Nous vivons une exceptionnelle sécheresse de printemps qui, hélas, ne sera pas sans conséquence sur le coût, voire la disponibilité de l'alimentation. La Nature, ou Dieu, procèdent ainsi à des rappels qui placent dans ses justes limites la capacité du génie humain. Comme un pied de nez aux grands esprits qui regardent de haut le paysan. Mais si ce dernier peut trouver comme une satisfaction dans la reconnaissance, dans l'élévation au rang des priorités, de son rôle alimentaire , il est aussi le premier à souffrir de la sécheresse devant se battre pour sauver ses cultures ou nourrir ses animaux. Mais la fermeture du robinet des pluies ne fait pas que des malheureux comme l'indique une étude de la filiale de Météo-France -Metnext- et de l'Institut Nielsen. Ils expliquent que le mois d'avril 2011 est s'avèré comme le deuxième mois d’avril le plus chaud depuis 1900 avec une température moyenne supérieure de 4°C aux normales saisonnières (source Météo France). Et parmi le plus sec depuis 1959. Du 7 mars au 1er mai nous venons ainsi de vivre huit semaines consécutives avec des températures moyennes hebdomadaires supérieures aux normales saisonnières Cet été avant l'heure aggrave la pénurie de fourrages, mais il a un impact notable sur la consommation, et le lancement -plus précoce qu'à l'accoutumée- des produits d'été. L’impact de cette météo particulière sur les ventes en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) est quantifié par les indices METEOECO: ils mesurent le surplus de consommation d’un produit sous le seul effet de la météo.
GLACES ET INSECTICIDES
Ce baromètre apporte les indications suivantes:
•Surplus de consommation de +5% à +15% pour les boissons, dont 7% sur les eaux plates et 6% sur les eaux gazeuses
• Surplus de consommation de + 13 % pour les concentrés d’agrume
• +9% pour les crèmes dépilatoires (effet plage ou piscine?) en France avec des surplus de presque 20% la semaine la plus ensoleillée du 24 avril . On note dans le Nord une hausse spectaculaire atteignant les +28% cette même semaine.
•Surplus de consommation de + 46% pour les insecticides
•Surplus de consommation de + 40% sur les glaces détente
•A l’inverse, les féculents enregistrent de leur côté un manque à gagner de 5%
•Les légumes surgelés et les biscuits pâtissiers rejoignent eux aussi le baromètre des "flops" avec des manques à gagner de -6% et -3% respectivement sur la période.
« Depuis Juin 2006, nous n’avions pas rencontré deux mois ininterrompus au-dessus des normales saisonnières. Ensoleillement, chaleur, vacances de Pâques : tous ces facteurs ont été favorables au lancement précoce des produits d’été » explique Frédéric Bardoux, président de METNEXT.
GLACES ET INSECTICIDES
Ce baromètre apporte les indications suivantes:
•Surplus de consommation de +5% à +15% pour les boissons, dont 7% sur les eaux plates et 6% sur les eaux gazeuses
• Surplus de consommation de + 13 % pour les concentrés d’agrume
• +9% pour les crèmes dépilatoires (effet plage ou piscine?) en France avec des surplus de presque 20% la semaine la plus ensoleillée du 24 avril . On note dans le Nord une hausse spectaculaire atteignant les +28% cette même semaine.
•Surplus de consommation de + 46% pour les insecticides
•Surplus de consommation de + 40% sur les glaces détente
•A l’inverse, les féculents enregistrent de leur côté un manque à gagner de 5%
•Les légumes surgelés et les biscuits pâtissiers rejoignent eux aussi le baromètre des "flops" avec des manques à gagner de -6% et -3% respectivement sur la période.
« Depuis Juin 2006, nous n’avions pas rencontré deux mois ininterrompus au-dessus des normales saisonnières. Ensoleillement, chaleur, vacances de Pâques : tous ces facteurs ont été favorables au lancement précoce des produits d’été » explique Frédéric Bardoux, président de METNEXT.