Ph Dossier ministère Intérieur, DR
Quelques jours seulement avant ce grand incendie de la forêt de Lacanau, Christian Pinaudeau (Union des Sylviculteurs du Sud de l'Europe) poussait "un vive le feu" désabusé dans un communiqué qui pointait les tergiversations européennes en matière d'aide à la prévention des incendies. Y-a-t-il un lien entre cette nouvelle offensive du feu et un éventuel relâchement en ce domaine? Il est sans doute trop tôt pour le dire. Mais il serait surprenant que ces 550 hectares victimes d'un incendie en pleine saison touristique ne conduisent pas à poser quelques questions. Sur l'origine -ou les causes- de ce sinistre qui est venu, comme l'a déclaré le préfet Patrick Stéfanini, porter un nouveau coup à la filière forestière landaise déjà victime des tempêtes. Des tempêtes qui, au demeurant, en dépit des efforts effectués, ont créé un terrain favorable aux flammes.
On parle beaucoup des incendies dans le Midi, mais les statistiques indiquent que c'est en Gironde que l'on enregistre le plus grand nombre de départs de feu avec environ 1700 par an. La forêt landaise est pourtant systématiquement surveillée, et elle est sillonnée de quelque 42 000 km de pistes qui facilitent protection et intervention. Cependant dans la zone du littoral, la forêt se mêle aux résidences estivales, aux campings, aux activités diverses.
Une étude effectuée en région méditerranéenne indique que "les imprudences et les accidents de toutes sortes, dont certains peuvent avoir des conséquences catastrophiques, constituent une part très significative du nombre des feux : en moyenne, plus de 50 %". Elle constate également "qu'une part non négligeable concerne les actes de malveillance, sources de 39 % des incendies sur les dix dernières années".
Selon les informations de Sud Ouest, c'est l'incendie d'une voiture qui est à l'origine du feu de Lacanau. Cela ne change pas pour autant -au contraire- les questions qui se posent autour de l'amplitude du sinistre, et de l'arrivée tardive des avions.
Chaleur, sécheresse, et vent sont là ces jours-ci pour rendre fatale la moindre faute. Les préfets des départements aquitains viennent de prendre des arrêtés qui interdisent les activités à risques des particulier dans les bois. Il n'en reste pas moins que l'importance prise par le sinistre pose question, notamment quant à la présence, et au moment de la mise en oeuvre des avions porteurs d'eau. Ici, on ne peut que se souvenir des déclarations des pilotes de Canadairs -en grève dernièrement et réquisitionnés- qui déploraient la réduction du budget, et indiquaient que la capacité à intervenir rapidement allait être amputée. Or, on sait que les 10 premières minutes sont capitales en cas de début d'incendie.
On parle beaucoup des incendies dans le Midi, mais les statistiques indiquent que c'est en Gironde que l'on enregistre le plus grand nombre de départs de feu avec environ 1700 par an. La forêt landaise est pourtant systématiquement surveillée, et elle est sillonnée de quelque 42 000 km de pistes qui facilitent protection et intervention. Cependant dans la zone du littoral, la forêt se mêle aux résidences estivales, aux campings, aux activités diverses.
Une étude effectuée en région méditerranéenne indique que "les imprudences et les accidents de toutes sortes, dont certains peuvent avoir des conséquences catastrophiques, constituent une part très significative du nombre des feux : en moyenne, plus de 50 %". Elle constate également "qu'une part non négligeable concerne les actes de malveillance, sources de 39 % des incendies sur les dix dernières années".
Selon les informations de Sud Ouest, c'est l'incendie d'une voiture qui est à l'origine du feu de Lacanau. Cela ne change pas pour autant -au contraire- les questions qui se posent autour de l'amplitude du sinistre, et de l'arrivée tardive des avions.
Chaleur, sécheresse, et vent sont là ces jours-ci pour rendre fatale la moindre faute. Les préfets des départements aquitains viennent de prendre des arrêtés qui interdisent les activités à risques des particulier dans les bois. Il n'en reste pas moins que l'importance prise par le sinistre pose question, notamment quant à la présence, et au moment de la mise en oeuvre des avions porteurs d'eau. Ici, on ne peut que se souvenir des déclarations des pilotes de Canadairs -en grève dernièrement et réquisitionnés- qui déploraient la réduction du budget, et indiquaient que la capacité à intervenir rapidement allait être amputée. Or, on sait que les 10 premières minutes sont capitales en cas de début d'incendie.
Le budget et les moyens aériens
Selon les informations remises dernièrement à la presse par le ministère de l'Intérieur, le financement de l’État pour la protection des forêts contre l'incendie est le suivant:
• Structures de commandement : 1,5 M€
• moyens aériens : 55,6 M€
• moyens militaires de la Sécurité civile : 35,9 M€
• subventions : 4,1 M€
Concours apporté par le ministère de l’Intérieur : 97,1 M€ (équivalent à celui de 2011).
S’y ajoute la contribution du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, au titre de la prévention.
Ainsi, la participation de l’État à la protection de la forêt dépasse les 120 millions € .
Cet été la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises aligne 23 aéronefs bombardiers d’eau représentant une capacité totale de 121 700 litres. 3 avions de reconnaissance qui ont vocation à intervenir sur l’ensemble du territoire sur décision du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) de la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) .
Pour la région Sud-Ouest il était prévu, compte tenu du risque, de "prépositionner des moyens aériens en fonction du contexte opérationnel."
G.G.
UNE VIDEO DE FRANCE TV INFO A LACANAU
• Structures de commandement : 1,5 M€
• moyens aériens : 55,6 M€
• moyens militaires de la Sécurité civile : 35,9 M€
• subventions : 4,1 M€
Concours apporté par le ministère de l’Intérieur : 97,1 M€ (équivalent à celui de 2011).
S’y ajoute la contribution du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, au titre de la prévention.
Ainsi, la participation de l’État à la protection de la forêt dépasse les 120 millions € .
Cet été la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises aligne 23 aéronefs bombardiers d’eau représentant une capacité totale de 121 700 litres. 3 avions de reconnaissance qui ont vocation à intervenir sur l’ensemble du territoire sur décision du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) de la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) .
Pour la région Sud-Ouest il était prévu, compte tenu du risque, de "prépositionner des moyens aériens en fonction du contexte opérationnel."
G.G.
UNE VIDEO DE FRANCE TV INFO A LACANAU