La société PHYTINOVE, installée à Artigues près de Bordeaux, développe un portefeuille de protéines recombinantes pour le diagnostic et la thérapeutique. Dans le cadre de ce programme, elle utilise un outil inattendu: le tabac qui s'avère un super bioréacteur très compétitif.
PHYTINOVE créée en 2002, est une "Jeune pousse" ou "Start-up", qui maîtrise parfaitement l'utilisation du tabac, plante considérée comme stratégique, et performante pour la production de protéines recombinantes à applications pharmaceutiques. Son gérant et conseiller scientifique est Jean-Henri BEZIAN, professeur d’immunologie considéré comme « l’avocat du tabac thérapeutique » perspective qui a conduit des journaux à titrer déjà en 2005 "quand le tabac pourra guérir du cancer ». Jean-Henri BEZIAN veut ainsi démontrer les vertus d'une plante qui a plutôt mauvaise presse. Il teste, sur des plants de tabac, des molécules anticancer et antisida mises au point par l'Institut Pasteur.
Pourquoi le tabac ? Parce qu'il présente, entre autres, l'énorme avantage de la biosécurité : les plantes ne transmettent aucune maladie infectieuse, contrairement aux hommes et aux animaux. De plus, l’existence chez le tabac, de variétés dites « mâle-stériles » a l’avantage de ne pas émettre de pollen, ce qui évite toute polémique avec les écologistes opposés aux plantes génétiquement modifiées. Enfin les tabacs peuvent être cultivés sous serres.
PHYTINOVE créée en 2002, est une "Jeune pousse" ou "Start-up", qui maîtrise parfaitement l'utilisation du tabac, plante considérée comme stratégique, et performante pour la production de protéines recombinantes à applications pharmaceutiques. Son gérant et conseiller scientifique est Jean-Henri BEZIAN, professeur d’immunologie considéré comme « l’avocat du tabac thérapeutique » perspective qui a conduit des journaux à titrer déjà en 2005 "quand le tabac pourra guérir du cancer ». Jean-Henri BEZIAN veut ainsi démontrer les vertus d'une plante qui a plutôt mauvaise presse. Il teste, sur des plants de tabac, des molécules anticancer et antisida mises au point par l'Institut Pasteur.
Pourquoi le tabac ? Parce qu'il présente, entre autres, l'énorme avantage de la biosécurité : les plantes ne transmettent aucune maladie infectieuse, contrairement aux hommes et aux animaux. De plus, l’existence chez le tabac, de variétés dites « mâle-stériles » a l’avantage de ne pas émettre de pollen, ce qui évite toute polémique avec les écologistes opposés aux plantes génétiquement modifiées. Enfin les tabacs peuvent être cultivés sous serres.
Un projet européen
L'initiative se situe en fait dans le cadre d'un projet européen qui vise a la reconversion d’une partie des tabaculteurs. La tabaculture en crise recherche de nouveaux marchés et c’est dans ce cadre que Phytinove avec l’ANITTA (Association Nationale Interprofessionnelle et technique du Tabac), coordinateur du projet, l’Institut Pasteur et l’INRA ont obtenu le financement d’un projet qui vise la production de protéines recombinantes dans le tabac à des fins thérapeutiques. Ce projet démarré en juillet 2007 se terminera en janvier 2010. Le comité de pilotage vient de se réunir, sous la présidence de J-H BEZIAN à Bordeaux pour faire le point des travaux. Les premiers résultats sont particulièrement encourageants et le comité a pu visiter notamment la serre qui permettra de cultiver dès le mois d’août les premiers tabacs issus des recherches menées pour produire une molécule antisida. Cependant les responsables de Phytinove précisent qu’aucun médicament ne devrait voir le jour avant, au moins, cinq à dix ans.
L’équipe Phytinove est une petite équipe dont le professeur J-H BEZIAN a été l’initiateur.Elle compte 7 personnes -dont Sylvie Comeau, docteur en sciences, chef de projet- et bénéficie des collaborations avec l’Université de Bordeaux 2.
Notre photo : J-H BEZIAN et S .COMEAU
L’équipe Phytinove est une petite équipe dont le professeur J-H BEZIAN a été l’initiateur.Elle compte 7 personnes -dont Sylvie Comeau, docteur en sciences, chef de projet- et bénéficie des collaborations avec l’Université de Bordeaux 2.
Notre photo : J-H BEZIAN et S .COMEAU