David Pujadas (DR)
Le monde médiatique parisien, accomplissait ce jeudi un retour sur lui même dans le cadre de l'opération Médias en Seine relayée par visio. Un vrai festival de conférences dans le cadre d'une réflexion mise en scène parle journal Les Echos et France Info. Les divers thèmes se rapportant à l'information y ont été passés en revue avec la contribution de dirigeants de la presse, y compris ceux de la télévision et de la radio. L'occasion pour l'observateur de constater que dans le domaine de l'information rien n'est simple en ces temps de mutation si ce n'est de tensions, et que aussi bien les rédacteurs que les PDG s'interrogent sur le présent et sur l'avenir.
On remarquera que cette réflexion n'intégrait pas de voix provenant des territoires et de la France profonde, alors que tous les médias nationaux diffusent vers ces populations. Nous nous sommes quant à nous intéressé au débat auquel participaient notamment Léa Salamé et David Pujadas "Les émissions politiques fabriquent-elles de la démocratie ?"
La télévision exerce de toute évidence une influence sur les choix politiques, et elle pourrait favoriser la démocratie si elle respectait mieux les droits d'expression et ne tombait pas dans le panneau de la communication. Disons-le cela n'a pas été abordé aussi clairement. David Pujadas a relativisé l'impact de l'audio-visuel et de la presse citant en exemple le référendum de 2005, les Français ayant répondu non à la constitution européenne"alors que 90% des journalistes étaient étaient favorables au oui". Se pose aussi la question de l'abstentionnisme croissant.
Il existe aujourd'hui comme un malaise, les médias traditionnels étant confrontés à une certaine désaffection. Léa Salamé se désespère de pouvoir trouver les moyens de faire revenir le public. Logiquement en plein confinement les chiffres de téléspectateurs devant leur télé devraient exploser. Or, Léa Salamé a indiqué avoir, pour une soirée totalisé l'audience de l'ensemble des chaînes. Elle a obtenu 25 millions. de personnes. 40 millions de Français avaient une autre occupation. Voila qui désigne aux sondeurs un terrain à exploiter. On imagine que nombre de Français zappent de réseaux sociaux en Youtube, et autre plateformes et s'affranchissent d'une information dictée et éloignée de leurs préoccupations.
G.G.
On remarquera que cette réflexion n'intégrait pas de voix provenant des territoires et de la France profonde, alors que tous les médias nationaux diffusent vers ces populations. Nous nous sommes quant à nous intéressé au débat auquel participaient notamment Léa Salamé et David Pujadas "Les émissions politiques fabriquent-elles de la démocratie ?"
La télévision exerce de toute évidence une influence sur les choix politiques, et elle pourrait favoriser la démocratie si elle respectait mieux les droits d'expression et ne tombait pas dans le panneau de la communication. Disons-le cela n'a pas été abordé aussi clairement. David Pujadas a relativisé l'impact de l'audio-visuel et de la presse citant en exemple le référendum de 2005, les Français ayant répondu non à la constitution européenne"alors que 90% des journalistes étaient étaient favorables au oui". Se pose aussi la question de l'abstentionnisme croissant.
Il existe aujourd'hui comme un malaise, les médias traditionnels étant confrontés à une certaine désaffection. Léa Salamé se désespère de pouvoir trouver les moyens de faire revenir le public. Logiquement en plein confinement les chiffres de téléspectateurs devant leur télé devraient exploser. Or, Léa Salamé a indiqué avoir, pour une soirée totalisé l'audience de l'ensemble des chaînes. Elle a obtenu 25 millions. de personnes. 40 millions de Français avaient une autre occupation. Voila qui désigne aux sondeurs un terrain à exploiter. On imagine que nombre de Français zappent de réseaux sociaux en Youtube, et autre plateformes et s'affranchissent d'une information dictée et éloignée de leurs préoccupations.
G.G.