Ph RD (clicquer pour agrandir)
La visite des essais de l’ANITTA (Association Nationale Interprofessionnelle et Technique du Tabac), qui a eu lieu le 9 août 2012 est un rendez-vous annuel incontournable des professionnels de la tabaculture. C’est l’occasion de se réunir sur le site expérimental du domaine de la Tour à Bergerac, pour faire le point des expérimentations, des inquiétudes; mais aussi des progrès et d’envisager l’avenir de la culture.
L’expérimentation-tabacole sur le site de Bergerac : Devant de nombreux partenaires professionnels, présidents de coopératives tabacoles dont R. Losser , Président de France-Tabac et ANITTA, M. Bourgeois, représentant le conseil général et la mairie de Bergerac, J. Mathieu, directeur d’Arvalis, de responsables Suisses de la SOTA, et de représentants de l’Institut du tabac (ITG), Daniel Gasparini, vice-président de l’ANITTA a rappelé brièvement l’historique du site de 50 ha qui appartient à la SCI de la Chataigneraie et qui regroupe l’ANITTA, ARVALIS –Institut du Végétal et l’Institut du tabac (Groupe Imperial Tobacco) depuis 2004. D. Gasparini a insisté, notamment, sur le dossier du renouvellement de la qualification de l’ANITTA en tant qu’Institut technique agricole (ITA) et d’un rapprochement probable avec une autre structure plus importante. Ensuite, il a invité le groupe à se diriger vers une visite des essais au champ (variétés nouvelles, protection des cultures, production de tabac « bio », ...) sous la conduite des chefs de projets de l’ANITTA..
Lors de la visite des essais variétaux la question de l’avenir de la recherche variétale avec l’annonce récente faite par Imperial Tobacco sur le devenir l’Institut était dans tous les esprits. L’ITB, créé il y a plus de 80 ans sur le site, est connu et reconnu, mondialement pour ses recherches sur la plante de tabac et son amélioration.
Lors de la visite des essais variétaux la question de l’avenir de la recherche variétale avec l’annonce récente faite par Imperial Tobacco sur le devenir l’Institut était dans tous les esprits. L’ITB, créé il y a plus de 80 ans sur le site, est connu et reconnu, mondialement pour ses recherches sur la plante de tabac et son amélioration.
Pour demeurer compétitifs
La mécanisation de la récolte du tabac en tige : La production des tabacs récoltés en tige et séché à l’air naturel, comme le Burley, demande beaucoup de main-d’œuvre surtout pour la récolte et la mise à la pente (1 ha nécessite 8 jours pour 4 pers.). Pour rester compétitifs, tout en maintenant un haut niveau qualitatif, les tabaculteurs français recherchent tous les moyens pour réduire les coûts et la mécanisation de la production est devenue l’une de leurs priorités. Après les premiers essais encourageants réalisés en 2011, Périgord Tabac a décidé de mettre tous les moyens en œuvre pour moderniser la production de tabac en tiges, comme le souligne D.Ther, directeur de la coopérative.
Une production qui représente 450 ha pour la Coopérative, pour 280 ha de Virginie. Pour mémoire en Dordogne, on cultive 250 ha de Burley pour 10 ha de Virginie. En 2012, deux machines à récolter de fabrication américaine ont été achetées par une CUMA et mises à la disposition des producteurs des Coopératives tabacoles de l’Ouest, Sud-Ouest et Sud-Est. Cette machine est capable de récolter 1 ha en 5 heures avec seulement 2 personnes. Le tabac est mis sous cadre dans le champ où il reste quelques jours avant d’être protégé par une bâche et séché à l’air naturel. Le 9 août, cette machine récoltait le champ de Burley de J. Beaudoin, planteur de tabac près de Bergerac, vice-président de l’ANITTA et président de Périgord Tabac (Photo). Si pour 2012, 90 ha seront récoltés avec les deux machines, pour 2013, D. Ther précise que l’objectif est de 180 ha.
Les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en pleine mutation et en crise. Mais les producteurs, responsables professionnels ne veulent pas baisser les bras et cherchent à rester concurrentiels face aux importations de tabac en provenance de pays à bas coût de main-d’œuvre. Les tabaculteurs ne veulent pas tourner une page d’une histoire qui a commencé il y a plus de trois siècles. C’était en 1637 à Clairac, près de Tonneins, en Lot & Garonne avec les premières cultures « industrielles » de tabac. Dans le Sud-Ouest, le tabac a toujours joué un rôle non négligeable dans l’économie et reste un facteur important de vie rurale.
Notre photo : Présentation des essais au champ (en haut) et machine à récolter le tabac en tige en présence de R.LOSSER, président de France Tabac et de l’ANITTA (à gauche) et de J.BEAUDOIN, tabaculteur et président de Périgord-Tabac (à droite)
Plus d’infos : www.anitta.fr
René DELON
Une production qui représente 450 ha pour la Coopérative, pour 280 ha de Virginie. Pour mémoire en Dordogne, on cultive 250 ha de Burley pour 10 ha de Virginie. En 2012, deux machines à récolter de fabrication américaine ont été achetées par une CUMA et mises à la disposition des producteurs des Coopératives tabacoles de l’Ouest, Sud-Ouest et Sud-Est. Cette machine est capable de récolter 1 ha en 5 heures avec seulement 2 personnes. Le tabac est mis sous cadre dans le champ où il reste quelques jours avant d’être protégé par une bâche et séché à l’air naturel. Le 9 août, cette machine récoltait le champ de Burley de J. Beaudoin, planteur de tabac près de Bergerac, vice-président de l’ANITTA et président de Périgord Tabac (Photo). Si pour 2012, 90 ha seront récoltés avec les deux machines, pour 2013, D. Ther précise que l’objectif est de 180 ha.
Les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en pleine mutation et en crise. Mais les producteurs, responsables professionnels ne veulent pas baisser les bras et cherchent à rester concurrentiels face aux importations de tabac en provenance de pays à bas coût de main-d’œuvre. Les tabaculteurs ne veulent pas tourner une page d’une histoire qui a commencé il y a plus de trois siècles. C’était en 1637 à Clairac, près de Tonneins, en Lot & Garonne avec les premières cultures « industrielles » de tabac. Dans le Sud-Ouest, le tabac a toujours joué un rôle non négligeable dans l’économie et reste un facteur important de vie rurale.
Notre photo : Présentation des essais au champ (en haut) et machine à récolter le tabac en tige en présence de R.LOSSER, président de France Tabac et de l’ANITTA (à gauche) et de J.BEAUDOIN, tabaculteur et président de Périgord-Tabac (à droite)
Plus d’infos : www.anitta.fr
René DELON