Buis ravagé par la pyrale du buis (Ph Paysud). Quels moyens de lutte demain?
Nous voici donc à la veille de cette fameuse COP 21 dont on nous rebat les oreilles depuis des semaines. Les cauchemars vécus à Paris et Bamako, l'état de siège bruxellois, ont rendu bien dérisoire ce "combat pour le climat", un domaine dont la maîtrise échappe à l'homme, lequel entend toutefois se donner l'illusion d'y pouvoir quelque chose. Au risque d'être classé parmi les climatosceptiques -position pas bien vue actuellement, comme s'en est rendu compte un certain Monsieur Météo- nous dirons que ce n'est pas demain la veille. Ce qui est sûr, c'est que le climat a toujours changé, et que cela continue en une époque où nous entendons tout programmer. Mais le soleil, la pluie , les degrés, on y arrive pas. Et notre raisonnement sur le climat s'applique sur nos durées de vie , bien courtes, qui ne sont rien par rapport au Temps de l'univers. Changements, refroidissements, réchauffements se sont toujours succédés. Roger Dubrion dans son livre "Le climat et ses excès" (Editions Féret) cite des centaines d'exemples vécus en France. Quelques extraits:"en 1704 sécheresse et chaleur, les moissonneurs meurent d'insolation dans l'Ouest et le Midi" ; "en 1720 le thermomètre monte à 40°..." Le constat ne signifie pas que l'activité humaine est sans incidence sur les évolutions climatiques, mais sans doute convient-il de ne pas tomber dans un intégrisme "écolomaniaque", mais raison garder.
GILBERT GARROUTY
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GILBERT GARROUTY