Alors que, au plan national, le président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer et le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, tentent de minimiser l'impact de l'action entamée depuis le début de la semaine par la Coordination rurale et d'autres organisations, les producteurs lot-et-garonnais, ceux des Pyrénées-Atlantiques et de l'Ouest restent mobilisés et s'apprêtent à participer largement à la "journée blanche" de ce vendredi qui consiste à vider des camions de lait dans les champs en signe de détresse. Le ministre de l'agriculture a jugé l'action "choquante" et estimé que l'impact sur la collecte ne dépasse pas 10%. Cependant selon les animateurs de la grève du lait, 50% des producteurs français suivent le mot d'ordre. De son côté, la commissaire européenne à l'agriculture Marian Fisher Boël qui s'apprête à quitter ses fonctions s'est notamment prononcée pour un assouplissement des règles d'accès des aides à la restructuration. Les syndicats agricoles n'y voient que "perspective de prime à la casse"....
En fin de journée l'OPL a estimé que 12 millions de litres de lait ont été détruits. Le mouvement a pris une tournure spectaculaire en Lot-et-Garonne et en Bretagne, près du Mont Saint-Michel. Le Lot-et-Garonnais Didier Galinou (Coordination Rurale) a estimé que le mouvement est très puissant et qu'il ne s'arrêterait que lorsqu'il aurait obtenu satisfaction à Bruxelles. Jean-Michel Lemétayer continue quant à lui de déplorer ces destructions...
En fin de journée l'OPL a estimé que 12 millions de litres de lait ont été détruits. Le mouvement a pris une tournure spectaculaire en Lot-et-Garonne et en Bretagne, près du Mont Saint-Michel. Le Lot-et-Garonnais Didier Galinou (Coordination Rurale) a estimé que le mouvement est très puissant et qu'il ne s'arrêterait que lorsqu'il aurait obtenu satisfaction à Bruxelles. Jean-Michel Lemétayer continue quant à lui de déplorer ces destructions...