Une utilisation du pin/ les animateurs de la FIBA (Ph Fiba et Paysud)
En Aquitaine, la forêt landaise apportait déjà une réponse environnementale pour ce qui concerne la partie "culture" du pin maritime en étant engagée dans le processus mondial de certification des forêts gérées durablement. Un nouveau pas vient d'être franchi vers l'aval du produit grâce à l'initiative de la FIBA (Fédération des Industries du Bois d'Aquitaine) qui vient de définir un process de "caractérisation" du bois de pin maritime. Dans un contexte où les acteurs de la construction doivent disposer du "profil" précis des matériaux utilisés- en particulier pour définir les performances des bâtiments en matière d'économie d'énergie- les fabrications à partir du pin maritime avaient, elles-aussi, besoin de leur fiche pour répondre à la concurrence d'autres matériaux ou d'autres essences.
Une douzaine d'entreprises adhérentes de la FIBA se sont lancées dans une démarche qui a conduit à définir les caractères des produits, avec la contribution de Véritas Codde, de l'INRA, du CRPF. Sept produits d'intérieur (divers parquets, lambris, moulures), trois produits d'extérieur (bardages, lames de terrasse) et des produits d'ossature-charpente, les palettes, ont ainsi été radioscopés. C'est ainsi que des FDES (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires) et des ACV (Analyse du Cycle de Vie) ont été définies. La démarche "met sur le papier" avec des éléments précis, ce que l'on savait déjà de façon empirique, notamment le volet "énergie positive" du pin maritime. Cette essence stocke en effet le CO2 tout au long de sa croissance. "La forêt est une véritable usine à capter du dioxyde de carbone", souligne la FIBA qui ajoute, que, avec ses qualités de stockage, "le produit bois a une valeur bénéfique pour l'environnement".
La définition de "l'empreinte environnementale des produits du pin maritime" apporte des données fiables et normalisées aux consommateurs et aux acteurs de la filière bâtiment sur 10 points d'impact majeurs (changement climatique, incidence sur la couche d'ozone, pollution de l'eau et de l'air, etc. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la démarche globale de caractérisation des produits de pin maritime menées par la FIBA.
Une douzaine d'entreprises adhérentes de la FIBA se sont lancées dans une démarche qui a conduit à définir les caractères des produits, avec la contribution de Véritas Codde, de l'INRA, du CRPF. Sept produits d'intérieur (divers parquets, lambris, moulures), trois produits d'extérieur (bardages, lames de terrasse) et des produits d'ossature-charpente, les palettes, ont ainsi été radioscopés. C'est ainsi que des FDES (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires) et des ACV (Analyse du Cycle de Vie) ont été définies. La démarche "met sur le papier" avec des éléments précis, ce que l'on savait déjà de façon empirique, notamment le volet "énergie positive" du pin maritime. Cette essence stocke en effet le CO2 tout au long de sa croissance. "La forêt est une véritable usine à capter du dioxyde de carbone", souligne la FIBA qui ajoute, que, avec ses qualités de stockage, "le produit bois a une valeur bénéfique pour l'environnement".
La définition de "l'empreinte environnementale des produits du pin maritime" apporte des données fiables et normalisées aux consommateurs et aux acteurs de la filière bâtiment sur 10 points d'impact majeurs (changement climatique, incidence sur la couche d'ozone, pollution de l'eau et de l'air, etc. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la démarche globale de caractérisation des produits de pin maritime menées par la FIBA.