Gironde:"la goutte de vin qui fait déborder la cuve"
« Bordeaux et ses viticulteurs en péril ». C'est ce que considèrent la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs dans un communiqué commun. Ils ajoutent:
"Alors que le négoce bordelais affirme régulièrement ne pas acheter de vins à vil prix, nous apprenons que de gros metteurs en marché font des appels d’offres (« verbaux » bien entendu !), à des prix intolérables pour du Bordeaux 2009 ! Cette provocation insupportable pourrait très bien être la goutte de vin qui fait déborder la cuve. Nous constatons une fois de plus, l'obstination de ces « membres » de la filière viticole bordelaise à pratiquer une politique du moins disant aberrante !
L'économie et l'équilibre de notre département se fragilisent chaque jour un peu plus sous l'effet de cette logique commerciale irréfléchie et destructrice. Que va-t-il rester à court terme des 60 000 emplois générés par les plus de 8 000 exploitations viticoles girondines ?
Pourra-t-on encore longtemps contenir les mouvements de colère des viticulteurs ? Non seulement, ils ne vivent plus de leur métier, mais ils subissent au quotidien la pression des banques et des fournisseurs malheureusement impayés! Maintes fois, JA et la FDSEA de la Gironde ont alerté les pouvoirs publics et l’interprofession. Il semble désormais que le poids économique et social de la production viticole ne mérite pas leur écoute, encore moins la mise en place des mesures nécessaires à son maintien !
Des prix toujours plus bas ne sont plus le reflet de la qualité de nos AOC. La filière viticole bordelaise, en particulier les Bordeaux, se voit ici décrédibilisée par des«industriels», inconscients de scier la branche sur laquelle ils sont assis. JA et FDSEA demandent une nouvelle fois que le négoce et les courtiers cessent de pratiquer cette braderie infernale, qui n’a d’autre effet que d’exterminer les producteurs ! Il en va de la survie de toute une production mais également et surtout d’une région agricole !"
"Alors que le négoce bordelais affirme régulièrement ne pas acheter de vins à vil prix, nous apprenons que de gros metteurs en marché font des appels d’offres (« verbaux » bien entendu !), à des prix intolérables pour du Bordeaux 2009 ! Cette provocation insupportable pourrait très bien être la goutte de vin qui fait déborder la cuve. Nous constatons une fois de plus, l'obstination de ces « membres » de la filière viticole bordelaise à pratiquer une politique du moins disant aberrante !
L'économie et l'équilibre de notre département se fragilisent chaque jour un peu plus sous l'effet de cette logique commerciale irréfléchie et destructrice. Que va-t-il rester à court terme des 60 000 emplois générés par les plus de 8 000 exploitations viticoles girondines ?
Pourra-t-on encore longtemps contenir les mouvements de colère des viticulteurs ? Non seulement, ils ne vivent plus de leur métier, mais ils subissent au quotidien la pression des banques et des fournisseurs malheureusement impayés! Maintes fois, JA et la FDSEA de la Gironde ont alerté les pouvoirs publics et l’interprofession. Il semble désormais que le poids économique et social de la production viticole ne mérite pas leur écoute, encore moins la mise en place des mesures nécessaires à son maintien !
Des prix toujours plus bas ne sont plus le reflet de la qualité de nos AOC. La filière viticole bordelaise, en particulier les Bordeaux, se voit ici décrédibilisée par des«industriels», inconscients de scier la branche sur laquelle ils sont assis. JA et FDSEA demandent une nouvelle fois que le négoce et les courtiers cessent de pratiquer cette braderie infernale, qui n’a d’autre effet que d’exterminer les producteurs ! Il en va de la survie de toute une production mais également et surtout d’une région agricole !"
Lot-et-Garonne:"la guerre de l'eau aura bien lieu"
La présidente de la Coordination Rurale de Lot-et-Garonne, Sylvie Girard, estime elle "que la guerre de l'eau aura bien lieu". Elle explique "Lors de sa récente visite dans le département, les déclarations du Président de la République concernant l'irrigation avaient fait naître en nous un peu l'espoir puisque ses positions allaient clairement vers un soutien à la création de réserves supplémentaires et un appel à reconsidérer la question du partage des eaux sur l’ensemble du bassin Adour Garonne.
"Or, à peine ces paroles atteignaient-elles nos oreilles que devant nos yeux arrivait une lettre du ministère de l'écologie signée des mains de Mr Borloo et Mme Jouanno nous signalant " qu'il n'était pas envisageable que les textes législatifs et réglementaires subissent la moindre évolution concernant l'irrigation" et que l'étude socio-économique demandée lors de la manifestation de Toulouse ne retarderait pas le calendrier de mise en place des nouvelles dispositions.
"Ces problèmes de communication laissent circonspecte la Coordination Rurale qui en a fait part au conseiller de Mr Borloo qu’elle a rencontré le vendredi 28 mai en lui réaffirmant sa détermination sans faille pour tout ce qui concerne l’irrigation dans notre département.
"Si les mesures envisagées (réduction de 30% des volumes d’eau pour irriguer) sur le Bassin Adour Garonne ne sont pas reconsidérées, la position de l’Administration sur la création de lac assouplie, la Guerre de l’Eau aura bien lieu, ici et pas au Moyen Orient."
"Or, à peine ces paroles atteignaient-elles nos oreilles que devant nos yeux arrivait une lettre du ministère de l'écologie signée des mains de Mr Borloo et Mme Jouanno nous signalant " qu'il n'était pas envisageable que les textes législatifs et réglementaires subissent la moindre évolution concernant l'irrigation" et que l'étude socio-économique demandée lors de la manifestation de Toulouse ne retarderait pas le calendrier de mise en place des nouvelles dispositions.
"Ces problèmes de communication laissent circonspecte la Coordination Rurale qui en a fait part au conseiller de Mr Borloo qu’elle a rencontré le vendredi 28 mai en lui réaffirmant sa détermination sans faille pour tout ce qui concerne l’irrigation dans notre département.
"Si les mesures envisagées (réduction de 30% des volumes d’eau pour irriguer) sur le Bassin Adour Garonne ne sont pas reconsidérées, la position de l’Administration sur la création de lac assouplie, la Guerre de l’Eau aura bien lieu, ici et pas au Moyen Orient."