Dans un communiqué qui est aussi une lettre adressée au journal Sud Ouest, le président de DEVELOP'SO Jean-Marc Richard, exprime son scepticisme quant aux chances de Périgueux de bénéficier à la fois d'une liaison TGV et d'une RN21 mise à quatre voies. Le quotidien régional avait en effet évoqué ces deux perspectives dans un récent article citant les contacts parisiens du maire Michel Moyrand. DEVELOP'SO, association de réflexion sur les infrastructures souhaitables pour le Périgord et e sud-ouest, avance une autre option. Après avoir estimé qu'aucun des deux projets n'a de chance de voir le jour, Jean-Marc Richard écrit notamment:
"Compte justement tenu de ces circonstances et de ces urgences, les décideurs du SNIT choisiront probablement parmi les options ayant le meilleur rapport « coût-impact ». Et pour notre région, la jonction entre l’A65 (Langon) et l’A89 répond parfaitement à ce critère. Pour quelles raisons ?
- parce que cela allège le trafic de Bayonne à Poitiers, et donc la rocade bordelaise, de tous les véhicules qui n’ont aucune raison de passer par Bordeaux.
- parce que cela permet d’optimiser l’utilisation de l’A65 en l’ouvrant vers le nord, de favoriser ainsi son amortissement … et d’éviter la mise en œuvre de la clause de déchéance qui prévoit l’intervention des collectivités locales (et donc des contribuables) en cas de non rentabilité pour l’investisseur.
Le problème qui se pose alors pour la Dordogne est le suivant : en quel point de l’A89 se ferait la connexion ?
"Depuis plus de cinq ans, DEVLOP’SO argumente (entre autre) pour une jonction Langon-Bergerac-Périgueux. Malheureusement, le fameux rapport « coût-impact » imposerait un trajet plus direct entre Langon et Mussidan. Tandis que nous rêvons d’aller à Tarbes à 110 km/h ou Gare Montparnasse en moins de 3 heures, nous négligeons les affaires immédiates et risquons de perdre une liaison rapide entre Périgueux et Bergerac ainsi que l’amorce d’un axe nord-sud."
"Compte justement tenu de ces circonstances et de ces urgences, les décideurs du SNIT choisiront probablement parmi les options ayant le meilleur rapport « coût-impact ». Et pour notre région, la jonction entre l’A65 (Langon) et l’A89 répond parfaitement à ce critère. Pour quelles raisons ?
- parce que cela allège le trafic de Bayonne à Poitiers, et donc la rocade bordelaise, de tous les véhicules qui n’ont aucune raison de passer par Bordeaux.
- parce que cela permet d’optimiser l’utilisation de l’A65 en l’ouvrant vers le nord, de favoriser ainsi son amortissement … et d’éviter la mise en œuvre de la clause de déchéance qui prévoit l’intervention des collectivités locales (et donc des contribuables) en cas de non rentabilité pour l’investisseur.
Le problème qui se pose alors pour la Dordogne est le suivant : en quel point de l’A89 se ferait la connexion ?
"Depuis plus de cinq ans, DEVLOP’SO argumente (entre autre) pour une jonction Langon-Bergerac-Périgueux. Malheureusement, le fameux rapport « coût-impact » imposerait un trajet plus direct entre Langon et Mussidan. Tandis que nous rêvons d’aller à Tarbes à 110 km/h ou Gare Montparnasse en moins de 3 heures, nous négligeons les affaires immédiates et risquons de perdre une liaison rapide entre Périgueux et Bergerac ainsi que l’amorce d’un axe nord-sud."