"Face à la catastrophe de l’extension de l’épidémie qui s’accélère dramatiquement sur tout le territoire, Macron, le gouvernement, les patrons en appellent à « l’union nationale », glorifient les soignants, les travailleurs, les prétendus « héros » pour mieux tenter de masquer leurs responsabilités. Alors que les hôpitaux ne peuvent faire face à l’afflux de malades graves après des années de mise à mal du système de santé, Macron a même cyniquement baptisé l’opération de l’armée chargée d’évacuer les malades du Grand Est, opération « résilience » ! Tandis qu’on voit maintenant la police mettre en garde-à-vue pour « non confinement ».
Le gouvernement a été incapable d’anticiper l’épidémie et le manque de masques, de tests, de personnel.les de santé, de lits d’hospitalisation. Cela révèle au grand jour les dégâts des politiques d’austérité dans la santé et les services publics. Et aujourd’hui, ce gouvernement fait marcher la planche à billets pour « soutenir » avec l’argent public les banques, le patronat et les actionnaires : 45 milliards d’aides plus 300 milliards de garanties des emprunts des entreprises auprès des banques. Il accorde au patronat le droit de contourner le code du travail sur les 35h avec la durée maximale hebdomadaire qui passe à 60 heures, les congés ou les RTT qui pourront être imposés... Un beau cadeau pour les patrons qui sont nombreux à continuer leur activité, même lorsqu’elle n’est pas essentielle… si ce n’est pour leurs profits.
Si la loi d’urgence sanitaire du 22 mars a été rejetée par les députés du PCF et la FI et de rares députés du PS, la loi rectificative du budget 2020 du 19 mars accordant 45 milliards aux entreprises dont seulement 2 milliards pour la sécu a été votée à l’unanimité du Parlement. Bruno Lemaire s’est félicité de « l’union nationale » exprimée par ce vote qui traduit la continuité de la politique de tous les gouvernements successifs qui ont supprimé 100 000 lits d’hospitalisation en 20 ans ! Dans le même temps, les grandes confédérations syndicales et le patronat ont appelé au « dialogue social » dans leur déclaration commune du 20 mars.
L’« union sacrée » que tente d’imposer le gouvernement vise à préparer « l’après », à préparer le terrain pour faire payer la facture de leur incurie aux travailleuses, travailleurs et aux classes populaires, d’autant que celle-ci intervient dans le contexte d’une crise économique et financière que la pandémie accélère, plongeant l’économie mondiale dans la récession, une crise dont les conséquences s’annoncent pires que celles de 2007-2008.
L’extrême urgence sanitaire à laquelle nous faisons face nécessite un plan d’urgence social, économique et démocratique ! Elle exige un vrai plan d’urgence hospitalier, des embauches massives, l’équipement direct et massif en matériel médical, masques, tests, que tous les moyens financiers et humains soient mobilisés. Cela passe aussi par de véritables augmentations de salaires.
Toutes celles et ceux contraints de travailler doivent impérativement disposer des masques et du matériel nécessaire pour se protéger et protéger les autres et pas seulement des guides de bonnes conduites.
Toutes les structures privées doivent être contraintes à agir dans l’intérêt public, réquisitionnées sous contrôle des salariés qui y travaillent. Les industries de la santé, pharmaceutique, de la recherche doivent mettre l’ensemble de leurs moyens en commun pour faire face à l’urgence et développer les traitements et un vaccin en dehors de toute concurrence et recherche de profit
L’ensemble de l’industrie, les transports ou encore La Poste doivent être obligées de concentrer toutes leurs activités, avec toutes les mesures de protection, dans l’intérêt de la population, des malades et de la prévention de la résurgence de maladie. De nombreux salariés le disent : toutes les productions et activités non essentielles doivent cesser !
Pour contrer cette logique, le monde du travail ne peut compter que sur la solidarité entre ses membres et ses mobilisations à la base. Cela signifie qu’il impose des mesures sociales et démocratiques qui s’en prennent à la propriété privée de quelques grands groupes parasites comme :
- la fermeture de la Bourse et la mise en place d’un monopole public bancaire.
- l’expropriation des trusts de l’industrie pharmaceutique et du matériel médical.
- l’expropriation et la remise en service des industries capables de produire du matériel médical (masques, respirateurs, oxygène médical…), au lieu de s’en remettre à la charité.
- la réquisition de l’ensemble des logements vacants pour loger tout le monde dans les meilleurs délais, et le gel des loyers pour l’ensemble des foyers..
Le gouvernement a été incapable d’anticiper l’épidémie et le manque de masques, de tests, de personnel.les de santé, de lits d’hospitalisation. Cela révèle au grand jour les dégâts des politiques d’austérité dans la santé et les services publics. Et aujourd’hui, ce gouvernement fait marcher la planche à billets pour « soutenir » avec l’argent public les banques, le patronat et les actionnaires : 45 milliards d’aides plus 300 milliards de garanties des emprunts des entreprises auprès des banques. Il accorde au patronat le droit de contourner le code du travail sur les 35h avec la durée maximale hebdomadaire qui passe à 60 heures, les congés ou les RTT qui pourront être imposés... Un beau cadeau pour les patrons qui sont nombreux à continuer leur activité, même lorsqu’elle n’est pas essentielle… si ce n’est pour leurs profits.
Si la loi d’urgence sanitaire du 22 mars a été rejetée par les députés du PCF et la FI et de rares députés du PS, la loi rectificative du budget 2020 du 19 mars accordant 45 milliards aux entreprises dont seulement 2 milliards pour la sécu a été votée à l’unanimité du Parlement. Bruno Lemaire s’est félicité de « l’union nationale » exprimée par ce vote qui traduit la continuité de la politique de tous les gouvernements successifs qui ont supprimé 100 000 lits d’hospitalisation en 20 ans ! Dans le même temps, les grandes confédérations syndicales et le patronat ont appelé au « dialogue social » dans leur déclaration commune du 20 mars.
L’« union sacrée » que tente d’imposer le gouvernement vise à préparer « l’après », à préparer le terrain pour faire payer la facture de leur incurie aux travailleuses, travailleurs et aux classes populaires, d’autant que celle-ci intervient dans le contexte d’une crise économique et financière que la pandémie accélère, plongeant l’économie mondiale dans la récession, une crise dont les conséquences s’annoncent pires que celles de 2007-2008.
L’extrême urgence sanitaire à laquelle nous faisons face nécessite un plan d’urgence social, économique et démocratique ! Elle exige un vrai plan d’urgence hospitalier, des embauches massives, l’équipement direct et massif en matériel médical, masques, tests, que tous les moyens financiers et humains soient mobilisés. Cela passe aussi par de véritables augmentations de salaires.
Toutes celles et ceux contraints de travailler doivent impérativement disposer des masques et du matériel nécessaire pour se protéger et protéger les autres et pas seulement des guides de bonnes conduites.
Toutes les structures privées doivent être contraintes à agir dans l’intérêt public, réquisitionnées sous contrôle des salariés qui y travaillent. Les industries de la santé, pharmaceutique, de la recherche doivent mettre l’ensemble de leurs moyens en commun pour faire face à l’urgence et développer les traitements et un vaccin en dehors de toute concurrence et recherche de profit
L’ensemble de l’industrie, les transports ou encore La Poste doivent être obligées de concentrer toutes leurs activités, avec toutes les mesures de protection, dans l’intérêt de la population, des malades et de la prévention de la résurgence de maladie. De nombreux salariés le disent : toutes les productions et activités non essentielles doivent cesser !
Pour contrer cette logique, le monde du travail ne peut compter que sur la solidarité entre ses membres et ses mobilisations à la base. Cela signifie qu’il impose des mesures sociales et démocratiques qui s’en prennent à la propriété privée de quelques grands groupes parasites comme :
- la fermeture de la Bourse et la mise en place d’un monopole public bancaire.
- l’expropriation des trusts de l’industrie pharmaceutique et du matériel médical.
- l’expropriation et la remise en service des industries capables de produire du matériel médical (masques, respirateurs, oxygène médical…), au lieu de s’en remettre à la charité.
- la réquisition de l’ensemble des logements vacants pour loger tout le monde dans les meilleurs délais, et le gel des loyers pour l’ensemble des foyers..