Montage photo RD
Comme chaque année à cette époque, les producteurs de la Coopérative Périgord-Tabac ont tenu leurs assemblées générales (Caisse d'assurance et Coopérative) à Boulazac. Malgré les difficultés, La coopérative reste résolument optimiste, mais réaliste face aux difficultés et à un marché de plus en plus exigeant, et recherche de nouveaux producteurs.
2016 et 2017 : deux années sans trop de pertes – C'est Francis Marin, le nouveau président de la Caisse d'Assurance qui ouvre la séance. F. Marin, qui a succédé à J. Huard, est agriculteur à Limeuil, et produit 2 ha de tabac dont 1 ha en mécanisation. F. Marin est d'ailleurs le président de la CUMA qui gère les deux machines à récolter le Burley qui opèrent dans le Sud-Ouest. En ce qui concerne les pertes de récoltes, l'année 2016, plutôt humide, a entraîné des pertes de 3,14% supérieures à 2015 avec 2,33%, mais rien à voir avec l'année catastrophique de 2013. La récolte 2017, n'a pas subi trop de pertes et on devrait s'attendre à des résultats meilleurs qu'en 2016.
La mécanisation du Burley continue à se développer - F. Marin est convaincu que la mécanisation de la récolte du Burley peut sauver cette culture. Les superficies de tabac Burley mécanisées progressent. Depuis les premiers essais réalisés en 2011, la mécanisation a concerné 18 producteurs dont quatre nouveaux en 2017. En 2018, deux autres producteurs devraient rejoindre le groupe.
Une production relativement stable – Le président Laurent Testut est satisfait, en 2016, les surfaces totales plantées étaient de 362 ha (118 ha en Virginie et 244 ha en Burley) pour 159 producteurs, et en 2017, Périgord tabac avait 328 ha (216 ha en Burley , 104 en Virginie et 8 ha en Virginie Bio ) pour 150 producteurs. Certes, il y a des défections, mais la tabaculture attire de plus en plus des jeunes agriculteurs intéressés par une production rémunératrice.
2016 et 2017 : deux années sans trop de pertes – C'est Francis Marin, le nouveau président de la Caisse d'Assurance qui ouvre la séance. F. Marin, qui a succédé à J. Huard, est agriculteur à Limeuil, et produit 2 ha de tabac dont 1 ha en mécanisation. F. Marin est d'ailleurs le président de la CUMA qui gère les deux machines à récolter le Burley qui opèrent dans le Sud-Ouest. En ce qui concerne les pertes de récoltes, l'année 2016, plutôt humide, a entraîné des pertes de 3,14% supérieures à 2015 avec 2,33%, mais rien à voir avec l'année catastrophique de 2013. La récolte 2017, n'a pas subi trop de pertes et on devrait s'attendre à des résultats meilleurs qu'en 2016.
La mécanisation du Burley continue à se développer - F. Marin est convaincu que la mécanisation de la récolte du Burley peut sauver cette culture. Les superficies de tabac Burley mécanisées progressent. Depuis les premiers essais réalisés en 2011, la mécanisation a concerné 18 producteurs dont quatre nouveaux en 2017. En 2018, deux autres producteurs devraient rejoindre le groupe.
Une production relativement stable – Le président Laurent Testut est satisfait, en 2016, les surfaces totales plantées étaient de 362 ha (118 ha en Virginie et 244 ha en Burley) pour 159 producteurs, et en 2017, Périgord tabac avait 328 ha (216 ha en Burley , 104 en Virginie et 8 ha en Virginie Bio ) pour 150 producteurs. Certes, il y a des défections, mais la tabaculture attire de plus en plus des jeunes agriculteurs intéressés par une production rémunératrice.
Nouvelles variétés adaptées aux nouveaux marchés
Le président Laurent Testut a un message fort à faire passer "la situation actuelle permet d'envisager l'avenir du tabac avec optimisme et confiance". En effet l'ouverture de nouveaux marchés (européens et internationaux), ce sont des perspectives plutôt favorables pour les producteurs. "Produire du tabac, tant en quantité qu'en qualité: c'est le challenge de la coopérative afin de satisfaire ces nouveaux marchés". La Coopérative encourage les jeunes agriculteurs (et les moins jeunes aussi) à s'installer en tabac en menant une politique d'aide à l'investissement et en bénéficiant d'un suivi technique compétent et d'un parrainage avec d'autres tabaculteurs plus aguerris.
Après tous les exposés et chiffres de la récolte 2016, et prévisions 2017, Anna Malpica (en médaillon) responsable de la sélection à Bergerac Seed & Breeding (BSB)*, en poste depuis 2015, aux côtés de J-L Verrier (parti en retraite en avril dernier) a évoqué les grandes lignes de recherches en cours pour répondre aux attentes des marchés et tabaculteurs, et la prise en charge de toute la distribution des graines enrobées aux coopératives françaises pour la campagne 2018. Enfin François Vedel, directeur de la FNPT a insisté sur l'importance des marchés de "niches" pour les producteurs français, car seuls ces marchés très recherchés par certains manufacturiers et firmes internationales peuvent être très rémunérateurs pour les producteurs français qui ne pourront, comme pour d'autres productions, concurrencer les pays à faible coût de main d'œuvre .
En résumé, les producteurs restent optimismes, des débouchés existent, mais les volumes manquent et comme le conclut le président F. Marin citant Henry Ford "L'enthousiasme est à la base de tout progrès".
René Delon
* BSB a fait l'objet d'un article dans Paysud 2/07/2017
Plus d'infos sur Périgord Tabac
Après tous les exposés et chiffres de la récolte 2016, et prévisions 2017, Anna Malpica (en médaillon) responsable de la sélection à Bergerac Seed & Breeding (BSB)*, en poste depuis 2015, aux côtés de J-L Verrier (parti en retraite en avril dernier) a évoqué les grandes lignes de recherches en cours pour répondre aux attentes des marchés et tabaculteurs, et la prise en charge de toute la distribution des graines enrobées aux coopératives françaises pour la campagne 2018. Enfin François Vedel, directeur de la FNPT a insisté sur l'importance des marchés de "niches" pour les producteurs français, car seuls ces marchés très recherchés par certains manufacturiers et firmes internationales peuvent être très rémunérateurs pour les producteurs français qui ne pourront, comme pour d'autres productions, concurrencer les pays à faible coût de main d'œuvre .
En résumé, les producteurs restent optimismes, des débouchés existent, mais les volumes manquent et comme le conclut le président F. Marin citant Henry Ford "L'enthousiasme est à la base de tout progrès".
René Delon
- Notre photo : de g. à d. F. Marin, F. Vedel, L. Testut, G. Vinhas et G. Catinel. En mdaillon (L.Testut, A. Malpica et F. Vedel)
* BSB a fait l'objet d'un article dans Paysud 2/07/2017
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