Ph FNE
Il y a un an de cela le jeune Rémi Fraisse payait de sa vie sa mobilisation contre le projet de barrage de Sivens, dans le Tarn, au cours d'un affrontement avec les gendarmes. Malheur et fatalité dans la défense d'une cause ne justifiant pas un tel sacrifice. En ce dimanche d'automne ses amis écologistes ont salué sa mémoire. Plus de 300 personnes se sont rendues sur le site de Sivens pour se souvenir et observer une minute de silence. Un autre mouvement de recueillement a eu lieu sur les bords du lac de Plaisance-du-Touch, en Haute-Garonne.
De son côté France Nature Environnement rappelle que "membre de France Nature Environnement, Rémi manifestait contre ce projet de barrage aussi aberrant qu’inutile". FNE ajoute qu'elle " a choisi de projeter sur différents lieux symboliques, à Paris et Toulouse, la renoncule à feuille d’ophioglosse à laquelle s’intéressait Rémi en tant que botaniste".
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE poursuit :« cet hommage est pour nous l’occasion de rappeler que le choc de démocratie tant attendu n’est toujours pas arrivé. Tant que la concertation accompagnant les grands projets d’aménagement ne sera que de façade, l’Etat devra faire face à une opposition parfois violente entre partisans et opposants d’un projet. C’est l’intérêt général qui doit conditionner la politique d’aménagement de notre territoire. Cette plante doit devenir le symbole du droit à la parole et d’une démocratie participative inspirant la démocratie représentative.»
De son côté France Nature Environnement rappelle que "membre de France Nature Environnement, Rémi manifestait contre ce projet de barrage aussi aberrant qu’inutile". FNE ajoute qu'elle " a choisi de projeter sur différents lieux symboliques, à Paris et Toulouse, la renoncule à feuille d’ophioglosse à laquelle s’intéressait Rémi en tant que botaniste".
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE poursuit :« cet hommage est pour nous l’occasion de rappeler que le choc de démocratie tant attendu n’est toujours pas arrivé. Tant que la concertation accompagnant les grands projets d’aménagement ne sera que de façade, l’Etat devra faire face à une opposition parfois violente entre partisans et opposants d’un projet. C’est l’intérêt général qui doit conditionner la politique d’aménagement de notre territoire. Cette plante doit devenir le symbole du droit à la parole et d’une démocratie participative inspirant la démocratie représentative.»