Dans la forêt où l'on ne sait quel végétal étouffe l'autre, la fougère voisine bien souvent avec la bruyère. L'auteur de ce petit livre, qui visiblement, ne manque pas de caractère, et n'ignore rien du monde politique, comme de celui des hauts fonctionnaires, avait donc deux bonnes raisons de choisir Jean de la Fougère pour pseudonyme. Les Editions de l'Atelier annoncent en effet la parution ce vendredi 4 novembre, d'un livre signé de ce nom à particule "LES JEUX DU POUVOIR Portraits, moeurs et vanités politiques". Ne pouvoir signer un livre de son vrai nom, révèle, ou confirme, l'existence de l'univers sans pitié qui règne dans ces sphères, et l'on comprend que l'auteur en soit réduit à l'attitude du courageux fuyard. On aimerait bien toutefois savoir qui se cache derrière cette "fougère"...
L'éditeur nous met l'eau à la bouche en expliquant: "Jean de La Fougère, haut fonctionnaire de l’État, qui veut garder l’anonymat, décrit le monde et le pouvoir politique avec ses petites et ses grandes vanités. Sur le mode caustique
et avec une empathie non feinte voilée d’ironie, il croque avec mordant, à la manière du XVIIe siècle, à la façon de la Bruyère, dix‐sept portraits d’hommes et de femmes (anciens ministres, grands cadres de l’Etat et directeurs de cabinet), dissimulés sous des pseudonymes. L’identité des personnages ainsi saisis reste à découvrir… L’esprit des textes, très bien écrits, permet d’entrer dans leur intimité, de découvrir l’art et la manière qu’ils ont de se sortir des situations les plus périlleuses, et les différentes manières d’exercer le pouvoir… Bref, d’entrer dans les coulisses de la politique. Les pensées qui rythment ces portraits prolongent la description qui est ainsi faite du pouvoir et de son exercice pour une mise en perspective bienvenue dans une actualité préélectorale chaude. Entre les dix‐sept portraits se glissent soixante notes, sous forme d’abécédaire, qui donnent le ton des moeurs et des pratiques en usage dans les cabinets ministériels et la haute fonction publique (anecdotes, éléments du quotidien, pensées philosophiques, traits de caractères). Jean de la Fougère nous fait découvrir et nous enseigne les règles qui ont cours, les relations professionnelles qui existent au sein des plus hautes autorités de l’Etat. Et démontre ainsi la connaissance intime qu’il a de ce milieu méconnu du grand public. Incisif et drôle, ce petit livre invite à réfléchir à la politique et à en parler autrement."
Extraits-
Coups- Si vous ne pouvez pas recevoir de coups, ne faites pas de politique. Et si vous ne pouvez pas en donner, n’en faites pas non plus.- « Le monde politique a ses règles, et si l’on veut y vivre et y faire carrière, il faut les accepter, au moins partiellement. Beaucoup des travers qui apparaissent ici sont des reflets de ces règles bien plus que des défauts individuels dont il faudrait se débarrasser. Quelques ridicules qu’ils puissent être, ils sont quasiment nécessaires à la survie dans cette atmosphère toute particulière. »
LES JEUX DU POUVOIR (Editions de l'Atelier)
Portraits, moeurs et vanités politiques
Jean de LA FOUGÈRE
112 p. – 12 €
L'éditeur nous met l'eau à la bouche en expliquant: "Jean de La Fougère, haut fonctionnaire de l’État, qui veut garder l’anonymat, décrit le monde et le pouvoir politique avec ses petites et ses grandes vanités. Sur le mode caustique
et avec une empathie non feinte voilée d’ironie, il croque avec mordant, à la manière du XVIIe siècle, à la façon de la Bruyère, dix‐sept portraits d’hommes et de femmes (anciens ministres, grands cadres de l’Etat et directeurs de cabinet), dissimulés sous des pseudonymes. L’identité des personnages ainsi saisis reste à découvrir… L’esprit des textes, très bien écrits, permet d’entrer dans leur intimité, de découvrir l’art et la manière qu’ils ont de se sortir des situations les plus périlleuses, et les différentes manières d’exercer le pouvoir… Bref, d’entrer dans les coulisses de la politique. Les pensées qui rythment ces portraits prolongent la description qui est ainsi faite du pouvoir et de son exercice pour une mise en perspective bienvenue dans une actualité préélectorale chaude. Entre les dix‐sept portraits se glissent soixante notes, sous forme d’abécédaire, qui donnent le ton des moeurs et des pratiques en usage dans les cabinets ministériels et la haute fonction publique (anecdotes, éléments du quotidien, pensées philosophiques, traits de caractères). Jean de la Fougère nous fait découvrir et nous enseigne les règles qui ont cours, les relations professionnelles qui existent au sein des plus hautes autorités de l’Etat. Et démontre ainsi la connaissance intime qu’il a de ce milieu méconnu du grand public. Incisif et drôle, ce petit livre invite à réfléchir à la politique et à en parler autrement."
Extraits-
Coups- Si vous ne pouvez pas recevoir de coups, ne faites pas de politique. Et si vous ne pouvez pas en donner, n’en faites pas non plus.- « Le monde politique a ses règles, et si l’on veut y vivre et y faire carrière, il faut les accepter, au moins partiellement. Beaucoup des travers qui apparaissent ici sont des reflets de ces règles bien plus que des défauts individuels dont il faudrait se débarrasser. Quelques ridicules qu’ils puissent être, ils sont quasiment nécessaires à la survie dans cette atmosphère toute particulière. »
LES JEUX DU POUVOIR (Editions de l'Atelier)
Portraits, moeurs et vanités politiques
Jean de LA FOUGÈRE
112 p. – 12 €