Après la crise sanitaire, c’est la guerre aux portes de l’Europe qui nous rappelle ce que sont la nécessité de l’indépendance économique et de la souveraineté alimentaire des nations.
La demande des consommateurs est là. Nous sommes de plus en plus soucieux de privilégier une alimentation saine, sûre, plus locale et respectueuse de l’environnement mais aussi rémunératrice pour ses agriculteurs. Allons-nous laisser notre modèle d’agriculture familiale disparaître ?
L’accaparement du foncier, la concentration des exploitations, l’agrandissement excessif, le vieillissement de la population agricole sont à l’oeuvre depuis plusieurs décennies. Les Safer observent ces tendances, elles alertent. Les législations évoluent mais pas assez vite !
Aux côtés de leurs partenaires, les Safer oeuvrent au quotidien en faveur de l’installation de nouveaux agriculteurs, pour remplacer les chefs d’exploitation cessant leur activité ou partant à la retraite, pour pérenniser des structures à taille humaine, pour accompagner toutes les filières et tous les profils d’agriculteurs.
Alors pour renouveler réellement les générations en agriculture, il faut aller plus loin. Il faut attirer les jeunes et les moins jeunes vers les métiers de l’agriculture. Il faut inventer de nouvelles solutions pour permettre concrètement leur installation et les financer. Il faut garantir à nos agriculteurs une activité rémunératrice et des débouchés. Il faut accepter tous les modèles d’agriculture, toutes les productions. Il ne faut plus stigmatiser l’élevage, indispensable aux grands cycles agronomiques. Il entretient et valorise nos prairies et nos paysages.
Nous devons aussi, plus que jamais, préserver le foncier agricole, qui doit produire l’alimentation, contribuer à la production encadrée d’énergies renouvelables, de matières premières pour la construction, l’habillement… Pourtant les ventes de terres destinées à être urbanisées sont au plus haut depuis 10 ans, malgré toutes les politiques de maîtrise de la consommation du foncier.
L’enjeu est majeur. Les territoires ruraux ne sont pas seuls en jeu. L’ensemble de notre territoire en sortira gagnant, en développant sa vitalité économique, en protégeant son environnement, en garantissant l’alimentation de sa population, en revendiquant son indépendance et sa fierté.
Emmanuel Hyest, président de la Fédération Nationale des Safer
La demande des consommateurs est là. Nous sommes de plus en plus soucieux de privilégier une alimentation saine, sûre, plus locale et respectueuse de l’environnement mais aussi rémunératrice pour ses agriculteurs. Allons-nous laisser notre modèle d’agriculture familiale disparaître ?
L’accaparement du foncier, la concentration des exploitations, l’agrandissement excessif, le vieillissement de la population agricole sont à l’oeuvre depuis plusieurs décennies. Les Safer observent ces tendances, elles alertent. Les législations évoluent mais pas assez vite !
Aux côtés de leurs partenaires, les Safer oeuvrent au quotidien en faveur de l’installation de nouveaux agriculteurs, pour remplacer les chefs d’exploitation cessant leur activité ou partant à la retraite, pour pérenniser des structures à taille humaine, pour accompagner toutes les filières et tous les profils d’agriculteurs.
Alors pour renouveler réellement les générations en agriculture, il faut aller plus loin. Il faut attirer les jeunes et les moins jeunes vers les métiers de l’agriculture. Il faut inventer de nouvelles solutions pour permettre concrètement leur installation et les financer. Il faut garantir à nos agriculteurs une activité rémunératrice et des débouchés. Il faut accepter tous les modèles d’agriculture, toutes les productions. Il ne faut plus stigmatiser l’élevage, indispensable aux grands cycles agronomiques. Il entretient et valorise nos prairies et nos paysages.
Nous devons aussi, plus que jamais, préserver le foncier agricole, qui doit produire l’alimentation, contribuer à la production encadrée d’énergies renouvelables, de matières premières pour la construction, l’habillement… Pourtant les ventes de terres destinées à être urbanisées sont au plus haut depuis 10 ans, malgré toutes les politiques de maîtrise de la consommation du foncier.
L’enjeu est majeur. Les territoires ruraux ne sont pas seuls en jeu. L’ensemble de notre territoire en sortira gagnant, en développant sa vitalité économique, en protégeant son environnement, en garantissant l’alimentation de sa population, en revendiquant son indépendance et sa fierté.
Emmanuel Hyest, président de la Fédération Nationale des Safer