Seeneoh:une hydrolienne dans la Garonne et dans la ville (Ph Paysud)
Transition énergétique oblige, la région Aquitaine, qui a beaucoup de retard dans les projets d'exploitation de l'énergie marine ou fluviale, semble ne pas vouloir rater le train pour ce qui est de la création de "fermes d'hydroliennes". Rappelons qu'il s'agit d'une machine qui s'installe dans les eaux des fleuves, ou à flot, exploitant leurs courants pour en tirer de l'énergie mécanique, elle-même transformée en électricité. Pour la France, il existerait un potentiel équivalent à deux réacteurs nucléaires, ce qui n'est tout de même pas un Pérou énergétique. Les hydroliennes dans les eaux ne présentent pas, non plus, de que des avantages, mais rien n'est parfait en la matière.
Quelque huit projets ont été déposés auprès de l'ADEME dans le cadre d'un AMI (appel à manifestation d'intérêt) en vue de la création de fermes pilotes hydroliennes. Localisées sur les sites du Raz Blanchard (Basse Normandie) et du Fromveur (Bretagne) elles doivent comporter 3 à 10 hydroliennes de puissance unitaire comprise entre 1 et 2 MW. Parmi les projets, Searius, soutenu par l'Aquitaine.
"Ce projet, souligne la région Aquitaine, est porté par un consortium composé du chantier naval Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) et de deux entreprises implantées en Gironde : la start-up grenobloise Hydroquest en passe de s'installer à Bordeaux pour tester ses machines sur le site d'essai Seeneoh, et de l'opérateur en énergie verte, Valorem (Bègles), acteur historique français de l'éolien, qui, depuis plusieurs années, monte en compétences sur les énergies marines."
"La Région Aquitaine se positionne fortement sur les énergies en mer, le territoire bénéficiant d'un gisement très intéressant sur trois types d'énergies marines renouvelables : l'éolien offshore posé (400 MW au nord de la Gironde), le houlomoteur (1,5 GW sur différents points de la côte aquitaine) et l'hydrolien estuarien (100 MW dans l'estuaire de la Gironde). La ressource hydrolienne estuarienne est parfaitement complémentaire de l'hydrolien maritime, autorisant de nombreuses synergies industrielles et permettant de valoriser des savoirs faire communs."
ALAIN ROUSSET ECRIT A VALLS
"Le projet Searius, ajoute la Région Aquitaine, a la particularité de proposer une technologie 100% française, portée par des entreprises de taille intermédiaire et une start-up, soit en parfaite cohérence avec la volonté du Gouvernement de soutenir les ETI pour faire émerger une filière industrielle française sur les énergies marines, et en particulier sur l'hydrolien où notre pays dispose du deuxième gisement le plus important d'Europe après le Royaume-Uni.
"Dans ce contexte, Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, a écrit à Manuel Valls, premier ministre, pour l'alerter sur ce projet : « la Région renouvelle son soutien à ce projet qui mérite toute sa place parmi les lauréats de l'AMI, afin que puisse se poursuivre la dynamique engagée tant sur le territoire aquitain qu'au niveau national ».
Quelque huit projets ont été déposés auprès de l'ADEME dans le cadre d'un AMI (appel à manifestation d'intérêt) en vue de la création de fermes pilotes hydroliennes. Localisées sur les sites du Raz Blanchard (Basse Normandie) et du Fromveur (Bretagne) elles doivent comporter 3 à 10 hydroliennes de puissance unitaire comprise entre 1 et 2 MW. Parmi les projets, Searius, soutenu par l'Aquitaine.
"Ce projet, souligne la région Aquitaine, est porté par un consortium composé du chantier naval Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) et de deux entreprises implantées en Gironde : la start-up grenobloise Hydroquest en passe de s'installer à Bordeaux pour tester ses machines sur le site d'essai Seeneoh, et de l'opérateur en énergie verte, Valorem (Bègles), acteur historique français de l'éolien, qui, depuis plusieurs années, monte en compétences sur les énergies marines."
"La Région Aquitaine se positionne fortement sur les énergies en mer, le territoire bénéficiant d'un gisement très intéressant sur trois types d'énergies marines renouvelables : l'éolien offshore posé (400 MW au nord de la Gironde), le houlomoteur (1,5 GW sur différents points de la côte aquitaine) et l'hydrolien estuarien (100 MW dans l'estuaire de la Gironde). La ressource hydrolienne estuarienne est parfaitement complémentaire de l'hydrolien maritime, autorisant de nombreuses synergies industrielles et permettant de valoriser des savoirs faire communs."
ALAIN ROUSSET ECRIT A VALLS
"Le projet Searius, ajoute la Région Aquitaine, a la particularité de proposer une technologie 100% française, portée par des entreprises de taille intermédiaire et une start-up, soit en parfaite cohérence avec la volonté du Gouvernement de soutenir les ETI pour faire émerger une filière industrielle française sur les énergies marines, et en particulier sur l'hydrolien où notre pays dispose du deuxième gisement le plus important d'Europe après le Royaume-Uni.
"Dans ce contexte, Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, a écrit à Manuel Valls, premier ministre, pour l'alerter sur ce projet : « la Région renouvelle son soutien à ce projet qui mérite toute sa place parmi les lauréats de l'AMI, afin que puisse se poursuivre la dynamique engagée tant sur le territoire aquitain qu'au niveau national ».