Bruno Retailleau (ph Sénat)
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains du Sénat communique:
"La réforme des retraites prend un bien mauvais départ.
D’abord parce que le Président de la République s’est piégé lui-même en refusant d’envisager l’allongement du temps de travail des actifs comme cela est le cas partout dans le monde. La conséquence c’est que la réforme du gouvernement se résume à une course aux économies sur le dos des retraités.
Ensuite, parce que le gouvernement a une obsession : les retraités seraient des nantis privilégiés. C’est oublier un peu vite que le niveau moyen des ressources des retraités n’est, en France, que de 200€ supérieur au seuil de pauvreté et que, depuis 2013, les retraites ont baissé de 13%.
Après la hausse de la CSG, les propos récents de Christophe Castaner illustrent parfaitement la question. Les pensions de réversion sont une variable d’ajustement comme une autre, elles devront générer des économies.
Notre système de retraite est basé sur la solidarité entre générations. Le discours du gouvernement qui installe l’idée que les retraités coûtent trop cher et appauvrissent les actifs est un coup de poignard porté à la solidarité nationale.
Cette réthorique du nouveau monde qui accable l’ancien monde de tous les maux est aussi dangereuse qu’approximative. Elle oppose les uns aux autres, crée des fractures, là où le devoir du gouvernement serait de rassembler et de considérer qu’une vie de travail mérite autre chose que de la défiance.
Pour La République en marche, les retraités sont l’ancien monde et ils doivent payer. Le gouvernement oublie que notre modèle fait de la France un pays qui affiche pour les personnes retraitées un des taux les plus bas de pauvreté en Europe.
Je mets en garde le gouvernement contre la réforme de rupture qu’il se prépare à imposer aux Français !
Pour La République en marche, les retraités sont l’ancien monde et ils doivent payer. Le gouvernement oublie que notre modèle fait de la France un pays qui affiche pour les personnes retraités un des taux les plus bas de pauvreté en Europe.
Je mets en garde le gouvernement contre la réforme de rupture qu’il se prépare à imposer aux Français ! "
"La réforme des retraites prend un bien mauvais départ.
D’abord parce que le Président de la République s’est piégé lui-même en refusant d’envisager l’allongement du temps de travail des actifs comme cela est le cas partout dans le monde. La conséquence c’est que la réforme du gouvernement se résume à une course aux économies sur le dos des retraités.
Ensuite, parce que le gouvernement a une obsession : les retraités seraient des nantis privilégiés. C’est oublier un peu vite que le niveau moyen des ressources des retraités n’est, en France, que de 200€ supérieur au seuil de pauvreté et que, depuis 2013, les retraites ont baissé de 13%.
Après la hausse de la CSG, les propos récents de Christophe Castaner illustrent parfaitement la question. Les pensions de réversion sont une variable d’ajustement comme une autre, elles devront générer des économies.
Notre système de retraite est basé sur la solidarité entre générations. Le discours du gouvernement qui installe l’idée que les retraités coûtent trop cher et appauvrissent les actifs est un coup de poignard porté à la solidarité nationale.
Cette réthorique du nouveau monde qui accable l’ancien monde de tous les maux est aussi dangereuse qu’approximative. Elle oppose les uns aux autres, crée des fractures, là où le devoir du gouvernement serait de rassembler et de considérer qu’une vie de travail mérite autre chose que de la défiance.
Pour La République en marche, les retraités sont l’ancien monde et ils doivent payer. Le gouvernement oublie que notre modèle fait de la France un pays qui affiche pour les personnes retraitées un des taux les plus bas de pauvreté en Europe.
Je mets en garde le gouvernement contre la réforme de rupture qu’il se prépare à imposer aux Français !
Pour La République en marche, les retraités sont l’ancien monde et ils doivent payer. Le gouvernement oublie que notre modèle fait de la France un pays qui affiche pour les personnes retraités un des taux les plus bas de pauvreté en Europe.
Je mets en garde le gouvernement contre la réforme de rupture qu’il se prépare à imposer aux Français ! "