Un colloque européen qui s'est déroulé dernièrement à Montpellier a eu au moins le mérite de confirmer le lien existant entre l'agriculture et le concept de biodiversité. Ce sont les partenaires du projet LIFE Biodiv’Paysanne qui ont réuni lors d’un séminaire européen une centaine de participants issus de divers pays (Royaume-Uni, Lituanie, Ukraine, Espagne, Belgique, Allemagne, Roumanie, France,…) représentant des élus, des institutions, des gestionnaires d'espaces nature, des acteurs du monde agricole (associations, paysans). Ces 3 jours passés sur la commune de Saint-Martin-de-Londres (34) avait pour objectif de rassembler des acteurs européens défendant une agriculture respectueuse de l'environnement afin d’échanger et de faire converger leurs actions.
L’année 2024 a été marquée par une crise agricole majeure en France et en Europe, et par un déclin toujours plus important de la biodiversité. Ces deux composantes, agriculture et biodiversité, ne peuvent plus être dissociées et sont intrinsèquement reliées à la question de la propriété et de l’usage des terres. Les participants, experts de ces enjeux, ont affirmé conjointement l'urgence de travailler ensemble pour continuer à produire une agriculture durable qui se soucie des préoccupations environnementales.
Le devenir de l’agriculture et de la biodiversité est largement défini par les politiques publiques décidées au niveau de l’Union européenne, en premier lieu la Politique agricole commune (PAC). Construire des messages communs et initier des coalitions pour peser sur ces politiques afin de lesporter à l'échelle européenne a constitué le fil rouge de ces journées.
De nombreux retours d’expériences et des visites sur le terrain sont venus nourrir les échanges et ont été sources d'inspiration pour la formulation d'actions concrètes à mettre en oeuvre.
La Ferme du Contrevent sur le plateau du Larzac en est un bon exemple : Etienne, Didier et Angèle élèvent des brebis en pâturage extérieur toute l’année et sont reconnus pour la qualité de la viande qu’ils fournissent. Ils agissent également pour la biodiversité : placette d'équarrissage pour les vautours, restauration de mares, réouverture de secteurs embroussaillés...
De l’autre côté, la communauté de commune du Grand Pic-Saint-Loup a signé plusieurs conventions de gestion avec le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie pour préserver des parcelles à forts enjeux écologiques sur son territoire. Ces parcelles sont pour la plupart gérées en partenariat avec un éleveur local, qui gagne des surfaces supplémentaires pour faire pâturer son troupeau.
Les prises de parole ont été nombreuses : fermiers, élus locaux, membres de structures dans l’environnement et dans l’agriculture, mais aussi des prises de paroles locales, régionales et nationales.
M. Laurent Senet, Mme Judith Carmona et M. Hubert Ott ont encouragé les démarches liées au respect du vivant.
(D'après le communiqué)
- Un parallèle fort entre agriculture et biodiversité
L’année 2024 a été marquée par une crise agricole majeure en France et en Europe, et par un déclin toujours plus important de la biodiversité. Ces deux composantes, agriculture et biodiversité, ne peuvent plus être dissociées et sont intrinsèquement reliées à la question de la propriété et de l’usage des terres. Les participants, experts de ces enjeux, ont affirmé conjointement l'urgence de travailler ensemble pour continuer à produire une agriculture durable qui se soucie des préoccupations environnementales.
- Mais comment y parvenir ?
Le devenir de l’agriculture et de la biodiversité est largement défini par les politiques publiques décidées au niveau de l’Union européenne, en premier lieu la Politique agricole commune (PAC). Construire des messages communs et initier des coalitions pour peser sur ces politiques afin de lesporter à l'échelle européenne a constitué le fil rouge de ces journées.
De nombreux retours d’expériences et des visites sur le terrain sont venus nourrir les échanges et ont été sources d'inspiration pour la formulation d'actions concrètes à mettre en oeuvre.
La Ferme du Contrevent sur le plateau du Larzac en est un bon exemple : Etienne, Didier et Angèle élèvent des brebis en pâturage extérieur toute l’année et sont reconnus pour la qualité de la viande qu’ils fournissent. Ils agissent également pour la biodiversité : placette d'équarrissage pour les vautours, restauration de mares, réouverture de secteurs embroussaillés...
De l’autre côté, la communauté de commune du Grand Pic-Saint-Loup a signé plusieurs conventions de gestion avec le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie pour préserver des parcelles à forts enjeux écologiques sur son territoire. Ces parcelles sont pour la plupart gérées en partenariat avec un éleveur local, qui gagne des surfaces supplémentaires pour faire pâturer son troupeau.
- Les actions
Les prises de parole ont été nombreuses : fermiers, élus locaux, membres de structures dans l’environnement et dans l’agriculture, mais aussi des prises de paroles locales, régionales et nationales.
M. Laurent Senet, Mme Judith Carmona et M. Hubert Ott ont encouragé les démarches liées au respect du vivant.
(D'après le communiqué)