l'évènement "se tient à un moment critique", et il exprimait sa "compassion" à la Belgique. Or, à ses yeux, c'est la culture française qui est la cible du terrorisme. Mais en même temps, a souligné le maire de Bordeaux, cette culture est notre arme, et il importe de répandre "la graine du savoir".
L'ancien Premier ministre qui vise la prochaine présidentielle, a affirmé qu'il entend mettre la culture au sein "de son projet pour la France et l'Europe". Il aura un peu surpris en estimant qu'en la matière "le modèle Malraux s'épuise" et qu'il n' a pas tenu ses promesses en matière de démocratisation. Il s'agit maintenant de tenir compte du numérique et de la mondialisation, et le ministère de la culture doit s'adapter à ces défis. Pour Alain Juppé,le budget de ce ministère "doit être remis à niveau" la culture étant un investissement. On doit imaginer de nouvelles modalités d'action, mais les collectivités ne peuvent seules suppléer aux carences de l'Etat. Alain Juppé veut agir d'abord en matière d'éducation en généralisant les activités artistiques et culturelles à l'école et en intégrant dans les programmes l'histoire de l'art. Il entend par ailleurs encourager la création, et, selon lui , le meilleur moyen, c'est de la "libérer"."Je veux faire pour la culture ce que je propose pour le reste de l'économie". Il entend également faire émerger une Europe de la culture, et il propose une démarche avec l'Allemagne en matière de patrimoine.
L'ancien Premier ministre qui vise la prochaine présidentielle, a affirmé qu'il entend mettre la culture au sein "de son projet pour la France et l'Europe". Il aura un peu surpris en estimant qu'en la matière "le modèle Malraux s'épuise" et qu'il n' a pas tenu ses promesses en matière de démocratisation. Il s'agit maintenant de tenir compte du numérique et de la mondialisation, et le ministère de la culture doit s'adapter à ces défis. Pour Alain Juppé,le budget de ce ministère "doit être remis à niveau" la culture étant un investissement. On doit imaginer de nouvelles modalités d'action, mais les collectivités ne peuvent seules suppléer aux carences de l'Etat. Alain Juppé veut agir d'abord en matière d'éducation en généralisant les activités artistiques et culturelles à l'école et en intégrant dans les programmes l'histoire de l'art. Il entend par ailleurs encourager la création, et, selon lui , le meilleur moyen, c'est de la "libérer"."Je veux faire pour la culture ce que je propose pour le reste de l'économie". Il entend également faire émerger une Europe de la culture, et il propose une démarche avec l'Allemagne en matière de patrimoine.
Michel Onfray demande du temps à la télévision pour la culture
Ouided Bouchamaoui, a évoqué de son côté, l'évolution positive vécue par la Tunisie, indiquant au passage qu'il faut une solution positive en Libye. Elle relativise toutefois le rôle bénéfique de la culture:"la culture contre le terrorisme, oui, mais ce n'est pas suffisant". L'imam de Bordeaux Tareq Oubrou, estime pour sa part que la culture c'est aussi savoir "cultiver les différences". Il souligne l'impact de la mondialisation et exprime des réserves sur la culture des algorithmes . Mais ne s'exprime pas sur ce que doit être le rôle de l'Etat en matière culturelle..
Pour l'écrivain et philosophe Michel Onfray, la culture ça coûte, et c'est aussi une question d'argent. Il reconnait qu'il a de la chance:ses propres livres se vendent, et il soutient que c'est parce que un jour, il a pu envoyer un livre par la poste à un éditeur. Aujourd'hui, à l'ère du numérique il en eut été autrement, sa première oeuvre ayant pu être noyée dans la masse. Dans le contexte actuel nombre d'auteurs restent ainsi sur le bord du chemin.. Michel Onfray suggère d'encourager les initiatives régionales pour ne plus subir les choix de deux trois personnes parisiennes, "les copains et les coquins". Exprimant de la nostalgie pour des émissions culturelles disparues, il réclame du temps pour la culture à la télévision....
-Le prix de la start-up culturelle est attribué à la plateforme musicale collaborative Jamshake
-Le prix du public revient à Delight
G.G.
PAYSUD REPREND LA DIFFUSION DES DEBATS EN DIRECT EN PAGE D'ACCUEIL
Pour l'écrivain et philosophe Michel Onfray, la culture ça coûte, et c'est aussi une question d'argent. Il reconnait qu'il a de la chance:ses propres livres se vendent, et il soutient que c'est parce que un jour, il a pu envoyer un livre par la poste à un éditeur. Aujourd'hui, à l'ère du numérique il en eut été autrement, sa première oeuvre ayant pu être noyée dans la masse. Dans le contexte actuel nombre d'auteurs restent ainsi sur le bord du chemin.. Michel Onfray suggère d'encourager les initiatives régionales pour ne plus subir les choix de deux trois personnes parisiennes, "les copains et les coquins". Exprimant de la nostalgie pour des émissions culturelles disparues, il réclame du temps pour la culture à la télévision....
- LES START-UP RECOMPENSEES
-Le prix de la start-up culturelle est attribué à la plateforme musicale collaborative Jamshake
-Le prix du public revient à Delight
G.G.
PAYSUD REPREND LA DIFFUSION DES DEBATS EN DIRECT EN PAGE D'ACCUEIL