Abeilles sur lavande en Provence (ph Paysud)
Les abeilles et l'apiculture française sont au plus mal. Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles tire en effet la sonnette d’alarme et "appelle les pouvoirs publics à réagir sans délai pour éviter le naufrage de la filière en 2015". Cette organisation ne tire pas à boulets rouges sur l'usage des pesticides-au demeurant désormais règlementé-mais dénonce le manque de biodiversité et de fleurs, ce qui est tout de même le vivier essentiel des abeilles. La production de miel serait inférieure de 10 000 tonnes cette année, soit quatre fois moins importante qu'il y a 20 ans. Un bilan "catastrophique" pour le Réseau. Comment expliquer la crise? "L’action des pouvoirs publics s’est concentrée sur le facteur «pesticides» en oubliant le reste, à commencer par la ressource florale et le volet sanitaire. Force est de constater que c’était une erreur. Il devient urgent de corriger le tir sous peine de mettre en péril l'existence même d’une filière apicole en France" commente Philippe Lecompte, apiculteur et président du Réseau. A ses eux les pouvoirs publics doivent prendre conscience de l'urgence de la situation et s'inspirer de ce qui est fait à l'étranger, notamment en Roumanie où la production de miel a doublé depuis 10 ans.
"Sans fleurs, pas de pollen indispensable à la défense immunitaire des abeilles. Sans fleurs pas de nectar. Sans nectar pas de miel." Pour le réseau la faiblesse des floraisons de printemps peut expliquer les difficultés et l'explosion des pathologies. Mais il s'en prend aux ministères qui se montrent favorables au développement de la biodiversité mais qui ne traduisent pas leurs intentions par des actes. De plus, la nouvelle PAC n'encouragera plus la jachère apicole. "le développement de ces garde-manger apicoles doit être aujourd'hui une priorité de Stéphane Le Foll et de Ségolène Royal". Pour Philippe Lecompte, offrir une ressource suffisante est le meilleur moyen de protéger les abeilles contre parasites et maladies. Selon lui "on fait fausse route de puis longtemps" et il est temps d'apporter des réponses techniques aux véritables problèmes que sont l'appauvrissement de la ressource et les difficultés sanitaires. Le Plan de développement doit être revu et corrigé pour prendre en compte des réalités".
Le site des jachères apicoles
"Sans fleurs, pas de pollen indispensable à la défense immunitaire des abeilles. Sans fleurs pas de nectar. Sans nectar pas de miel." Pour le réseau la faiblesse des floraisons de printemps peut expliquer les difficultés et l'explosion des pathologies. Mais il s'en prend aux ministères qui se montrent favorables au développement de la biodiversité mais qui ne traduisent pas leurs intentions par des actes. De plus, la nouvelle PAC n'encouragera plus la jachère apicole. "le développement de ces garde-manger apicoles doit être aujourd'hui une priorité de Stéphane Le Foll et de Ségolène Royal". Pour Philippe Lecompte, offrir une ressource suffisante est le meilleur moyen de protéger les abeilles contre parasites et maladies. Selon lui "on fait fausse route de puis longtemps" et il est temps d'apporter des réponses techniques aux véritables problèmes que sont l'appauvrissement de la ressource et les difficultés sanitaires. Le Plan de développement doit être revu et corrigé pour prendre en compte des réalités".
Le site des jachères apicoles